Le point sur Roswell avec Gildas Bourdais.
- Le 04/07/2017 de 19:30 à 22:30
- Maison des mines Salle Nicole
- 10 € payables à l'entrée (Pas de réservation )
- Durée : 3 H 00
Gildas Bourdais le spécialiste incontesté de l'affaire Roswell en France vient à Ovni Paris en Juillet !
ROSWELL. LA VÉRITÉ
Gildas Bourdais, juin 2017, Edition JMG
J’ai le plaisir de vous présenter mon nouveau livre - qui sera sans doute le dernier - sur Roswell. Voici la couverture, le sommaire, et l’introduction qui est moins catégorique que le titre. Dans ce livre, j’ai voulu donner une vue d’ensemble, claire et à jour, sur cette épineuse affaire de Roswell. Bonne lecture, et posez-moi des questions !
Sommaire
Introduction - Roswell : serpent de mer, ou tournant du millénaire ?
Chapitre 1 - L’histoire résumée
Chapitre 2 - Des témoignages importants
Chapitre 3 - La semaine décisive reconstituée avec les témoins
Chapitre 4 - Ballon « Mogul » contre vrais débris
Chapitre 5 - Autopsies et études secrètes
Chapitre 6 - Témoins fragiles et fausses pistes
Liste des notes
Cahier d’illustrations
Introduction
Roswell : serpent de mer ou tournant du millénaire ?
L’accident supposé d’un ovni en 1947 près de Roswell, Nouveau Mexique, est peut-être le dossier le plus connu, mais aussi le plus polémique de l’ufologie mondiale. Il est même devenu un thème de plaisanterie, dont s’est servi le Président Barack Obama, s’adressant à Donald Trump en 2011 lors du dîner annuel des correspondants de presse à Washington. Son acte de naissance, que Trump avait mis en doute, étant confirmé, Obama avait conseillé à Donald Trump de s’attaquer à des questions sérieuses, telles que : « A-t-on vraiment marché sur la Lune, et que s’est-il passé à Roswell ? » Toute la salle, sauf Trump, avait bien ri.
Alors, le « crash de Roswell » n’est-il plus, aujourd’hui, qu’un serpent de mer, ou est-il au contraire un événement d’une portée considérable que l’on cache encore au public ?
En fait, Roswell est le dossier « ufologique » sur lequel les enquêteurs ont réuni le plus grand nombre de témoignages, après des années d’enquêtes. Il manque encore une preuve décisive, telle qu’un débris de l’engin qui aurait été conservé secrètement par un témoin. Plusieurs cas de ce genre ont été présentés, mais qui n’ont pas convaincu. Cependant, le dossier ne cesse de se consolider car de nouveaux témoins ont encore été retrouvés ces dernières années, qui permettent de reconstituer de manière précise et crédible le film de l’événement.
L’enjeu est d’une portée considérable : si les enquêteurs arrivent à démontrer avec certitude que l’armée américaine avait découvert et récupéré en grand secret, en 1947, un appareil d’origine non-humaine, et les cadavres de ses occupants, il serait alors prouvé que nous ne sommes pas seuls, et que nous avons été visités par au moins une autre civilisation.
Ce serait la fin de cette politique du secret, non seulement sur Roswell mais aussi, sans doute, sur de nombreuses observations d’ovnis accumulées depuis des années. Aujourd’hui encore, la politique du secret sur les ovnis reste la « religion » officielle aux Etats-Unis et dans d’autre pays. Mais pas tous. Des voix s’élèvent, de plus en plus nombreuses de par le monde, et notamment en France, pour la critiquer et la mettre en doute. Voyons au moins, dans ce livre, s’il y a des arguments vraiment solides sur le « crash » d’un ovni à Roswell.
Rappelons l’événement initial. Le 8 juillet 1947, un communiqué de presse de la base des bombardiers « atomiques » de Roswell, au Nouveau-Mexique, avait annoncé la découverte d’un de ces mystérieux « disques volants » que l’on voyait un peu partout, mais la nouvelle avait été démentie le soir même par le quartier général de la Huitième Armée aérienne au Texas. Ce n’était qu’une regrettable confusion avec un …ballon météo !
Cette explication était presque aussi incroyable que l’annonce elle-même de la découverte d’un ovni. C’était au milieu de la première grande vague d’observations de « soucoupes volantes », très commentée dans la presse, mais la réputation de l’armée était telle à l’époque que tout le monde avait accepté ce démenti insolite, et l’histoire avait été enterrée pour trente ans. Cependant, elle a refait surface dans les années 80 et 90, lorsque des enquêteurs ont commencé à retrouver des témoins, qui sont devenus de plus en plus nombreux au fil des années, confirmant l’accident d’un ovni dans la région de Roswell, et sa récupération en grand secret par l’armée.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Beaucoup de gens se souviennent seulement du film étrange de l’autopsie supposée d’un « extraterrestre de Roswell », diffusé en 1995 dans le monde entier, mais vite dénoncé comme un canular. D’un autre côté, l’explication militaire du communiqué de presse en 1947 - une confusion avec un ballon météo ! - paraissait de plus en plus douteuse, et le Pentagone a alors « révélé la vérité ». Ce n’était pas un ballon météo, mais une grappe de ballons météo ! On l’avait cachée au public à l’époque, a-t-on expliqué, car c’étaient des essais très secrets pour détecter dans l’atmosphère les futurs essais atomiques soviétiques. Curieuse explication – une vingtaine de ballons, ce sont toujours des ballons – mais on l’a crue aussi, d’autant que le Pentagone l’a documentée dans un gros livre d’un millier de pages, publié en 1995. J’ai bien étudié cet ouvrage, avec des collègues enquêteurs américains, et j’expliquerai pourquoi, selon nous, cette nouvelle explication ne tient pas.
Il y avait un autre problème : plusieurs témoins de l’époque croyaient avoir vu des cadavres d’êtres non-humains, sur le terrain et sur la base de Roswell. Le Pentagone a « expliqué» cela aussi, dans un second livre publié en 1997. En fait, ont-ils justifié, ces témoins avaient sans doute vu des mannequins en bois pour essais de parachutes. Or ces essais avaient eu lieu des années plus tard et, cette fois, les médias, même aux Etats-Unis, ont un peu renâclé.
Ces dernières années, d’autres explications ont été avancées, certaines franchement comiques. Par exemple, que le crash de Roswell avait été un canular monté par Joseph Staline pour faire peur aux Américains ! Oui, on a osé écrire cela dans un livre américain publié en 2011. Je propose, dans ce nouveau livre, de démontrer en quoi le dossier du crash d’un ovni à Roswell est de plus en plus solide, soixante-dix ans plus tard, avec de nombreux témoins, crédibles et convergents.
Maison des mines Salle Nicole 270 rue St Jacques Paris 5e,