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N° 4 Ovnis & Conscience Novembre 2015
La Gazette
des Mousquetaires de l’Ufo
Echanges de points de vue
Avec Philippe Solal
Numéro 4 – Novembre 2015 (g.coatanroch@orange.fr)
Bonjour à tous,
Vous avez certainement lu et aimé les aventures des Pieds Nickelés et même celles de Tintin et Milou ? Alors vous aimerez les fuites et aventures des Mousquetaires de l’Ufo que d’autres s’efforcent à faire porter un adjectif issu du bout de leurs idées et qui condamne par contumace leurs hypothèses et pamphlets : Rocambolesque. Libre à eux pour les prendre pour des docteurs Méduse, ils ne cherchent pas à plaire ni à se censurer !
J’ai mis mon crayon ou plutôt mon clavier à leur service afin que tous en prennent pour le meilleur ou pour le pire mais il qu’il soit nécessaire de savoir qu’ils tutoient constamment le meilleur à chaque échange.
Toujours dans un style vivant, enlevé, sans être toutefois prolixe, envahissant, laissant à chacun son libre arbitre, avec souvent de la poésie, de la musique, et oui, pourquoi pas, sans démesure… quoique parfois… heu… et sans caricature, afin de discuter le bout de gras sur les choses qui nous intéressent, avec aussi l’esprit des forts en gueule, ils sont comme ça.
Pourquoi cette Gazette ?
Pour mes archives en premier et pour mon moi, et pour mon soi, les pauvres, et tout le reste me concernant j’ai dit, en premier. Parce que je trouve ces échanges extrêmement intéressants et il serait dommage de ne pas en faire un concentré d’idées consultables pour ceux qui ne savent pas ou se font des varices au cerveau pour tenter de comprendre. Tout n’est peut-être pas vérité mais toute information est bonne à prendre.
C’est par cette voie que commence le commencement même s’il est difficile à ingurgiter.
Je souhaite que chacun y trouve bon œil et bon pied, l’escalade du savoir est toujours difficile à grimper et selon la formule de ma profession :
« Ce qui n’est pas écrit n’existe pas »
Mis à part… les mystères certainement existants des Univers s’il y en a plusieurs en bulles, millefeuilles ou autres.
Si ceci vous plait ou vous rend service, bonne lecture.
Guy Coatanroch
2015/11/05 à 18h53, Gérard Deforge a écrit :
… je crois avoir compris que Philippe Solal correspond maintenant avec la liste, et qu'il y a de bonnes nouvelles au niveau de l'organisation du LAM.
2015/11/07 à 17h40, Philippe Solal a écrit :
… (à la)… conférence de Bordeaux sur ce thème, qui s’est produite hier soir,
Je ne comptais pas dévoiler l’approche qui est la mienne car je la trouvais inaudible et trop agressive pour le grand public, mais finalement je l’ai développé et à ma grande surprise le public était conquis et beaucoup m’ont dit que c’est ce qu’ils pensaient eux aussi. Certains ont même fait le lien avec le récit des NDE (tabou des tabous) alors que je n’en avais pas parlé ! Bref, quelle surprise pour moi. Le phénomène OVNI n’a strictement rien à voir avec une question de technologie, strictement rien, et beaucoup commencent à comprendre sa relation à la spiritualité.
2015/11/09 à 17:20, Gilles Lorant a écrit :
Bonjour Philippe,
Ce qui vient de ma part ne doit pas être considéré majeur ou prioritaire, juste de la réflexion ou de l’info pouvant alimenter un éventuel débat de gens intéressés par le sujet.
A de rares exceptions près, mes mails sont alors adressés par défaut à toute la tribune, sans nécessairement appeler une réponse.
Cependant, votre affirmation m’interpelle : depuis 2006, année de mes premiers échanges avec les « mousquetaires de l’étrange » (mes premiers confidents Jean Claude Venturini, Georges Metz et Gérard Deforge, fondateurs de cette tribune), je ne cesse de rabâcher l’importance qu’a la conscience dans le phénomène Ovni.
Au point que cela peut susciter une réserve vis-à-vis des témoignages « classiques » des physiquement contactés dont les mousquetaires sont coutumiers : « Gilles nous parle de son monde intérieur, certes intéressant, mais c’est une approche seulement indirecte de l’ufologie »
Pourtant, cela débouche de temps en temps sur de vrais contacts, très enrichissants, mais qu’on pourrait presque, vu de l’extérieur, cataloguer de « paranormaux ».
Présenter le phénomène ovnien comme un fait de société est beaucoup plus confortable parce que l’argumentation peut s’ancrer sur ses aspects socio économiques et culturels, qui plus est, aptes à faire s’interroger les autorités tant au niveau psycho social que sécuritaire.
Mais, tel que je vis le phénomène, l’affaire va beaucoup plus loin : elle nous montre, par ses bizarreries, et surtout les messages, le lien entre notre condition incarnée ici et une autre, au-delà du périmètre des sciences.
Je ne parle même pas de connaissances, mais plutôt d’approche plus universelle.
Par exemple, l’intelligence qui est derrière le phénomène Ovni relève d’une conscience montrant la place du vivant (quel qu’il soit) dans l’univers élargi à toutes ses dimensions, bien au-delà du techniquement mesurable à tel point que j’ai souvent affirmé dans cette tribune des choses du genre : « l’univers est la manifestation matérialisée d’une méta conscience (*1) de tout ce qui vit et qui a besoin pour exister d’expérimenter, apprendre au travers de divers états.
Réciproquement, les diverses parties localisées en états différents de cette conscience structurent indirectement leur support matérialisé dans ce but, c'est-à-dire, finalement l’univers lui même.
Il n’existe donc pas indépendamment de la conscience, il est un reflet atemporel auto généré, en permanente évolution, dont la convergence est l’unicité des parties et états en un point sans géométrie ni temps.
Dans ce cas, toutes nos lois physiques ne peuvent qu’être incomplètes dans le meilleur des cas parce qu’elles se résument à une seule au niveau de la strate « information pure » (sans support matériel) : l’auto évolution vers l’immatériel atemporel, qu’on appelle ici, à tord, le néant».
(*1) : Je ne parle pas de Dieu, parce que je ne sais pas dire ce que c’est, mais certains appellent cette méta conscience comme cela… pourquoi pas si cela facilite la compréhension (mais la réduit peut-être).
Alors, j’ai quelques fois dis à leur intention : « dans ce cas, Dieu, c’est nous, du moins nous en sommes une infime partie au regard de notre propre méta conscience et de l’incommensurable diversité des autres consciences de l’univers, mais cette partie est aussi importante que tout le reste réuni et ce raisonnement qualitatif est applicable à tout ce qui vit».
Ce n’est pas un raisonnement spéculatif de ma part, j’ai de bonnes raisons de penser cela et nous en reparlerons si vous le souhaitez : il me faudra me présenter…
Oui, nous sommes des êtres d’essence spirituelle dont la présence ici est volontaire et délibérée dans un monde qui n’est qu’un reflet matérialisé d’une réalité beaucoup plus vaste.
Et cette réalité est habitée par d’autres êtres conscients… qui nous rendent visite.
Evidement, je comprends la suspicion de ceux qui pensent qu’il n’est pas utile d’aller chercher la source des visiteurs si loin : l’univers matériel connu est déjà si vaste…
Il est vrai que dans mon raisonnement, la frontière entre les mondes éthérés et le notre est assez floue… c’est à se demander si je ne parle pas des esprits et autres trucs de spirites et médiums.
Eh bien, la mécanique quantique ouvre la voie : notre monde matériel manque singulièrement de consistance à l’échelle de l’infiniment petit… il devient même carrément illusoire puisque tout se ramène à de l’énergie, plus ou moins potentielle !
Tandis qu’à l’échelle infiniment grande de l’univers, les distances deviennent carrément rédhibitoires pour voyager de manière « tôles et boulons », c'est-à-dire avec toutes les contraintes logistiques.
Pourtant, les deux échelles appartiennent au même monde, bâti à partir des mêmes lois, qu’on peut raisonnablement penser cohérentes.
Or les deux échelles ne se rejoignent en termes de lois physiques qu’à leurs extrémités infinies : par le néant.
Et les témoignages sur les ovnis parlent bien des variations d’échelles lors d’apparition et disparition d’engins.
Comme si la cohérence de l’infiniment petit et de l’infiniment grand en un même ensemble de lois était mise en œuvre par nos visiteurs.
Là encore, la mécanique quantique donne une piste : les particules (jusqu’ici essentiellement les photons, mais applicable à toutes particules, bosons inclus) semblent interagir avec l’observateur pour « choisir » dans quel état se manifester (onde ou particule) avant la mesure.
Tout se passe comme si la conscience de l’expérimentateur n’était pas neutre mais jouait au moins le rôle d’un catalyseur.
Cela peut-il déboucher sur la possibilité d’avoir des engins conçus pour, non pas se déplacer seulement spatialement, mais aussi dans des échelles (voir plus) différentes avec une « matière » réagissant (obéissant ?) à la conscience ?
Certains ovnis seraient-ils des transmutateurs d’états, quasi prothèses prolongeant la volonté des occupants au travers de mondes aux substrats « matière énergie information » différents ?
Mais alors, la psyché des occupants devrait prendre une place prépondérante dans ces éventuels voyages au coeur des substrats de l’univers !
Les émotions y deviendraient des scories polluantes, les arrières pensées des conseillers déviants, au regard d’un principe universel d’évolution conscientisée comme je le prétends plus haut.
Tout se tiendrait alors : la spiritualité (auteur de vue dans l’abnégation) serait le carburant de l’intervention sans émotion auprès d’autres êtres spirituels… nous, bien englués dans la matière.
Si nous coupons notre lien avec notre spiritualité, nous coupons le lien avec ceux qui s’en servent pour nous contacter : au moins une partie du phénomène ovnien est une interaction subtile à ce niveau là, et non pas une ingérence dans notre espace aérien.
Cela veut dire qu’au moins inconsciemment (un lien avec notre méta conscience, non incarnée ?), nous sommes demandeurs de ces contacts !
Comme par hasard, c’est au moment où les sociétés occidentales, détentrices d’un savoir puissamment destructeur, se détournent des religions, changent de repères et affrontent les détenteurs d’un ordre ancien bâti sur l’obéissance aveugle en un dieu hérité d’anciennes croyances.
Si nous coupons notre lien avec notre spiritualité… nous nous en remettons à ceux qui n’en ont pas et qui veulent faire de la vraie ingérence sous le prétexte d’aider à nous adapter.
Je suis réservé quant aux religions établies par des siècles de connivences d’intérêts… mais gare à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
Voilà ce que je pense, cher Philippe, et je crois que cela va dans votre sens.
Amitiés, Gilles.
2015/11/09 à 23h08, Philippe Solal a écrit :
Cher Gilles,
Votre message me fait très plaisir et je souscris totalement à l’analyse que vous développez dans votre mail. Mon message précédent était un peu “brut” car il suivait l’intense moment que j’ai passé à Bordeaux lors du Repas ufologique avec un public qui m’a écouté avec une attention comme je n’en avais pas rencontré jusque là, alors même que je ne comptais pas dévoiler ma pensée. Je ne pensais pas que les personnes présentes seraient en mesure d’écouter une intervention qui parle de spiritualité et je me suis bien trompé car j’ai pu aller au-delà de ce que je croyais.
Votre cheminement est très très proche du mien, et je me permets de l’exposer ici en des termes que je n’ai jamais rendus publics, mais après m’avoir lu je pense que vous comprendrez pourquoi j’ai décidé d’arrêter d’écrire ou de faire des conférences sur le sujet OVNI, car je pense que ces idées ne sont pas encore audible par nos concitoyens même si certains commencent à le comprendre. Voici un résumé de ce cheminement, qu’il faut prendre pour ce qu’il est, mon propre cheminement :
Ce qui se manifeste dans le phénomène OVNI n’est pas une intelligence extra-terrestre venue d’une autre planète au sein de véhicules technologiques. L’univers est très vaste et de telles intelligences existent probablement, il serait très hasardeux de le nier, mais ce ne sont pas elles qui se manifestent dans cette problématique car le phénomène OVNI a un lien très étroit avec nous et ce qui se manifeste en lui nous connaît très très bien. Cette affirmation n’implique aucun réductionnisme psychologique (au sens de: tout est dans la tête du témoin, ce sont des hallucinations) car un tel réductionnisme raisonne dans un cadre matérialiste et objectiviste (= le monde phénoménal existe en soi et par soi).
Ce qui dévoile dans le phénomène OVNI est bien plus merveilleux et n’ouvre pas au réductionnisme socio psychologique (cadre matérialiste) mais à une métaphysique de l’âme (cadre idéaliste).
Quel est ce cadre ? Celui qui nous apprend que le monde perçu, le monde de la matière, est une création collective car la conscience de l’observateur intervient dans ce qui lui apparaît comme objet. C’est là la leçon de la physique des particules (physique quantique) qui débouche de manière inéluctable sur une physique de la conscience et de l’information. Quelle est la nature de l’information qui sous-tend les manifestations du monde matériel ? Ce n’est pas des algorithmes (chaîne d’instructions) comme le pensaient Richard Feynman ou Maurio d’Ariano (école de Pavie) car le modèle de “l’univers ordinateur quantique” nous replace dans un matérialisme un peu plus sophistiqué (la matière étant ici présentée de manière plus abstraite comme de l’information), matérialisme qui oublie le principal : le rôle de la conscience. Cette information n’est pas non plus constituée d’essences mathématiques dont on ne voit pas comment elles pourraient, dans leurs interactions avec la conscience, produire le champ phénoménal. C’est la voie Max Tegmark (le cosmologiste) qui est encore un matérialisme.
Ces informations sont des intentions, un vouloir collectif. Je sais que cela peut paraître invraisemblable (et surtout “tabou” chez de nombreux physiciens) mais lorsqu’un système physique développe une certaine entropie (par exemple des boules de billard dont le mouvement finit par être totalement désordonné et indéterministe), la conscience et les intentions d’un observateur peuvent remettre de l’ordre (néguentropie), ce qui n’est qu’une manière de dire que la conscience peut agir sur la matière. L’effet ici est faible et se perçoit beaucoup plus au niveau du comportement d’une particule; On dit dans ce cas que la conscience “prend le relais” de la mécanique (on = Wheeler, Penrose, Bohm, Guillemant et bien d’autres)
Toutefois si le monde perçu est bien une co-création, ce n’est pas celle du moi conscient (nous n’avons pas conscience de “vouloir” le monde tel qu’il se manifeste dans notre perception). Cette co-création nous échappe car elle provient d’une partie de nous qui est voilée et que l’on nomme l’Inconscient. Le réel voilé, au sens de Bernard d’Espagnat est en nous, et nous avons là le cadre théorique qui permet de comprendre ce qui se manifeste dans le phénomène OVNI car les 3 clefs sont :
- une physique de la conscience
- une physique de l’information
- une métaphysique de l’Inconscient
Cet Inconscient, Carl Jung, à la suite des traditions orientales (Védas, Hindouisme) l’a appelé le Soi. Ce terme est une commodité terminologique pour désigner ce qui en nous est voilé mais dépasse infiniment en quantité d’information produite et connue ce que le moi (la conscience) connaît car celle-ci n’est qu’une petite lumière qui balaie durant sa vie une quantité limitée d’information. De fait, nous ne sommes pas double mais triple :
- une partie de notre psyché est chevillée au corps, en adhérence complète avec les impulsions du corps. Cette partie qu’on pourrait appeler “l’anima” (car elle fait référence à nos comportements instinctuels les plus proches de ce qui régule la vie animale) nous est en partie inconsciente. Nous connaissons bien certains de ses processus (conscience d’une pulsion sexuelle, de la faim, de la digestion) quand beaucoup d’autres échappent à la conscience (circulation du sang, fonctions organiques qui font la “vie du corps”).
- une partie est consciente : le moi, avec ses exigences, sa morale, sa rationalisation de ce qui est perçu. Le moi n’est qu’un petit éclairage qui ne garde en souvenir que ce qui est nécessaire pour gérer et s’adapter à l’instant présent.
- une partie totalement voilée, située hors espace temps, qui contient l’information de manière non séquentielle, c’est-à-dire non temporelle, car le temps n’est que le balayage par la conscience d’une portion limitée d’informations qui apparaît à la conscience sous la forme du “monde phénoménal”. C’est notre part spirituelle, notre “part divine” comme l’écrivait Aimé Michel. Elle est éternelle car hors du temps.
Ce n’est qu’après avoir rappelé tout cela qu’on peut comprendre (à mon sens) ce qu’est le phénomène OVNI et je vous demande de bien vouloir être très attentif à ce qui suit (pardon pour cette remarque très didactique) car c’est là où tout se joue.
- la psychanalyse freudienne a bien décrit ce qui se passe entre notre conscience (le moi) et notre part animale (l’anima) : quand une pulsion est refoulée (rejetée hors de la conscience parce que le désir qui s’y rattache heurte nos interdits moraux par ex.), il arrive dans certains circonstances que le contenu refoulé fasse retour: on parle du “retour du refoulé”. Le désir refoulé fait retour sous une forme trompeuse, sous un masque. Il est codé, masqué, voilé. Il se “fait passer pour” car c’est un simulacre qui s’inscrit dans le corps. Ainsi les hystériques du début du XXe siècle étaient-elles qualifiées de “comédiennes” car ce dont elles prétendaient souffrir n’était pas confirmé par un examen physiologique. Elles prétendaient souffrir de paralysie du bras alors que l’examen neurologique ne révélait aucune lésion. Elles prétendaient souffrir de troubles oculaires (cécité partielle) alors que l’oeil n’avait rien etc.
Le symptôme se faisait passer pour une maladie organique, mais il n’en était qu’un simulacre.
En outre le symptôme se déplace (il change de sémiologie d’une période à l’autre), il capte les éléments culturels de son temps pour s’habiller. Surtout, il se présente sous une forme insolite totalement incompréhensible pour celui qui en est affecté. C’est l’irruption d’une conduite insolite au sein de la conduite normée, logique et raisonnée d’une personne. C’est, par exemple, cette femme qui se met à avoir un tic ridicule et incompréhensible qu’elle ne comprend pas (claquement de langues compulsifs), ou bien qui se met a avoir peur de manière irraisonnée pour les fruits rouges (phobie) ou qui doit faire des rituels incompréhensibles avant d’aller dormir (les fameux “TOC”). C’est là l’irruption d’un “festival d’absurdités” au sein de la vie d’une personne avec matérialisation (inscription sur le corps) d’un désir refoulé qui fait retour sur une forme insolite.
Ce que je viens de décrire est le moteur de la problématique OVNI, non plus dans la relation de la conscience au corps (Moi/anima) mais cette fois dans la relation du Soi au Moi, c’est-à-dire dans la relation de la conscience a sa part créatrice. Depuis le début de la Révolution industrielle et plus encore avec le positivisme, l’Occident a totalement oublié sa dimension spirituelle, sa part sacrée (ce que ni Descartes ni Newton n’avaient fait). Celle-ci a été refoulée à travers un triple matérialisme :
- le matérialisme dialectique (marxisme)
- le matérialisme du capitalisme (le sens de la vie est dans la circulation des échanges et le profit matériel)
- le matérialisme scientifique : seule la matière existe et l’esprit n’est qu’une production seconde du cerveau
Le phénomène OVNI a pour origine un refoulé qui fait retour, l’oubli de notre part spirituelle. Il est bien matériel car il prend sa source dans la part de nous-même qui produit collectivement (par son vouloir) le monde phénoménal. Rien d’autre que ce qui produit le monde phénoménal ne pouvait à ce point subvertir les lois de la physique, comme les OVNIS nous le montrent. En d’autres termes : pour subvertir avec autant de facilité les lois de la physique que le font les OVNIS, il faut être “créateur” de ces lois. Car le moi n’est pas chez lui dans ce monde. Il est le locataire d’un monde qui a été voulu par une instance supérieure en lui, sa part divine.
Le refoulé fait retour en utilisant la grammaire de l’inconscient (celle qui s’exprime dans le rêve et le symptôme): métonymie, déplacement, condensation, calembours, rébus incarnés etc. Car les RR3 et les RR4 sont strictement parlant des rêves incarnés, des rêves matérialisés et il ne s’agit pas ici d’une comparaison mais d’une affirmation à prendre au sens littéral. La manifestation (RR3) ici est strictement isomorphe au processus qui déclenche pour nous les rêves, la nuit. Le refoulé fait retour en puisant des images de la veille (univers culturel, personnel ou trans-culturel) et s’appuie sur le simulacre du vaisseau spatial (l’OVNI) car c’est par la technologie que s’est opéré cet oubli spirituel. En quelque sorte c’est par où l’oubli s’est effectué que ce qui est oublié fait retour. L’OVNI est bien matériel mais c’est un simulacre, une forme-pensée. Il ne vient pas d’une autre planète par quelque trou de ver ou autres.
Notre Soi pointe, dans ses manifestations, nos angoisses les plus fortes, tout en nous mettant en garde:
a) la folie du nucléaire
b) la destruction de l’environnement naturel par deux siècles d’industrialisation forcenée
c) le danger du transhumanisme (c’est là le vrai sens des scènes angoissantes de manipulations génétiques dans les récits d’abductions) car nous sommes maintenant capables de toucher au génome à bas coût.
Comme dans le cas de la névrose (relation Moi/anima), le symptôme circule aussi dans ce qui se manifeste entre le Soi et le Moi.
Enfin, qu’est-ce que le Soi ? Il n’est Inconscient que par rapport au Moi. En réalité, il est Pleine Conscience, accès à l’information totale, hors-espace-temps. Il est composé de strates (il y a une part préconsciente qui est composé de figures archétypales et de tous les souvenirs de notre vie dont le moi ne garde que les plus nécessaires à l’action présente). La Vie du Soi, on la connaît grâce aux récits des NDE, qui se multiplient grâce au progrès des techniques de réanimation depuis la fin des années 70. Car si l’OVNI est la voie du symptôme et du simulacre, la vérité de ce qui se cache derrière le phénomène nous est livrée par le récit des NDE et c’est là où tout se joue. Dans les NDE, le Moi réintègre le Soi (l’expérienceur se dit toujours accueilli par une entité qui le connaît très bien, qui l’enveloppe de son amour et le guide). Le moi se voit révéler l’information totale de manière simultanée (élargissement du champ de conscience), sans passer par la séquentialité de l’appréhension de l’information dans le temps. Nous ne sommes plus alors dans l’oubli mais dans le ressouvenir. Il n’y a plus besoin de symptôme (l’OVNI et autres archétypes) car le Moi se retrouve “chez lui”.
Pour terminer, il faut préciser qu’il ne faut pas considérer Le Soi, le moi et l’anima comme des parties distinctes. Même si il nous arrive d’éprouver en nous une certaine dualité, quand les exigences du corps s’opposent à celle de la raison, il ne viendrait jamais à l’idée de quelqu’un de dire “mon corps ce n’est pas moi”. Notre corps, c’est nous, aussi. De même pour la relation entre le Soi et le moi. Quand les exigences du Soi sont distinctes du moi, il ne faut pourtant pas considérer celui-ci comme quelque chose de différent car le moi procède du Soi, c’est sa partie incarnée, dans l’espace-temps, dans l’existence. Nous ne sommes pas doubles mais triples, et cela, la pensée ésotérique et orientale l’a compris et dit depuis la plus haute antiquité.
Nous avons perdu notre connexion au Soi (contrairement à l’Hindouisme ou au shamanisme) et celui-ci s’est rappelé à nous à travers les voies de la division et du symptôme, la voie du simulacre.
Voilà ce qu’est le phénomène OVNI et tout ceci est parfaitement incommunicable au grand public car cette explication brise un rêve (le rêve technologique). Il touche au refoulé (l’inconscient) et lorsqu’on touche au refoulé le moi se défend toujours de ses constructions afin de ne pas subir le danger d’une...décompensation.
C’est la raison pour laquelle je n’écrirais plus sur les OVNIS et ne communiquerait plus du tout sur le sujet. Je vais totalement me retirer de la “scène ufologique”.
Merci de m’avoir lu et, à défaut de porter crédit à ce que je viens d’écrire, d’avoir pris connaissance de ma démarche et de mon parcours.
Bien amicalement, Philippe
2015/11/10 à 00h21, Daniel Hofnung a écrit :
Bonjour à tous,
Je me joins à cette discussion, car, moi qui étais influencé par le matérialisme, la découverte du phénomène OVNI m'a amené à prendre d'autres chemins. La première "révélation", c'est en lisant le témoignage de Roro dans LDLN en 2006 que j'ai "appris" que le corps n'était que l'enveloppe, que le plus important était l'âme qui l'habitait et qui restait ensuite. Dans ma jeunesse, j'avais un temps balancé dans ce sens, mais mes lectures scientifiques (je suis ingénieur) on vite fait de balayer tout cela. Il y avait donc un autre niveau au dessus du niveau matériel que nous percevons et au sein duquel nous évoluons. Ceci a énormément de conséquences : le fondamental n'est sans doute pas là où nos sens nous renseignent, il est peut-être à cet autre niveau, supérieur. Et ces êtres plus avancés l'ont probablement, au moins pour une partie sans doute importante d'eux, compris. J'ai terminé le 4° livre d'une série autour de la découverte d'une cavité souterraine sous le mont Bucegi, en Roumanie, où se trouvent des projections holographiques témoignant d'une civilisation très avancée, ayant semble-t-il quitté la Terre au V° siècle. Je vous en parlerai en principe au cours d'un prochain repas. Un aspect que je n'aborderai sans doute pas : la remise d'anciens parchemins tibétains, (2° tome, et 4° pour la traduction) contenant cinq enseignements essentiels.
Le deuxième enseignement dit "always be carefull that any aspect of reality, just as we look upon it, will be revealed to us exactly in the same manner afterwards" [prends garde au fait que tout aspect de la réalité, dès que tu l'observes, sera révélé ensuite à toi exactement de la même manière]
Le fait d'observer révèle la réalité (ceux qui connaissent la physique quantique ne seront pas surpris : le fait d'observer une onde fait apparaître la particule qui en est l'autre aspect, qui restera particule). Celle-ci n'a pas de réalité matérielle si on ne l'observe pas.
Le commentaire indique que "nous créons notre propre univers où nous vivons, notre propre monde".
La conscience révèle la matière, elle nous permet de faire notre expérience dans la matière.
Nous sommes ici non du point de vue de la conscience individuelle, mais collective, notre monde comme création collective d'une multitude de particules de créateur, de "Dieu" si on veut l'appeler ainsi.
Bien sûr, ceci est très "contre-intuitif", mais cela permet de comprendre beaucoup de choses, dont le phénomène OVNI, qui doit être perçu à différents niveaux de réalités, et non à nos seules "3 dimensions" de la matière.
Amicalement, Daniel
2015/11/10 à 12h34, Gilles Lorant a écrit :
Bonjour Daniel,
Je me suis permis de marquer en rouge une phrase dans ton texte.
Et j’invite Philippe d’assister en auditeur libre à la séance de « Ovni-Paris » qui se tient à partir de 19h00 tous les premiers mardi du mois à la cafétéria Casino de La Défense (premier étage du centre commercial « les 4 temps »).
Dans la présente liste d’adresses, les membres de cette association :
- Guy Loterre, responsable,
- Patrice Galactéros, Web Master,
- Moi-même, en charge de la régie son,
Il manque Nikos, chroniqueur des nouvelles parues dans les médias durant le mois écoulé.
Amitiés, Gilles.
2015/11/10 à 12h57, Gilles Lorant a écrit :
Bonjour Philippe,
Votre mail est aussi long que le mien et aborde autant d’idées… qui méritent bien qu’on s’y penche.
Pour clarifier ce genre d’échanges, j’ai l’habitude de répondre dans le texte, pour coller précisément à chacune d’entre elles ; n’y voyez aucune forme d’autoritarisme de ma part.
Amitiés, Gilles.
2015/11/09 à 23h08, Philippe Solal avait écrit :
Cher Gilles,
Votre message me fait très plaisir et je souscris totalement à l’analyse que vous développez dans votre mail. Mon message précédent était un peu “brut”car il suivait l’intense moment que j’ai passé à Bordeaux lors du Repas ufologique avec un public qui m’a écouté avec une attention comme je n’en avais pas rencontré jusque là, alors même que je ne comptais pas dévoiler ma pensée. Je ne pensais pas que les personnes présentes seraient en mesure d’écouter une intervention qui parle de spiritualité et je me suis bien trompé car j’ai pu aller au-delà de ce que je croyais.
… Ouf !... J’ai eu peur d’avoir répondu à une affirmation pleine d’idées préconçues (ne tenant pas assez compte de la multitude des témoignages) comme on en voit tant avec les guerres de clochers, ce qui me semblait incompatible avec l’objectivité de la pensée puissante et profonde à laquelle vous avez habitué vos lecteurs.
Votre cheminement est très très proche du mien, et je me permets de l’exposer ici en des termes que je n’ai jamais rendus publics, mais après m’avoir lu je pense que vous comprendrez pourquoi j’ai décidé d’arrêter d’écrire ou de faire des conférences sur le sujet OVNI, car je pense que ces idées ne sont pas encore audible par nos concitoyens même si certains commencent à le comprendre.
Merci au nom de tout le monde, c’est là l’un des objectifs de cette tribune : un terrain d‘essai pour aiguiser le septième sens dont je parlais précédemment, par la confrontation critique avec ce microcosme qui me semble représentatif des divers courants et sensibilités.
Utile pour des gens qui veulent tenir un rôle public sur ces sujets, maintenant ou plus tard.
Voici un résumé de ce cheminement, qu’il faut prendre pour ce qu’il est, mon propre cheminement :
Ce qui se manifeste dans le phénomène OVNI n’est pas une intelligence extra-terrestre venue d’une autre planète au sein de véhicules technologiques. L’univers est très vaste et de telles intelligences existent probablement, il serait très hasardeux de le nier, mais ce ne sont pas elles qui se manifestent dans cette problématique car le phénomène OVNI a un lien très étroit avec nous et ce qui se manifeste en lui nous connaît très très bien. Cette affirmation n’implique aucun réductionnisme psychologique (au sens de: tout est dans la tête du témoin, ce sont des hallucinations) car un tel réductionnisme raisonne dans un cadre matérialiste et objectiviste (= le monde phénoménal existe en soi et par soi).
Ce qui dévoile dans le phénomène OVNI est bien plus merveilleux et n’ouvre pas au réductionnisme socio psychologique (cadre matérialiste) mais à une métaphysique de l’âme (cadre idéaliste).
Quel est ce cadre ? Celui qui nous apprend que le monde perçu, le monde de la matière, est une création collective car la conscience de l’observateur intervient dans ce qui lui apparaît comme objet. C’est là la leçon de la physique des particules (physique quantique) qui débouche de manière inéluctable sur une physique de la conscience et de l’information. Quelle est la nature de l’information qui sous-tend les manifestations du monde matériel ? Ce n’est pas des algorithmes (chaîne d’instructions) comme le pensaient Richard Feynman ou Maurio d’Ariano (école de Pavie) car le modèle de “l’univers ordinateur quantique” nous replace dans un matérialisme un peu plus sophistiqué (la matière étant ici présentée de manière plus abstraite comme de l’information), matérialisme qui oublie le principal : le rôle de la conscience. Cette information n’est pas non plus constituée d’essences mathématiques dont on ne voit pas comment elles pourraient, dans leurs interactions avec la conscience, produire le champ phénoménal. C’est la voie Max Tegmark (le cosmologiste) qui est encore un matérialisme.
Absolument d’accord avec vous !
Ces informations c’est des intentions, un vouloir collectif. Je sais que cela peut paraître invraisemblable (et surtout “tabou” chez de nombreux physiciens) mais lorsqu’un système physique développe une certaine entropie (par exemple des boules de billard dont le mouvement finit par être totalement désordonné et indéterministe), la conscience et les intentions d’un observateur peuvent remettre de l’ordre (néguentropie), ce qui n’est qu’une manière de dire que la conscience peut agir sur la matière. L’effet ici est faible et se perçoit beaucoup plus au niveau du comportement d’une particule; On dit dans ce cas que la conscience “prend le relais” de la mécanique (on = Wheeler, Penrose, Bohm, Guillemant et bien d’autres)
Nous sommes bien sur la même longueur d’onde.
Et je vous ferais remarquer que je suis parvenu à des conclusions similaires par introspection dirigée avec l’aide de… disons… visiteurs, localement indépendants de moi.
« Localement » dans notre référentiel « Espace x Temps », parce que j’ai pourtant l’impression de les avoir toujours connus : eux et moi, c’est pareil dans leur niveau de réalité.
Mais je ne suis pas plus privilégié qu’un autre, peut-être seulement un peu plus « conscient », grâce à eux, que la majorité des gens… mais c’est déjà assez pour responsabiliser et oser dire les choses.
Toutefois si le monde perçu est bien une co-création, ce n’est pas celle du moi conscient (nous n’avons pas conscience de “vouloir” le monde tel qu’il se manifeste dans notre perception). Cette co-création nous échappe car elle provient d’une partie de nous qui est voilée et que l’on nomme l’Inconscient. Le réel voilé, au sens de Bernard d’Espagnat est en nous, et nous avons là le cadre théorique qui permet de comprendre ce qui se manifeste dans le phénomène OVNI car les 3 clefs sont:
- une physique de la conscience
- une physique de l’information
- une métaphysique de l’Inconscient
Ces clés là sont occidentales, d’autres cultures parviennent même à se familiariser avec ces dimensions invisibles au point d’intervenir concrètement dans les affaires du monde.
Que ce soit collectivement (il existe de véritables « collèges invisibles » ) ou individuellement (ceux que j’appelle les « supra humains », ils existent, j’en ai rencontré un), ils restent très discrets.
Il ne s’agit pas là de sciences « occultes » à l’odeur nauséabonde comme on aime les imaginer, mais de gens bienveillants qui agissent discrètement et localement en faisant régulièrement ce qu’on pourrait appeler en occident des miracles tellement leur lien invisible avec le principe universel et leur mental sont forts.
Et ils communiquent aussi facilement et simplicité avec certains « visiteurs » qu’avec nous ici.
Cet Inconscient, Carl Jung, à la suite des traditions orientales (Védas, Hindouisme) l’a appelé le Soi. Ce terme est une commodité terminologique pour désigner ce qui en nous est voilé mais dépasse infiniment en quantité d’information produite et connue ce que le moi (la conscience) connait car celle-ci n’est qu’une petite lumière qui balaie durant sa vie une quantité limitée d’information. De fait, nous ne sommes pas double mais triple :
- une partie de notre psyché est chevillée au corps, en adhérence complète avec les impulsions du corps. Cette partie qu’on pourrait appeler “l’anima” (car elle fait référence à nos comportements instinctuels les plus proches de ce qui régule la vie animale) nous est en partie inconsciente. Nous connaissons bien certains de ses processus (conscience d’une pulsion sexuelle, de la faim, de la digestion) quand beaucoup d’autres échappent à la conscience (circulation du sang, fonctions organiques qui font la “vie du corps”).
- une partie est consciente : le moi, avec ses exigences, sa morale, sa rationalisation de ce qui est perçu. Le moi n’est qu’un petit éclairage qui ne garde en souvenir que ce qui est nécessaire pour gérer et s’adapter à l’instant présent.
- une partie totalement voilée, située hors-espace temps, qui contient l’information de manière non séquentielle, c’est-à-dire non temporelle, car le temps n’est que le balayage par la conscience d’une portion limitée d’informations qui apparaît à la conscience sous la forme du “monde phénoménal”. C’est notre part spirituelle, notre “part divine” comme l’écrivait Aimé Michel. Elle est éternelle car hors du temps.
Trois fois « oui » !
Ce n’est qu’après avoir rappelé tout cela qu’on peut comprendre (à mon sens) ce qu’est le phénomène OVNI et je vous demande de bien vouloir être très attentif à ce qui suit (pardon pour cette remarque très didactique) car c’est là où tout se joue.
- la psychanalyse freudienne a bien décrit ce qui se passe entre notre conscience (le moi) et notre part animale (l’anima): quand une pulsion est refoulée (rejetée hors de la conscience parce que le désir qui s’y rattache heurte nos interdits moraux par ex.), il arrive dans certains circonstances que le contenu refoulé fasse retour: on parle du “retour du refoulé”. Le désir refoulé fait retour sous une forme trompeuse, sous un masque. Il est codé, masqué, voilé. Il se “fait passer pour” car c’est un simulacre qui s’inscrit dans le corps. Ainsi les hystériques du début du XXe siècle étaient-elles qualifiées de “comédiennes” car ce dont elles prétendaient souffrir n’était pas confirmé par un examen physiologique. Elles prétendaient souffrir de paralysie du bras alors que l’examen neurologique ne révélait aucune lésion. Elles prétendaient souffrir de troubles oculaires (cécité partielle) alors que l’oeil n’avait rien etc. Le symptôme se faisait passer pour une maladie organique, mais il n’en était qu’un simulacre.
En outre le symptôme se déplace (il change de sémiologie d’une période à l’autre), il capte les éléments culturels de son temps pour s’habiller. Surtout, il se présente sous une forme insolite totalement incompréhensible pour celui qui en est affecté. C’est l’irruption d’une conduite insolite au sein de la conduite normée, logique et raisonnée d’une personne. C’est, par exemple, cette femme qui se met à avoir un tic ridicule et incompréhensible qu’elle ne comprend pas (claquement de langues compulsifs), ou bien qui se met a avoir peur de manière irraisonnée pour les fruits rouges (phobie) ou qui doit faire des rituels incompréhensibles avant d’aller dormir (les fameux “TOC”). C’est là l’irruption d’un “festival d’absurdités” au sein de la vie d’une personne avec matérialisation (inscription sur le corps) d’un désir refoulé qui fait retour sur une forme insolite.
Parmi les gens fidèles au groupe de discussions adressé par ce mail, figure une personne avisée qui me parait parfaitement apte à échanger avec vous sur ces considérations ; il s’agit de Pierre.
Bien que son travail ne lui laisse pas beaucoup le temps de flâner intellectuellement dans les diverses discussions du groupe, j’espère qu’il vous donnera son avis et ses remarques.
Ce que je viens de décrire est le moteur de la problématique OVNI, non plus dans la relation de la conscience au corps (Moi/anima) mais cette fois dans la relation du Soi au Moi, c’est-à-dire dans la relation de la conscience a sa part créatrice.
C’est peut-être ce qui fait la différence entre les occidentaux et les asiatiques : chez ces derniers, il y a une culture du bien être qui passe d’abord par le mental et l’esprit, au travers d’exercices quotidiens.
Depuis le début de la Révolution industrielle et plus encore avec le positivisme, l’Occident a totalement oublié sa dimension spirituelle, sa part sacrée (ce que ni Descartes ni Newton n’avaient fait). Celle-ci a été refoulé à travers un triple matérialisme :
-le matérialisme dialectique (marxisme)
-le matérialisme du capitalisme (le sens de la vie est dans la circulation des échanges et le profit matériel)
- le matérialisme scientifique : seule la matière existe et l’esprit n’est qu’une production seconde du cerveau
Le phénomène OVNI a pour origine un refoulé qui fait retour, l’oubli de notre part spirituelle. Il est bien matériel car il prend sa source dans la part de nous-même qui produit collectivement (par son vouloir) le monde phénoménal. Rien d’autre que ce qui produit le monde phénoménal ne pouvait à ce point subvertir les lois de la physique, comme les OVNIS nous le montrent. En d’autres termes : pour subvertir avec autant de facilité les lois de la physique que le font les OVNIS, il faut être “créateur” de ces lois. Car le moi n’est pas chez lui dans ce monde. Il est le locataire d’un monde qui a été voulu par une instance supérieure en lui, sa part divine.
Je ne suis pas sur que tout le monde vous suive bien (sans se réfugier dans un paranormal au contour aussi flou que réducteur) : de l’incompréhension à ce niveau là vient probablement une part du rejet.
A mon avis, vous devriez développer davantage le lien entre l’expression de la matière dans notre « Espace x Temps » (relations physiques de la matière ouvrant sur le monde phénoménal) et la nature de l’esprit (relation énergie/information considérée indépendante de la conscience ordinaire).
C’est délibérément que je n’emploie pas la formulation « pouvoir de l’esprit », trop galvaudée pour être explicite : il ne s’agit pas d’enfermer l’idée dans des poncifs « para je ne sais quoi » auxquels tout le monde se réfère dès qu’on entend causer de refoulement psychique.
Parce que là, pour l’individu lambda, le phénomène ovnien est aussitôt considéré comme du « réductionnisme psychologique », donc endogène… et la réaction « quid des traces concrètes qu’il laisse ? »
Le refoulé fait retour en utilisant la grammaire de l’inconscient (celle qui s’exprime dans le rêve et le symptôme): métonymie, déplacement, condensation, calembours, rébus incarnés etc. Car les RR3 et les RR4 sont strictement parlant des rêves incarnés, des rêves matérialisés et il ne s’agit pas ici d’une comparaison mais d’une affirmation à prendre au sens littéral. La manifestation (RR3) ici est strictement isomorphe au processus qui déclenche pour nous les rêves, la nuit. Le refoulé fait retour en puisant des images de la veille (univers culturel, personnel ou trans-culturel) et s’appuie sur le simulacre du vaisseau spatial (l’OVNI) car c’est par la technologie que s’est opéré cet oubli spirituel. En quelque sorte c’est par où l’oubli s’est effectué que ce qui est oublié fait retour. L’OVNI est bien matériel mais c’est un simulacre, une forme-pensée. Il ne vient pas d’une autre planète par quelque trou de ver ou autres.
Personnellement, je suis bien votre raisonnement en me référant aux connaissances du moment et trouve cela intéressant (je n’ai pas encore lu « Ovni et conscience », encore en 10 ou 12ème place d’attente de lecture, chez moi à La Défense, mais il était en 25ème place il y a 3 mois).
Votre explication est la mienne en ce qui concerne pas mal de manifestations de « hantise » de lieux magiques, hantés, etc.
La part exogène provenant alors de la strate énergie (qui peut avoir été délibérément voir artificiellement ajoutée) pour que la création spontanée (imprévisible, selon un événement, une personne présente) provoque un phénomène concret mesurable.
Notre Soi pointe, dans ses manifestations, nos angoisses les plus fortes, tout en nous mettant en garde:
a) la folie du nucléaire
b) la destruction de l’environnement naturel par deux siècles d’industrialisation forcenée
c) le danger du transhumanisme (c’est là le vrai sens des scènes angoissantes de manipulations génétiques dans les récits d’abductions) car nous sommes maintenant capables de toucher au génome à bas coût.
Bref, nous nous parlons à nous-mêmes par le biais de notre composante la plus sage !
Comme dans le cas de la névrose (relation Moi/anima), le symptôme circule aussi dans ce qui se manifeste entre le Soi et le Moi.
Enfin, qu’est-ce que le Soi ? Il n’est Inconscient que par rapport au Moi. En réalité, il est Pleine Conscience, accès à l’information totale, hors espace temps. Il est composé de strates (il y a une part préconsciente qui est composé de figures archétypales et de tous les souvenirs de notre vie dont le moi ne garde que les plus nécessaires à l’action présente). La Vie du Soi, on la connait grâce aux récits des NDE, qui se multiplient grâce au progrès des techniques de réanimation depuis la fin des années 70. Car si l’OVNI est la voie du symptôme et du simulacre, la vérité de ce qui se cache derrière le phénomène nous est livrée par le récit des NDE et c’est là où tout se joue. Dans les NDE, le Moi réintègre le Soi (l’expérienceur se dit toujours accueilli par une entité qui le connaît très bien, qui l’enveloppe de son amour et le guide). Le moi se voit révéler l’information totale de manière simultanée (élargissement du champ de conscience), sans passer par la séquentialité de l’appréhension de l’information dans le temps. Nous ne sommes plus alors dans l’oubli mais dans le ressouvenir. Il n’y a plus besoin de symptôme (l’OVNI et autres archétypes) car le Moi se retrouve “chez lui”.
De mes expériences de conscience projetée, j’avais entre autres retenu que la lumière d’amour et joie au bout du tunnel n’est pas Dieu, mais l’ensemble des « méta moi » appartenant intimement à la même classe d’évolution que le « moi » qui les rejoint… Ce n’est pas bien loin de votre explication.
Je fais aussi remarquer qu’il n’y a pas de corde d’argent dans ce voyage là, de même que dans mes expériences de conscience projetée : on se fond à l’univers, c’est tout.
Pour terminer, il faut préciser qu’il ne faut pas considérer Le Soi, le moi et l’anima comme des parties distinctes. Même si il nous arrive d’éprouver en nous une certaine dualité, quand les exigences du corps s’opposent à celle de la raison, il ne viendrait jamais à l’idée de quelqu’un de dire “mon corps ce n’est pas moi”. Notre corps, c’est nous, aussi. De même pour la relation entre le Soi et le moi. Quand les exigences du Soi sont distinctes du moi, il ne faut pourtant pas considérer celui-ci comme quelque chose de différent car le moi procède du Soi, c’est sa partie incarnée, dans l’espace-temps, dans l’existence. Nous ne sommes pas doubles mais triples, et cela, la pensée ésotérique et orientale l’a compris et dit depuis la plus haute antiquité.
Oui, c’est le principe de la TRINITE, tellement incompris au travers de la parabole judéo chrétienne.
Nous avons perdu notre connexion au Soi (contrairement à l’Hindouisme ou au shamanisme) et celui-ci s’est rappelé à nous à travers les voies de la division et du symptôme, la voie du simulacre.
Ah !... le chamanisme…
Il faudra qu’un jour je vous parle de mes perceptions intimes lors de mes voyages… tout un chapitre qui va de la relation des mongols avec les forces de la nature et les animaux jusqu’aux « mystères » de l’intra monde… en passant par l’Afrique et… nos « visiteurs », le tout m’apparaissant lié… comme par hasard.
Voilà ce qu’est le phénomène OVNI et tout ceci est parfaitement incommunicable au grand public car cette explication brise un rêve (le rêve technologique). Il touche au refoulé (l’inconscient) et lorsqu’on touche au refoulé le moi se défends toujours de ses constructions afin de ne pas subir le danger d’une...décompensation.
De mon point de vue, jusqu’ici du moins, je disais que le phénomène Ovnien est à priori catégorisable selon 5 causes :
- les phénomènes naturels,
- les technologies humaines,
- les technologies non humaines (dont certaines peuvent quand même être terrestres !),
- les manifestations psychiques (humaines ou non),
- les manifestations conscientisées intemporelles (relevant d’une réalité spirituelle non géométrisable).
En ajoutant bien que catégoriser est artificiel parce que notre nature spirituelle étant la même que la source d’information de l’univers, toutes les causes sont interconnectées et interfèrent.
Il faudrait donc plutôt essayer de pondérer les relations croisées entre chaque item en tenant compte de l’effet amortisseur de la matière.
C’est la raison pour laquelle je n’écrirais plus sur les OVNIS et ne communiquerait plus du tout sur le sujet. Je vais totalement me retirer de la “scène ufologique”.
Eh bien c’est sage !
Parce qu’on a en effet la fâcheuse tendance sur Terre de se débarrasser des gens qui demandent de faire beaucoup d’efforts sans gain immédiat, il y en a même un qui a fini sur une croix !
Saint Solal, çà sonne plutôt bien, mais çà ne nourrit pas son homme… lequel a quand même besoin d’un équilibre pour continuer à penser en puisant dans l’inspiration.
Chaque chose en son temps, ce qui est dit ou écrit n’est pas perdu, il faut laisser aux autres le soin de comprendre à leur rythme sans rien attendre.
C’est le lot de tous les chercheurs, presque un sacerdoce.
Merci de m’avoir lu et, à défaut de porter crédit à ce que je viens d’écrire, d’avoir pris connaissance de ma démarche et de mon parcours.
Il ne me parait pas opportun de porter un jugement devant de telles nouveautés, seule la réaction épidermique est compréhensible, avant la période de maturation.
L’important est d’y repenser au moins de temps en temps, l’inconscient fait son œuvre, justement.
Encore merci d’avoir osé parler franchement de l’incommunicable, n’importe quel détracteur doit au moins reconnaître le courage.
Et je vous fais à nouveau remarquer, en guise d’encouragement et comme vous l’avez constaté, que nos analyses sont très proches, bien que par des voies à priori différentes.
Que votre dernier auditoire (Bordeaux) était enthousiaste ; votre démarche n’est pas décalée, elle s’inscrit bien dans l’ère du temps, même si une minorité seulement en a conscience pour l’instant.
C’est pour moi quand même un signe de changement profond : époque charnière où convergent toutes les conséquences de nos erreurs passées, comme s’il s’agissait de solder par un examen de passage…
Bien amicalement, Philippe
2015/11/10 à 15h51, Pierre Letzkus a écrit :
Bonjour à tous, bonjour Philippe,
Merci pour ce long exposé, qui a le mérite de poser les bases avant d'annoncer la couleur.
A te lire, en définitive on passe directement du "Tôle et Boulons" au "Non Manifesté"... ou du Malkuth au Ain Sof Our (dans la kabbale), et cela sans étapes intermédiaire... Effectivement pris comme çà c'est rude :) En somme le phénomène ovni serait une tentative de reconnections avec notre part divine.
Les histoires de fées et de lutins vivant dans des pierres et capturant des fois des humains pour les y faire entrer, effectivement ça peut faire penser à un simulacre compréhensible pour les gens de l'époque. Dans la notre, société occidentale qui se coupe de ses traditions, les manifestations prennent d'autres formes. Mais il ne faut pas écarter que toute perception repose sur des pré requis. Ceci fait que des recherches empiriques, des expériences de groupes où l'on fait ressentir une manifestation énergétique ne donnera pas les mêmes choses selon chacun. Je me rappelle de séances où face à l'énergie émise par une roche, certains disaient ressentir des couleurs, de la chaleur, une manifestation du divin, une entité de la nature (elfe, lutin)...Tout cela tient aussi du développement émotionnel de la personne... une énergie envoyée à sur la poitrine ira d'un ressenti de chaleur à l'impression de se relier au Christ... par contre, je n'ai JAMAIS rencontré de personne me disant se relier à AN, ou à de plus anciennes divinités sumériennes qui évolueront au cours des traditions et religions en Dieu ou Allah... On tourne généralement dans le New Age autour des figures de l'Egypte antique (enfin, pas trop non plus, les plus connues : thot, osiris...ou pharaon j'attends toujours celui qui se dira avoir rencontré (serré la main..hem...) à Amon Min) ou les mythes atlantes...
Tout ça pour dire que si quelqu'un dit avoir vu quelque chose ou être entré en relation avec un être X ou Y, il faut déjà mettre de côté les filtres sociaux, culturel, cultuels. Il faut nécessairement des interfaces, une gradation. Au début j'évoquais l'arbre séfirotique, avec à la base Malkut (la Terre) pour remonter à Kether avant d'accéder à la Lumière infinie (Ain Sof Our) qui est en quelque sorte le WuJi des chinois, quelque chose en dehors et à la source du manifesté.
Mais justement, en parlant de manifesté, si tout cela n'est qu'un retour du refoulé sur surmoi ... que dire des contactés, implantés, abductés... possédants implants et cicatrices à la suite de leurs expériences ? Les implants "vivants" émettant des rayonnements de plusieurs centaines de Tesla (d'après les travaux de Leir) seraient la somatisation d'une relation difficile entre moi et surmoi ? Les théosophes parlent de maladies liées au décalage entre le chemin emprunté par le Moi par rapport aux plans du Surmoi (Bailey, Crowley...)
Toute la scénographie des abductions que l'on retrouve à travers le monde (petits gris...) serait donc issue d'un surmoi ?
Les traces radar, traces au sol (radioactivité, chaleur...), objets ou fragments retrouvés.... proviennent d'autres civilisations ou alors posent c'est une co-création du surmoi....?
Les photos des manifestations d'Hessdalen, dont les analyses spectrographiques montrant la présence de métaux, nous éloignent de la pure manifestation entre notre part inconsciente et consciente. On pourrait me rétorquer que c'est l'inconscient de celui qui a pris la photo qui a impressionné la spectrométrie nous faisant croire à des présences de métaux alors qu'il n'y en a pas. Dans ce cas , nous avons là la plus belle des preuves de psycho impression de photographie. Les septiques vont souffrir !
Je ne pense pas qu'il faut tout mettre dans le même panier, et la causalité d'un tout "non manifesté" même si elle est bien étayée et intéressante exclue trop de phénomènes sur le plan physique (social, ethnique). Il y a des strates entre le manifesté et le non manifesté, elles sont nombreuses et chacune d'entre elle possède un écosystème avec lequel il est possible de communiquer.
Communiquer avec un lutin, une fée, un ange, pris sous un angle spirituel uniciste, revient à communiquer avec nous mêmes car nous sommes en fait une l'expérience que nous, "Dieu" faisons du manifesté.
Pierre
2015/11/10 à 16h18, Gérard Deforge a écrit :
Bonjour à tous,
Je n'interviendrai pas dans cette discussion dont le niveau cognitif est supérieur à mes capacités de réflexion du moment, pour le moins. Mais je voudrais faire remarquer à Gilles et à quelques autres contacts qui m'ont gentiment "charrié" dans mon évolution ufologique, ces dernières années, pour leur rappeler qu'en France, parmi les enquêteurs sur le sujet, je fais partie d'une minorité qui s'est très tôt interrogée sur les rapports entre ces phénomènes non conventionnels et leur lien évident avec une psyché, une forme de conscience, et cela très tôt dans les pas de Jacques Vallée. Je viens justement de retrouver un bouquin que j'ai acheté et qui me fut dédicacé par l'auteur, le 5 février 2008..il y a donc 7 ans. Ce bouquin, je m'aperçois que je l'ai copieusement annoté, très intéressé par les développements qu'il contient. Je ne sais pas si vous le connaissez, en particulier, Philippe, Daniel, Jean-Claude, Pierre, et Gilles. Je vous le recommande, de toute façon. Je n'ai pas la force de m'étendre sur le sujet pour l'instant, j'espère plus tard, tout en espérant aussi pouvoir boucler au moins deux grosses investigations programmées depuis quelque temps. La réflexion n'empêche surtout pas la recherche et l'enregistrement de témoignages de haute étrangeté. Le livre en question se nomme: "La nouvelle physique de l'Esprit", par Emmanuel Ransford, (sous-titre: "pour une nouvelle science de la matière".) Editions Le temps présent. Chez JMG. Paru en 2007.
Bien amicalement, Gérard
2015/11/10 à 16h22, Philippe Solal a écrit :
Bonjour Pierre et merci de ton message,
Tes objections sont valables mais elles portent sur des analyses qui ne sont pas les miennes. Je n’ai parlé à aucun moment de l’action du surmoi sur la matière et j’ai du être trop imprécis dans ma formulation pour que cela produise en toi un aussi profond contresens. Mon problème est le suivant: le phénomène est-il d’origine endogène ou exogène ? Est-ce une intelligence extérieure à nous qui se connecte à notre psyché et interfère avec notre monde phénoménal ? Ou est-ce une partie de nous, voilée et transcendante, qui se manifeste sous une forme objective ? La question est cruciale et c’est là où tout se joue. Jusqu’à présent, dans mes articles, j’ai défendu coûte que coûte la position externaliste en parlant de “conscience exogène”.
Mais les arguments s’accumulent pour la position inverse, même si elle est pour moi douloureuse à admettre. L’isomorphisme du phénomène avec les processus de l’inconscient est trop puissante et pour faire tenir ensemble la matérialité du phénomène et son caractère onirique (surtout dans les RR3) il faut tenter un modèle qui réinterprète la théorie de l’inconscient dans le sens d’une relation entre le Soi (éternel, atemporel, créateur) et le moi. Et là, le modèle fonctionne. Je ne dis pas que c’est la solution finale et définitive, je dis que là les pièces du puzzle s’emboîtent bien.
Pour les contactés et les abductés, il s’agit de la même explication, celle d’un jeu de dupe entre une partie transcendante de nous-même et notre moi conscient. Il n’y a pas plus de Petits Gris et de vaisseau spatial que de beurre en broche, car ce sont là des simulacres où, comme l’écrivait Carl Jung, des “archétypes”.
En dehors de toute validation expérimentale de mes hypothèses elles seront légitimement critiquées et critiquables et je l’admet sans peine. Mais par-delà le jeu de dupe que représente la problématique OVNI, j’ai la conviction qu’elle prend racine dans un monde qui nous est bien supérieur et qui est proprement divin.
Bien cordialement
2015/11/10 à 16h49, Philippe Solal a écrit :
Bonjour Gilles,
Et merci de ton message. Echanger avec toi est un vrai plaisir car tes réponses sont riches d’enseignement pour moi et montrent que tu as parfaitement saisi la manière dont j’utilise les concepts dans ma réflexion.
Je te rejoins totalement quand tu écris que les 3 clefs que je mentionne (Information, conscience, inconscient) correspondent à un découpage conceptuel très occidental dont il faut bien garder à l’esprit la valeur toute relative (culturellement parlant).
En ce qui concerne le pouvoir de l’esprit sur la matière, il n’y a rien là de nauséabond, à mon sens, car il s’agit là d’un pouvoir créateur. Ce pouvoir de “co-produire” le monde matériel à partir de l’information est de plus en plus envisagé à partir des travaux récents sur la nature du vide quantique (ce que David Bohm appelait “le potentiel quantique du vide”). Le vide quantique est un état à zéro particule et paradoxalement il est plein d’informations. Cette information est susceptible de se transformer en particule par excitation du vide quantique...sous l’effet de la conscience ( Travaux de Roger Penrose, entre autres). Le magazine La Recherche en a parlé dans son numéro du mois dernier (consacré au thème de la conscience), ainsi que la revue Sciences et Vie qui avait comme titre : “On pense tous quantique”. Même les Frères Bogdanov se sont mis de la partie en sortant leur dernier livre consacré au “code de la matière”, car ils ont compris que c’est de ce côté là (conscience et information) que ça se passe désormais.
Le chapitre entier de Philippe Guillemant dans OVNIS et Conscience est consacré à cette question et sans doute serait-il souhaitable de prolonger cette discussion (si tu le souhaites) après sa lecture, sans quoi je crains que nos échanges multiplient les contresens et les incompréhensions sur le cadre théorique qui est le mien, comme ceux que, bien involontairement, Pierre a commis en m’objectant des arguments sur des propositions que je n’avais pas formulées.
Bien amicalement, Philippe
2015/11/10 à 18h15, Gilles Lorant a écrit :
Bonjour Philippe,
Tant que je le peux, je reste, même si c’est maintenant en pointillés, à disposition de ce groupe, dont tu fais maintenant parti : nous en reparlerons donc.
Je n’ai pas de mérite à te comprendre, nous parlons des mêmes notions, que j’ai l’impression de connaître depuis que je pense : c’est pour moi quasi naturel.
Mais, mais… mais : les faits ont la vie dure, il faut absolument rester perméable à l’information issue des témoignages, sans cesse renouvelés, surtout quand ils ne collent pas au modèle.
Ton modèle couvre les causes « manifestations psychiques » et/ou (ou non exclusif) « conscientisées intemporelles », ce qui est énorme : c’est la partie la plus difficile à saisir parce que la plus abstraite.
Mais il ne couvre peut-être pas (en tout cas complètement) la cause « technologie non humaine » qui peut aussi exister indépendamment des deux précédentes.
Le monde est trop vaste et nos connaissances encore trop fragmentaires pour, à mon avis, écarter arbitrairement la possibilité de voyages intersidéraux avec des technologies adaptées à une nouvelle physique.
D’ailleurs, à ce propos, j’ai quelques fois parlé de ma méfiance vis-à-vis de visiteurs bardés de technologies : leur état d’évolution « spirituelle » est comparable au notre, même si la différence avec nous peut se compter en milliers de nos années terrestres.
Des consciences perçues dans mes « états modifiés » ont une évolution qui n’est même pas comparable avec la leur et elles n’ont pas besoin de technologie !
Et elles sont elles mêmes en cours d’évolution par rapport à d’autres dont je ressentais l’existence sans pour autant en cerner la nature… j’ai l’impression que c’est sans fin.
En ce qui concerne la mise en évidence de la conscience à partir des fondamentaux quantique, j’ai tenté de formaliser cela de manière académique mais n’y suis pas arrivé.
Ma thèse s’en approche, tourne autour, les calculs mettant en évidence les trous du formalisme dans lesquels elle pourrait se cacher en creusant encore un peu.
J’ai assisté à une conférence de Guillemant et nous avons dîné ensemble : il butte sur exactement les mêmes problèmes que moi et avoue devoir faire une pirouette par-dessus les trous pour fluidifier sa prestation.
Peut-être que quelqu’un, un jour…
Pour ce qui est des contre sens, tu as osé essayer de te faire comprendre.
Si des gens te répondent, c’est peut-être qu’ils cherchent, au travers de leurs critiques, à comprendre d’où vient le décalage par rapport à ce qu’ils savent ou compris jusqu’ici.
La balle est alors dans ton camps pour aller jusqu’au bout comme un prof, ou bien baisser le bras… c’est toi qui voit.
Amitiés, Gilles.
2015/11/10 à 22h39, Pierre Letzkus a écrit :
Bonsoir Philippe,
Je me disais bien que je n’avais peut-être pas tout saisi du premier coup... Ton hypothèse n'est pas facile à appréhender au premier abord, surtout quand on manque de temps. Je pense sincèrement que pour échanger avec toi, il me faut d'abord lire ton livre, car pour discuter d'un modèle, autant le connaître au préalable.
Juste deux remarques cependant, pour mieux comprendre...
- Considérer les Gris (et tout un tas d'autres créatures) comme faisant partie des archétypes... pourquoi pas, mais c'est limitant : faire appel au principe d'archétypes présente le risque de coller une étiquette "sujet classé" sur des éléments qui ne rentrent par ailleurs dans ton modèle (ou ce que j'en comprends).
- Ainsi, toute expérience vécue par un expérienceur relèverait de la mascarade archétypale ? ça veut dire que les cas étudiés par John E. Mack sur le cas des enfants d’Afrique du sud ayant vu des Gris atterrir dans la cour de leur école, présentant des signes de stress post traumatique après avoir tous raconté les mêmes choses, relèvent du même phénomène que les anthropologues qui parlaient des Gris aux indiens d’Amazonie, lesquels disaient les connaître sous le nom d'esprits des bois ? Les indiens d’Amazonie partageraient-ils alors les mêmes archétypes et le même inconscient collectif que les nord américains ? Normalement les archétypes jungiens relèvent d'un inconscient collectif propre à une culture donnée, à partir du moment où il y a partage de traditions, de connaissances.
Les gris seraient-ils donc des invariants archétypaux, au même titre que le tonnerre, les manifestations élémentales, les principes masculins, féminins, etc. ?? J'en doute, mais tu as peut-être de quoi éclairer ma lanterne.
Concernant les implants, longtemps étudiés par le Dr Leir. Tu expliquerais en définitive ce phénomène comme endogène ou exogène ? De mon point de vue c'est exogène, étant donné que des isotopes identifiés dans des éléments entrant dans leur composition ne sont pas présents sur terre. A l'inverse, si c'est endogène, notre partie transcendante réalise ici de vrais tours de force pour nous dire "hé ho, j'existe !". Un ami qui a pu rencontrer nombre d'implantés aux US a relevé que depuis qu'ils avaient été abductés et implantés, des capacités psi étaient apparues (sortie hors du corps, amélioration de la santé, télépathie...). On est d'accord pour dire que l'on reste ici dans ce qui relève des manifestations de l'esprit, mais avec un "petit quelque chose" qui émet des rayonnements et qui apparaît sur les radiographies. Alors ?
Merci encore pour avoir voulu me répondre et au plaisir de te lire.
Pierre
2015/11/10 à 23h31, « Roro » a écrit :
Bonsoir Monsieur Solal, vous toutes et tous,
Puis-je me permettre de vous poser une question simple Monsieur Solal, avez-vous été confronté au cours de votre existence au phénomène ovni? Roro
2015/11/11 à 01h15, Philippe Solal a écrit :
Re-bonsoir Pierre,
Tes questions sont pertinentes et aident au débat. C’est comme cela que je les accueille et je sais que c’est dans cet esprit que tu me les adresses. L’important pour moi, tu l’auras compris, n’est pas de m’accrocher coûte que coûte à un modèle, mais d’en tester la validité et de l’abandonner s’il est caduc ou de le conserver s’il tient la route. Je réponds à tes remarques :
1) La notion d’archétype, proposée par Jung, comme tu le sais, est une hypothèse permettant d’expliquer la fantasmagorie décrite dans les RR3. Il se définit en effet comme un “masque” qui trouve sa source dans un inconscient collectif culturellement déterminé. La figure du petit Gris, comme le rapporte la littérature ufologique a fait son entrée en 1965, lorsque le Boston Traveler publia l'histoire de Betty et Barney Hill qui décrivaient leurs ravisseurs comme des petits-gris. Je n’ai jamais entendu parler des esprits des bois ou des “esprits maîtres” en Amazonie comme étant dépeints comme des Petits-Gris. As-tu une référence précise à me communiquer à ce sujet ?
H.G; Wells, dans Les premiers hommes sur la Lune (1901), décrivait ses habitants comme des êtres de petite taille, à la peau grise avec un grand front, sans nez, avec des yeux protubérants et une démarche étrange. Cela ne signifie pas à coup sûr qu’il soit à l’origine de cet archétype culturel mais indique que celle-ci prédomine dans la culture nord-américaine et Spielberg l’a même reprise dans Rencontres du troisième type. Le traumatisme des enfants d’Afrique du Sud est réel et ils ont bien vu des Gris, mais cela ne signifie en rien que c’était des entités biologiques extraterrestres. De même que le bonhomme Michelin de Petite-Île (1975) n’était pas un vrai bonhomme Michelin ou que le bonhomme avec des yeux en forme d’œuf de corbeau vu par un fermier à Bergerac en 1954, était vraiment un cosmonaute venu d’une autre planète, avec une telle physionomie.
L’interprétation qui est la mienne considère que ce sont des masques, des simulacres, qui puisent leurs apparences dans les mêmes formes que celles qu’utilisent nos rêves. Il s’agit d’un déguisement qui se fait “passer pour” une entité extra-terrestre sans en être une. Mais, et c’est là le plus fantastique, ce qui est perçu est bien matériellement présent, peut éventuellement toucher le témoin et laisser des traces, mais il n’est pas ce qu’il prétend être. Ce sont des formes pensées qui se matérialisent, et leur déclinaison peut varier à l’infini. Pour expliquer ce fait, il faut se placer dans un cadre idéaliste et considérer que la réalité perçue est faite, in fine, d’information pour une conscience. La réalité est de nature psychique et la matière n’existe que comme une apparence, pas une réalité en soi.
Ce cadre théorique puissant peut seul expliquer, à mon sens, les apparences aussi étranges des entités décrites par les témoins, sans quoi on est obligé de supposer que l’univers est peuplé de toute une faune hétéroclite qui a souvent des liens très étroits avec les personnages de la SF des années 50 ou de la littérature de SF, etc. Avec Eric Zurcher nous travaillons sur plus de 6000 cas de RR3 et les différents portraits qui sont faits par les témoins (repris récemment par un catalogue italien, dessin à l’appui) est éloquent : homme à tête de grenouille, à tête de barrique de vin, Jedi, hommes avec un corps couvert d’écailles, etc. Le plus étonnant est que ces apparitions ont souvent un lien direct avec le témoin (sa profession ou un élément de son vécu et même parfois son nom de famille).
2) Pour les implants, phénomène endogène. Les abductions sont dans la continuité des RR3 mais constituent un degré de plus dans le lien entre les fantasmes inconscients du sujet et ce qui se manifeste dans le phénomène. L’abduction est réel, comme l’implant, mais il met en scène une angoisse humaine, celle de la manipulation génétique, de l’hybridation et de l’expérience sur le génome (exactement ce que nous commençons à faire aujourd’hui). J’ai longtemps pensé que c’était des consciences exogènes qui voulaient nous avertir de ce danger (que nous allons nous infliger à nous-mêmes) comme pour le nucléaire avec le survol manifeste des centrales. je pense maintenant que c’est une part de nous-même qui nous avertit, cette part voilée qui connaît notre avenir proche et qu’on désigne par le vocable Soi.
Je sais que tout cela doit être très pénible à lire et très agressif car cela remet en cause l’idée de visites d’entités extraterrestres venant nous hybrider. Mais mon hypothèse (car ce n’est qu’une hypothèse) permettrait de contrer l’argument de Jacques Vallée, qui est recevable, selon lequel on ne comprend pas pourquoi des intelligences aussi évoluées utiliseraient des techniques de manipulation génétique aussi primaires que celles décrites par les témoins (techniques comparables aux nôtres, avec la thématique de la peur des implants RFID)
L’axe idéaliste choisi tente de désamorcer le simulacre pour tenter d’aller à la source de ce qu’il y a derrière. Mais mon raisonnement ne tient que si l’on admet que tout ceci n’est que simulacre. Si on le refuse, on se retrouve devant toutes les objections de la “science officielle” qui rejette le phénomène OVNI comme un délire d’ufologue en sortant ses arguments habituels sur l’immensité de l’univers, l’impossibilité physique de ce que décrivent certains témoignages, etc. Et on se retrouve alors de nouveau sans cadre théorique pour contrer ses objections.
Bien cordialement, Philippe
2015/11/11 à 01h29, Philippe Solal a écrit :
Bonsoir Monsieur Lortal,
Non, hélas, je n’ai jamais été confronté dans ma vie au phénomène OVNI, ni de près ni de loin, et je le regrette !
Bien à vous, Philippe
2015/11/11 à 02h41, Myriame Belmihoub a écrit :
Bonjour Monsieur Solal,
J'ai lu attentivement l'ensemble de votre théorie dans un email précèdent et une partie d'OVNI et CONSCIENCE.
Le fonctionnement de la conscience reste encore malgré tout un grand mystère. Quant aux abductions (je viens ici comme expérienceur), et rencontres rapprochées auprès d'OVNI, etc. je souris en pensant à tous les enquêteurs de terrains qui en fait sont allés à la rencontre d'illusions du soi souhaitant peut-être avoir vu réellement un OVNI ou des expérienceurs marqués pour certains de quelques cicatrices qu'ils se seraient infligés.
Je ne suis pas contre votre théorie car tant que cela n'est pas démontré cela reste une théorie, mais je tente de comprendre jusqu'où peut aller ce principe que le soi puisse amener à mettre en oeuvre certains objets "tôles et boulons" par exemple. Le fait que les Gris ou autres Etres soient observés par exemple au Mexique par des paysans, des pêcheurs ou même par des militaires, jetant sur ces mêmes personnes, du liquide bouillant, tentant même de les enlever avec certains filets etc. ces faits là pourraient être une projection du soi ? (enquêtes de Bob PRATT ). Je ne cherche pas à me moquer ni à ironiser, mais simplement à comprendre ? il y a quelques mois je m'entretenais avec Serge NAZARE (une personne ayant rencontré des Etres à bord d'un OVNI tout en étant tout à fait éveillé) au sujet de "qui pourraient être ces êtres (comme les Gris) " qui se permettaient de nous enlever, de prélever du matériel génétique etc.
Nous avons repris contact quelques semaines plus tard et sans nous concerter nous avons reçu une réponse télépathique qui personnellement me conviendrait un peu plus : ces Etres (par exemple les Gris) seraient dans le même plan que celui de la Terre mais dans une autre réalité.
Certains humains seraient prêts à une autre forme de réalité dont celle des "Visiteurs ou Aliens " ce qui faciliterait l'accès à leur génétique, et leur champ de conscience serait comme une passerelle. La connaissance scientifique de ces Etres ou Visiteurs serait très avancée ce qui leur permettrait de se déplacer sans difficulté d'un plan à un autre.
Certains expérienceurs disent voir une sorte de translation des corps de ces Etres de notre réalité vers ? Un abducté disait avoir vu devant lui, un Visiteur disparaître comme si "on" gommait le corps de cet Etre. Toutes ces expériences vécues sont des points d'interrogations que nous cherchons, nous expérienceurs, à analyser, comprendre, et si possible faire cesser, pour certaines, les agressions répétées d'hybridations soi disant mises en place par ces Etres. Une abductée ayant eu consciemment que 2 enfants, s'est entendue dire par son gynécologue, qu'elle avait un utérus ayant eu de nombreuses grossesses, elle a été plutôt choquée. Il est vrai que cela fait très longtemps que des OVNIS apparaissent dans l'histoire des pays, que peut-on dire de cela? Si ce modèle de formes pensées peut trouver une once d'explication dans cette hypothèse, alors cela pourrait m'y faire adhérer. On constate combien la forme pensée peut influer sur le corps humain par exemple dans la source d'une maladie. Pourquoi pas dans la prise de conscience de notre devenir ? Lors d'une de mes régressions sous hypnose, les Etres qui m'avaient prélevé du matériel génétique, étaient questionnés sur leur origine, leur réponse : " nous sommes votre futur". Intéressant non?
Actuellement, en tant qu' expérienceurs, la recherche d'explications tangibles et concrètes n'est pas stoppée à un modèle et nous irons le plus loin possible pour explorer les diverses hypothèses de ce phénomène.
Merci en tous cas pour votre présentation et développement intéressant.
Cordialement, Myriame.
2015/11/11 à 02h52, Philippe Solal a écrit :
Bonsoir Myriame, vous trouverez la réponse que j’apporte à vos questions dans cette vidéo, qui résume ma vision de la vraie source du phénomène OVNI :
https://www.youtube.com/watch?v=-lFo7SMMLh0&feature=youtu.be
2015/11/11 à 14h36, Daniel Hofnung a écrit :
Bonjour à tous,
L'interprétation par "des masques, des simulacres" a une faiblesse : Elle n'explique pas les quelques cas de véritables squelettes d'aliens retrouvés. Il y en a plusieurs en Égypte, le premier retrouvé l'a été par des soviétiques dans le cadre du projet "ISIS", à l'époque soviétique. Il existe des choses sur Internet, voir "tombeau du visiteur Égypte". Un autre a été trouvé plus récemment, c'était un squelette d'un petit être, semblable morphologiquement à un gris, qui aurait été conseiller d'un pharaon. Un troisième est décrit dans "mystery of Égypt" de Radu Cinimar et Peter Moon qui décrit la découverte d'un tunnel sous la grande pyramide en 2001 par une équipe britanno américaine, puis la découverte de restes de combat dans le tunnel, avec un corps (squelette) le tout ayant été daté avec faible marge d'erreur à 8.500/9.000 av. J.C. "ceux qui avaient accès à la pyramide et qui ont creusé le tunnel sont de type reptilien. Nous avons trouvé le squelette d'un d'eux dans le tunnel" (traduction personnelle). Un squelette alien assimilé à un enfant à grosse tête a été trouvé en Amérique Latine, Nexus lui a consacré un article. Dans la cavité géante trouvée en 2003 sous le mont Bucegi (Roumanie, voir "Transylvanian Sunrise" de Radu Cinimar et Peter Moon) existent des tables de projection holographiques et du matériel adapté à des "hommes d'une taille de 3,50 m". Un squelette de géant a d'ailleurs été montré à la TV roumaine dans une série d'émissions sur cette découverte (l'intérieur du lieu, tenu secret, n'y est pas montré, seulement des dessins).
Tout ceci doit conduire à penser à une présence matérielle d'aliens parmi nous il y a une dizaine de milliers d'années environ, qui seraient partis ensuite. Les pyramides à travers le monde pourraient avoir un lien avec ceci.
Quand aux visiteurs actuels, je pense important de dire qu'ils ne sont que fugacement dans notre réalité (quand ils décident d'y faire une incursion) mais que probablement leur existence se situe à d'autres niveaux, plus proche du spirituel... sachant que l'affaire se complique par le fait que l'univers est immense et que tous ne sont pas au même niveau ou sur les mêmes plans, ni même d'accord entre eux ! Rendez-vous aux repas ufologiques en avril sans doute pour parler de tout ce qui est lié à la Roumanie et aux écrits de Radu Cinamar,
Amicalement, Daniel
2015/11/11 à 17h00, Guy Loterre a écrit :
Bonjour
Daniel le fait de participer aux soirées que nous organisons ne peut en aucun cas s'appeler les repas ufologiques car cela n'existe pas à la Défense. La seule soirée organisée autour de l'ufologie à la Défense s'appelle exclusivement OVNI PARIS et il serait une bonne fois pour toutes que cela soit bien ancré dans les esprits. Ce message à juste pour but d'éviter d'éventuelles querelles de clocher et auquel il est hors de question que nous participions.
Amicalement, Guy
2015/11/11 à 17h02, Philippe Solal a écrit :
Bonjour,
Ce que je vous écrit est très agressif et il l'est aussi pour moi, croyez-le. Je ne remets aucunement en cause le témoignage des expérienceurs, contactés, abductés, témoins d'OVNI, bien au contraire.
Ce que je dis, à titre de modèle théorique, est que la Source du phénomène n'est pas celle que l'on croit. Pourquoi suis-je obligé de dire cela ? Pas pour vous êtes désagréable ou créer des conflits. Je m'intéresse au phénomène OVNI depuis 1975 et il n'y a pas plus convaincu que moi de la réalité de ce phénomène. Je me suis même mis à dos tous les directeurs de recherche de Toulouse avec qui j'avais des relations, autres pontes de la science, qui me riaient au nez quand je parlais des OVNIS. Le problème n'est pas là. Mon problème est le suivant :
- pourquoi ce qui se manifeste dans le phénomène OVNI est-il aussi décrit dans les récits de ceux qui font des expériences de mort imminente ? (NDE avec entités d'une luminosité éclatante et non éblouissante, capable de traverser la matière, ayant accès à toute l'information y compris de notre conscience
- pourquoi les récits des transes chamaniques nous conduisent-ils vers des mondes spirituels peuplés d'entités désincarnées qui ressemblent à s'y méprendre à ce que décrivent certains témoins d'OVNI?
-pourquoi les manifestations d'ovnis utilisent-elles la grammaire de l'inconscient (RR3 et RR4) ?
Il faut pouvoir reconstruire le puzzle et placer les bonnes pièces là où il faut. Dans le cadre matérialiste rien ne marche et tout ceci est alors rejeté avec dédain par la science. En passant dans un cadre idéaliste (la réalité est de nature psychique) on est sur le bon terrain mais ce n'est pas encore gagné pour autant. Phénomène exogène ou endogène ? j'ai défendu coûte que coûte la position exogène dans tous mes articles mais en faisant à chaque fois de plus en plus le grand écart entre les différentes données disponibles, jusqu'au moment où il m'a fallu me rendre à l'évidence et "tester" un modèle endogène et là, ça fonctionne.
Je m'explique. Phénomène endogène ne signifie pas que le témoin invente ou hallucine (là on se place encore dans un cadre matérialiste en disant ça). Cela signifie que la source du phénomène passe par lui: l'interface entre les mondes qui nous visitent et nous même est notre propre inconscient. La technologie n'a rien avec là-dedans je le répète. Le processus qui se joue est une circulation de l'information entre des consciences.
J'ai été athée, matérialiste, darwinien. L'étude du phénomène OVNI m'amène à ne plus être athée, idéaliste, finaliste (non darwinien) car des signes manifestes nous montrent que le phénomène est en rapport avec le divin,; la source même de notre monde et de notre place sur Terre. Pour les plus matérialistes d'entre vous, je comprends que cela soit considéré comme des fariboles et pourtant le lien peut être fait très facilement entre l'élévation spirituelle des contactés et le phénomène OVNI. Ce lien saute aux yeux.
Pour moi la problématique OVNI ouvre au divin une fois déjoué le simulacre de la dualité et de la fantasmagorie par laquelle celle-ci s s’exprime ici, sous forme de symptôme (retour du refoulé). Là, nous payons le prix de notre oubli de la part divine qui est en nous.
Nous croyons naïvement (et sincèrement) que progrès technologique rime avec sagesse. Nous sommes nous-même la preuve du contraire. Je m’explique : tous les contactés se voient transformés quasiment en mystiques et voient leur spiritualité s’élever presque du rien au tout. Alors nous en avons conclu que seule une ou des civilisations très avancées technologiquement pouvaient être porteuses d’autant de sagesse. Or c’est la notre erreur: le progrès technologique ne va pas de pair avec le progrès spirituel. C’est même presque tout l’inverse: la progression de l’un se fait au détriment de l’autre, comme dans un système de vase communicant.
Je ne cherche pas à vous convertir à une religion, la spiritualité dépasse la question des religions, et croyez moi, je n'ai pas la vocation à devenir gourou car je ne rendrais jamais public ces analyses. Jamais.
Si vous voulez comprendre ce qui est pour moi la source du phénomène, je vous prie de consacrer quelques minutes au visionnage de cette vidéo. C’est l’interview de Gitta Mallasz “Dialogue avec l’ange”. Des extraits sont lus de ce qu’ont dit les anges et c’est de toute beauté.
https://www.youtube.com/watch?v=46nlsGBM01o
La beauté de leur parole ne m’était pas apparue à la lecture du texte écrit, paroles que je trouvais rébarbatives. Ici, à la lecture orale, c’est magnifique. Par exemple:
“Tu es mon pareil, mais en plus dense”,“ L’homme est un pont”. L’infini nous est donné dans le sourire. Pas le rictus, pas le rire, mais le sourire. Le rire a un contraire, les pleurs. Mais le sourire n’a pas de contraire. (je cite de mémoire).L’ange nous invite a ne pas être dans le passé ou la projection du futur mais dans le présent. Là on ne sera pas, dès cette vie, ni de dos ni de face, vis-à-vis de la mort mais on sera dans l’éternité. Gitta Mallaasz a dialogué avec sa part divine qui lui apprend que l’homme, en tant qu’être rationnel, est un pont entre l’anima et le divin. Seul l’homme possède la Parole. L’ange (le Soi) ne s’exprime que par la pensée, tandis que l’anima ne s’exprime que par le cri. C’est pourquoi, dit-elle, l’homme est le Porte-parole de la Création. C’est magnifique. Elle en parle dans cette autre vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=EBQZw1ACmO8
Cette part divine s'exprime ici sans détour (sans la médiation de la dualité), directement comme chez Edgar Cayce ou Augustin Lesage. Et elle nous apprend que nous sommes éternels.
Bien à vous, Philippe
2015/11/11 à 22h34, « Roro » a écrit :
Bonsoir Monsieur SOLAL,
Votre réponse confirme au groupe ce que je savais déja. Pour ce qui est des ovnis, leurs manifestations dans les différents univers sont possibles, y compris dans les royaumes des désincarnés. Il se trouve sur des plans plasmatico-universels, ce qu j'appelle des carrefours avec des espaces intermédiaires. Chaque dimension, ou chaque univers est séparé par une couche de plasma. Par ailleurs chaque dimension est spécifique et autonome, mais en même temps reliée à tous les autres univers. L’Univers planétaire solide ne représente pas un millionième de ce qui existe, hors physiquement nous ne voyons que celui la.
2015/11/12 à 10h43, Gilles Lorant a écrit :
Bonjour Robert,
Juste une petite remarque :
On parle d’état modifié de conscience pas de conscience modifiée.
Personnellement, j’ai adopté l’expression en constatant qu’elle est fréquemment usitée et permet de se faire facilement comprendre, même si elle est imprécise à mon goût (ce qui m’arrange quand même, parce que dans les détails, je ne saurais pas plus l’expliquer qu’un autre).
J’aime bien ton idée d’Espace et Temps intermédiaires que j’appelle « sas » depuis mes premières tentatives d’explications au travers de notions « cartésiennes » (voir l’attache).
Mais, je te rassure : j’ai pas mal évolué depuis ce document…
UNIVERS DYNAMIQUE
Le point zéro ou vide quantique
Dans cet état toute particule n’est qu’un potentiel, elle n’existe pas, elle est virtuelle.
Cet état est commun à tous les états de densité de matière, c'est-à-dire, dans ma « théorie » à tous les mondes de l’univers.
Le SPIN
Il ne s’agit pas ici de donner un cours, mais de seulement considérer le « moment cinétique quantique », c'est-à-dire intrinsèque, d’une particule comme une propriété fondamentale propre à servir d’exemple. La valeur du spin est sous forme de quanta, c’est une valeur discrète. Quelle peut être la valeur du spin de chaque particule de notre monde dans le vide quantique ? Les scientifiques ont observé pour l’instant que seulement 3 valeurs existent pour caractériser une particule avec son spin : il prend soit la valeur -1/2, 1/2, ou 2.
On peut donc considérer que dans la densité de notre monde la, plage possible du spin va seulement de -0.5 à 2 avec un pas de 0,5. Il est donc possible de regrouper ces valeurs sur un segment de droite.
Mais quelle peut être la valeur du spin d’une particule virtuelle dans le vide quantique ? A priori, n’importe qu’elle valeur discrète et pas forcément avec un pas de 0,5 comme nous pouvons l’observer dans notre monde, puisque le spin est alors virtuel aussi. Donc, il est possible d’aligner toutes les valeurs potentielles de spin sur une droite qui part de -∞ jusqu’à +∞
Cependant, les fluctuations du vide quantique sont des échanges d’énergie avec les champs de réalités densifiées potentielles : c’est la percolation (apparition de la particule dans un état permis par le niveau de densité correspondant aux valeurs du champ potentiel). Ces champs potentiels équilibrent donc en permanence leur énergie avec les ajouts de matière issue du vide quantique. Aussi, les valeurs de spin sont-elles légèrement fluctuantes autour d’une valeur médiane (un axe), qui est la seule perceptible par nos mesures, et encore...
Mais, rigoureusement, au niveau de l’axe, les valeurs de spin ne sont pas vraiment alignées.
Elles sont en fait disposées en spiral autour de cet axe et plus les valeurs sont grandes, plus la distance à l’axe est grande (la spiral s’élargie).
On ne peut donc pas à proprement parler d’axe mais de faisceau de valeurs, l’axe n’étant que celui de la spirale et ne contient qu’une approximation de plus en plus fausse de chaque spin. Allant de -∞ jusqu’à +∞, ce faisceau est d’épaisseur nulle pour les valeurs de densité nulle, en son milieu :
Les constantes fondamentales universelles
Outre le spin, il y a d’autres constantes que je n’ai pu retenir, mais qui sont au nombre de 7.
Leur répartition suit la même règle celle du spin ce qui donne 7 faisceaux au total.
J’ai cru comprendre cependant que les constantes ne sont pas toutes celles que nous connaissons, certaines intégrant des aspects liés à l’état de la conscience vis-à-vis de la matière ou quelque chose dans ce genre là. Par exemple, une constante prend des valeurs qui correspondent à la réactivité de la matière aux pensées et c’est cette valeur qui est fondamentale pour déterminer l’écoulement du temps (alors que celui-ci n’est pas une constante du tout).
Mais la représentation des 7 faisceaux dans l’espace ne signifie rien en tant qu’objet spatial identifiable : ce sont les faisceaux eux-mêmes qui sont le repère et non des axes en abscisses et ordonnées. Par conséquent, ils ne représentent pas du tout le nombre de dimension de l’univers. Ce dernier est en fait sans dimension spatiale et temporelle, son cadre est celui du vide quantique : il est virtuel. Sa représentation sous forme de faisceaux de constantes n’est qu’un diagramme technique permettant de schématiser la correspondance qui existe entre les différents types de constantes et la dynamique des mondes qui est liée aux consciences habitant ces mondes.
Le diagramme sous forme d’axes
Mais pour simplifier, je continue en considérant seulement les axes médians des faisceaux et seulement à partir du point 0 de leur intersection (disons, les valeurs positives des constantes). Les faisceaux ont un point d’intersection unique tandis que les axes se croisent au moins deux à deux, mais pas forcément au même point pour tous les axes.
L’ensemble de l’univers est cohérent, aussi toute fluctuation d’énergie entre un état densifié de matière et le vide quantique est-il pris en compte par l’ensemble et pas seulement au niveau d’un champ de réalité densifiée potentielle. Un monde de densité donnée de matière est l’empreinte de son champ, qui détermine la densité d’énergie de ce monde. Aussi, au fur et à mesure que les énergies locales de chaque monde fluctuent, l’ensemble des mondes fluctuent. Au niveau du diagramme, cela se traduit par une fluctuation des axes et des plages de constantes sur chacun.
Je ne sais pas encore si les pensées ou les consciences des résidents de chaque monde sont exprimables sous forme d’énergie, mais cela rentrerait facilement dans ce schéma, puisqu’au moins un des axes contient un type de constantes qui tient compte des pensées.
Toujours pour simplifier, je raisonne maintenant avec 3 axes seulement au lieu de 7, ce qui permet de donner à terme une représentation graphique à peu près lisible.
Les types de constantes sont reliés les unes autres afin que la dynamique donne, pour toute configuration issue des fluctuations, une somme d’énergie des mondes densifiés égale à la somme d’énergie du vide quantique.
Il s’agit en fait non pas d’une fonction entre les constantes (qui seraient alors des variables), mais d’une enveloppe limitant les valeurs possibles au minimum et au maximum.
C'est-à-dire, que cela peut être représenté par des segments de droites reliant les axes.
Les plages de constantes sont en gras et leurs liaisons en traits fins, le tout en vert, ci-dessous :
Bien qu’il ne s’agisse absolument pas de la représentation spatiale d’un objet (et encore moins celle un cerf-volant), le raisonnement abstrait permet de considérer un volume dont l’enveloppe est donnée par les segments de droites en vert.
Or, les types de constantes permettent d’avoir une unité d’énergie calculée à partir de ce volume abstrait. Il s’agit de la somme totale d’énergie liée au monde caractérisé par chaque plage de constantes possibles dans ce monde. C’est l’énergie du champ de réalité densifiée potentielle correspondant à ce monde.
La densité d’énergie d’un monde
Ce diagramme ne dessine pas des mondes, il en donne les caractéristiques participant à la dynamique de l’univers. Certains de nos visiteurs s’inspirent de cela pour dessiner le logo qui les représente ! Mais, évidement, il faut savoir le « décoder » par rapport aux explications simplissimes que je donne là, alors que je livre à peu près tout ce que j’ai compris.
Mais pourquoi le volume défini ci-dessus caractérise t-il un monde ? En fait, ni le volume, ni même son énergie ne le caractérise bien parce que le hasard peut faire que plusieurs mondes possèdent les mêmes valeurs ou à peu près, et de plus ces valeurs sont fluctuantes !
Par contre, les valeurs prises par chaque type de constante, associées à l’énergie, caractérisent de manière unique chaque monde. L’énergie étant proportionnelle au volume, il suffit de calculer la densité d’un monde en y associant les valeurs des constantes au travers de leurs moments angulaires.
C’est la densité d’un monde qui est unique. De plus, elle donne la fonction qui lie la densité d’énergie avec la densité de matière de ce monde, laquelle détermine l’espace et l’écoulement du temps.
Les moments angulaires
Il faut se rappeler qu’il s’agit d’une représentation sur 7 axes servant à la fois de référence en abscisses et ordonnées (donc multidimensionnelle et non en 7 dimensions).
La notion d’angle n’a certainement pas la même signification que sur une surface plane mais doit exister quand même parce que c’est de cette manière que cela m’a été montré.
Pour l’instant je n’ai pas réussi à donner une représentation mathématique satisfaisante d’un tel angle sur 7 droites, sans axe de coordonnées communes à toutes les constantes. Mes essais ont donné une espèce de surface de Riemann aux axes élastiques !
Mais je pense que néanmoins cela est possible, ne serait-ce qu’en faisant une approximation par des coordonnées angulaires sphériques, en 3 dimensions, en créant artificiellement le référentiel par regroupement des droites : trois arbitrairement choisis servant d’axes de coordonnées pour créer le référentiel du graphique.
En ramenant cette idée à 2 droites qui servent d’exemples, les angles sont entre le segment qui part de l’origine jusqu’à une constante et le segment qui part de cette constante, jusqu’à la constante qui lui est reliée sur l’autre axe.
Toutes les constantes de toutes les plages sont ainsi associables à un angle.
Dans l’exemple ci-dessous, 3 constantes d’une plage verte sont reliées à une seule d’une plage bleue et forment 3 angles dans un repère qui n’a aucune raison d’être orthonormé.
En fait chaque valeur d’une même plage sur un axe est potentiellement reliée ainsi à toutes les valeurs de la plage qui lui correspond sur un autre axe. Mais, de même qu’en géométrie plane une propriété du triangle est d’avoir la somme de ses angles égale à 180 degrés, de même qu’il semble exister une propriété similaire dans le diagramme du fait qu’il m’est apparu que pour une position donnée des axes et des constantes, que certaines relations sont impossibles, comme si l’angle ne pouvait exister.
Je pense que cela est à rapprocher des valeurs possibles de spin : -1/2, ½, 2. Mais pourquoi pas les valeurs 0 et 1, qui sont aussi dans la plage des potentialités ?
Elles y sont, mais ces valeurs ne sont pas en relation avec les constantes des autres axes pour définir notre monde (et je ne sais pas pourquoi).
Cependant, encore pour simplifier, je considère que toutes les valeurs dans une plage sont en relation avec un nombre égale de valeurs dans la plage associée d’un autre axe.
J’arrive là à des notions mal comprises dont je n’ai que des souvenirs au travers de mes notes.
Aussi, il s’agit plus de déductions logiques à partir de cohérence de la vision d’ensemble, que d’informations réelles.
Le moment angulaire est quelque chose comme le cardinal ou la position de la valeur à partir de l’origine multiplié par son angle moyen (la somme des angles qu’elle fait avec toutes les valeurs de l’autre plage divisé par le nombre d’angles que cela induit dans la plage d’origine).
Chaque valeur de constante de chaque plage contribuant à un même volume est pondérée par son moment angulaire.
C’est ce produit « Constante x Moment angulaire moyen » qui est associé au volume d’énergie pour déterminer la densité d’énergie d’un monde.
Densité d’énergie et conscience
Les fluctuations d’énergie de chaque monde sont corrélées avec les fluctuations d’énergie issues du point 0 (symbolisé par les fluctuations du point d’intersection des droites) et se traduisent par des fluctuations du volume paramétré (pour différencier d’un volume spatial) lequel est lui même issu des fluctuations des plages de chaque droite.
Il s’agit d’un mécanisme lié à des lois universelles de type « physiques » : les fluctuations au point 0 sont fortement liées à celles des plages de constantes, sans que je sache quelles fluctuations sont causes où effets.
Or une des droites (maintenant que j’admets possible une telle représentation dans un repère avec des axes normés, je parle de droites contenant les constantes et non plus d’axes) contient un type de constantes qui tient compte de l’état moyen des consciences qui habite un monde (c'est-à-dire un ensemble de plages en relation par des angles).
Donc, toujours sans pouvoir distinguer clairement la cause de l’effet, l’état des consciences est lié au volume du monde qu’elles habitent, c'est-à-dire à l’énergie de ce monde.
Cette relation est d’autant plus marquée au niveau de la densité que celle-ci fait intervenir une pondération des constantes (les moments angulaires).
Plus les plages sont éloignées du point 0, plus le monde qu’elles décrivent est dense (la cardinalité des constantes étant plus grande).
Les intersections
Les plages sur une même droite se succèdent et peuvent être proches.
Fluctuations d’énergie (du point 0 ou des mondes, suivant comment on considère la cause et l’effet) entraînent donc la possibilité de chevauchement des plages.
Cela signifie que sur un axe deux mondes proches peuvent avoir des valeurs de constantes communes.
Si un seul axe contient une telle inclusion, les mondes ne sont cependant pas interpénétrés en terme d’énergie puisqu’il n’y a pas de volume paramétré commun.
Par contre, si au moins deux droites contiennent une inclusion de deux mondes, il y a un volume paramétré commun que j’appelle « intersection ».
Ce volume signifie que ces deux mondes ont une quantité d’énergie commune.
Il y a donc là création d’un monde précaire construit avec une partie des constantes des deux mondes initiaux : il est différent et réduit en termes de caractéristiques physiques par rapport à eux, mais interfère avec eux.
Dans cet exemple, le monde violet partage des valeurs de constantes avec le monde vert sur une seule droite, en bas : il y a une plage réduite commune et pas d’énergie commune.
Par contre le monde vert a deux types de constantes communes (sur la droite du haut et celle du milieu) avec le monde marron : il y a une énergie commune (visualisée par un volume).
Il est intéressant de considérer le rôle des constantes liées à la conscience dans les intersections.
Dans le cas ou la plage de ces constantes là n’est pas commune à deux mondes, ceux-ci peuvent avoir une énergie commune mais les consciences qui y résideraient n’auraient et ne subiraient, aucune influence des variations d’énergie et de densité !
Les sas entre les mondes
Avec une technologie appropriée il est théoriquement possible d’utiliser les lois s’appuyant sur les valeurs de constantes communes pour passer d’un monde vert à un monde marron au travers du volume d’intersection.
Tout système technologique consommant de l’énergie, l’appareillage utilise alors l’énergie du monde vert, puis du volume d’intersection puis du monde marron sans discontinuité, seulement en d’adaptant aux caractéristiques physiques (issues des constantes) des mondes.
Mais en ce qui concerne d’éventuels voyageurs liés à cet appareillage, c’est un peu différent, parce qu’ils sont obligés de s’adapter à trois niveaux de densité différents et en plus ils ont intérêt à choisir les volumes d’intersection qui ne contiennent pas de constantes liées à la conscience, sans quoi leur propre conscience interférerait avec les fluctuations d’énergie du volume d’intersection.
Il y a une solution théorique à ce problème, cependant : permettre au plus grand nombre de consciences possible de résider dans ces volumes transitoires afin que les variations induites par des voyageurs aient une part relative infime dans les fluctuations.
Ces volumes transitoires peuvent alors servir de sas entre les mondes adjacents.
Et rien n’empêche alors conceptuellement de « voyager » ainsi entre plusieurs mondes éloignés du point de vue énergétique, en « glissant » d’un sas à un autre.
Quelques contraintes des voyages.
D’abord, il faut être capable d’avoir une carte ou le diagramme de tous les mondes susceptibles de servir à de tels voyages, avec en plus la vision dynamique de cette portion d’univers à partir du point 0, parce qu’à cause des fluctuations les sas s’ouvrent et se ferment. Cela nécessite un niveau de connaissance très fin de l’impact de toutes les constantes et des moyens considérables de calculs pour extrapoler préventivement la dynamique de l’univers.
De plus, en utilisant des sas qui contiennent la droite supportant la composante « conscience/densité de matière », le voyageur accepte la modification de ses schémas de pensées, il intègre au moins la condition mentale qui est propre au monde qu’il traverse, avec toutes les limitations que cela suppose même au niveau physique (les sens, etc...).
Par exemple, un visiteur d’un autre niveau de densité qui ferait un tel voyage pour venir sur Terre se transformerait petit à petit en Terrien. En restant trop longtemps, il ne pourrait donc plus repartir, parce que son fonctionnement cérébral ne lui permettrait plus d’appréhender les notions essentielles à son retour !
Enfin, le type de constante sur cette droite donne la vitesse d’écoulement du temps dans chaque monde, ce qui signifie qu’en voyageant, le visiteur supprime les relations temporelles de causes à effets dans son appareillage (qui ne fonctionne donc plus convenablement), vis-à-vis de lui-même (donc il n’a plus de mémoire consciente) et avec son monde d’origine (plus de communication possible).
Pour faire de tels voyages, il est donc nécessaire de conserver un minimum d’intégrité de l’appareillage et de l’occupant par rapport au monde d’origine. Cela implique que le « déplacement » ne concerne pas tout le système « engin + occupant » mais une partie seulement, le reste restant relié au monde de départ.
Mais ce voyage n’est pas spatial, il s’agit plutôt d’un glissement d’un niveau de densité à un autre et cela est théoriquement possible tant que les sas utilisés sont stables (sans modification des plages, c'est-à-dire des valeurs minimale et maximale de l’enveloppe de la constante qui participe à déterminer le volume d’énergie du sas et des paramètres du voyage).
L’idéal étant que les connaissances du visiteur soient assez grandes pour créer au fur et à mesure de son voyage les sas « devant lui » pour aller et revenir et les laisser fluctuer naturellement quand il n’en a plus besoin, laissant ainsi les consciences qui les habitent évoluer naturellement. Mais cela suppose que le voyageur où les résidents de son monde sont capables de fixer les limites inférieures des constantes de leur monde et les limites supérieures du monde où le voyageur se rend afin que le sas soit stable ! Bref, ils contribuent à façonner artificiellement l’univers en interférant avec ses lois. Avec une telle responsabilité, il ne peut s’agir que de consciences particulièrement sages et évoluées.
La séquence vidéo
J’ai tenté de représenter tout cela sous Excel par un graphique qui évolue par cycles.
Evidement, je me suis placé dans le cas le plus simple qui soit :
-
seulement deux mondes
-
dans un repère orthonormé au niveau des calculs,
-
lesquels sont outrageusement simplifiés faute de connaître les mécanismes.
-
Les fluctuations sont artificiellement crées en utilisant une variable aléatoire.
Mais cela donne une idée assez complémentaire aux explications du présent document.
Il s’agit d’une capture d’écran en vidéo pour éviter d’installer l’application sur un autre post computeur.
Il y a donc là création d’un monde précaire construit avec une partie des constantes des deux mondes initiaux : il est différent et réduit en termes de caractéristiques physiques par rapport à eux, mais interfère avec eux.
Dans cet exemple, le monde violet partage des valeurs de constantes avec le monde vert sur une seule droite, en bas : il y a une plage réduite commune et pas d’énergie commune.
Date de dernière mise à jour : 19/01/2016
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