N° 36 - Mystère sur l'Aveyron + Roswell - jeudi 15 Décembre 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

Une ferme, quelque part en Aveyron

 

La Gazette de l’Ufo

 

15 juin 1966 vers 21 heures

et on en reparle, de Roswell

 

Numéro 36 du jeudi 15 décembre 2016

 

Gwion Coat ar Roc’h

 

 

 

 

« La valeur littéraire, pour importante qu’elle soit, ne l’est qu’en fonction de la valeur de sincérité et de la valeur documentaire »

 

I - Credo Quia Absurdum - Je le crois parce que c’est absurde tout comme ce qui suit :

 

1/ Donc, témoin, non élu, contacté, peut-être et même sûrement, j’ai vu, j’ai constaté, j’ai rapporté et je rapporte encore sans jamais savoir, et comme OVNI qui mal y pense, il est vrai que parmi nous, parmi vous, qui n’en a pas vu un, d’objet ou de phénomène bizarre, que l’on ne peut pas identifier, ou tout au moins ne connaît pas quelqu’un qui en a vu un, c’est que beaucoup ne prennent pas ces histoires au sérieux et pourtant, sans être une personne possédant des aptitudes particulières, la seule façon de parvenir à la vérité pour le moment c’est de parler avec beaucoup de gens en cherchant à recueillir des indices, même s’ils sont absurdes ! Absurdes, sûrement car la plupart du temps, les apparitions et les manœuvres de phénomènes bizarres n’ont aucun sens par leur supposée matérialisation et leurs évolution dont la technique est indéchiffrable.

 

Moi qui ai vu et dit, je suis capable de supporter tous les arguments possibles en matière d’hypothèses, voire même certaines vexations ou insultes et sont nombreux et différents les activistes qui sont empreints d’une discordance évidente pour ne pas dire certaine, mais je n’accepte pas la malhonnêteté intellectuelle de quelques individus se prétendant savoir : surtout faux sceptiques aux efforts négatifs, quels qu’ils soient, avec leurs tristes agissements. Le fait de s’interroger sur ce qui est et demeure, qu’on le veuille ou non, un mystère, et la conscience d’appartenir de ce fait à une minorité aux préoccupations plutôt spéciales, perçues par d’autres marginales, créent un état psychologique particulier, quelques raisons à se sentir seul dans la foule et ça n’est pas facile.

 

Pour comprendre véritablement, il faut avoir vu et subit et s’exprimer c’est trop souvent s’exposer au jugement hâtif et à l’incompréhension de ses contemporains mais heureusement, tout ce qui ne tue pas l’homme le renforce.

 

Comment faire pour que quelqu’un accepte et comprenne ce genre de choses qui sont prise parfois pour des hallucinations ou affabulations ? D’autant plus que les phénomènes, si phénomènes reconnus il y a, exhibent tour à tour des aspects différents qui peuvent être perçus comme étant contradictoires, suggérant des apparences physiques inconnues dans notre environnement, tellement incroyables et fantastique que l’homme de la rue est tout naturellement porté à considérer l’information comme irrecevable. Ça n’est tout de même pas un passe temps idéal pour celui qui aime les situations claires et nettes, face aux assertions invérifiables de ces imbroglios ufologiques remplis d’embûches.

 

C’est injuste de souffrir de l’expérience par elle-même, souvent traumatisante, suivie par un manque d’information et de compréhension par des ignorants de phénomènes qui se manifestent de temps à autre sans qu’on le demande. Motivation qui reste perpétuellement une énigme, en tout état de cause, pour moi, si ça ne l’est pas pour certains autres, s’ils sont possesseurs de révélations plus complètes !

 

Tous ces anonymes du peuple qui ne connaissent pas leur bien, qu’il faut ramener à l’obéissance et les conduire, d’après des lumières supérieures qui brillent pour les augures académiques, politiques, militaires, mais qui sont invisibles à vous, à moi, au paysan, à l’ouvrier, à tous les petits, quand nous savons combien ces petits sont indispensables à la survie et à l’honneur, et comment ils contribuent à des redressements, des découvertes, des savoirs et même à des victoires si combats doivent se faire, par ces hommes de l’ombre laissant en partage leurs réalités que j’ai pu percevoir, à quiconque ouvre son intelligence et aussi son cœur !

 

Mais tant qu’on ne connaît pas la nature, d’en acquérir une vue globale et complète, claire autant que possible, on pourra commencer à en résoudre le problème et y trouver une solution. Pour le moment, nous ne connaissons pas parfaitement la question posée et il est bien illusoire d’en chercher une bonne réponse. Tout le monde en a entendu parler, mais bien peu de gens savent en quels termes le problème se pose, obscur et trompeur à souhait en plus d’être face à des ras de marées de désinformations.

 

A la suite de ce que le lecteur va pouvoir lire par cet écrit, et bien je n’en suis pas plus avancé pour comprendre ce que l’on pourrait penser être des phénomènes insolites volants ou non ! Phénomènes en partie physique, authentique puisque j’en ai reçu une preuve sur le bout d’un de mes pieds. Y a-t-il eu un gage d’intelligence inhabituelle sous forme humaine ? Oui car à un moment donné j’ai eu affaire à deux créatures avec une attitude qui m’a semblé bizarre… à posteriori. Mise en scène, leurre, fausse ou vraie observation, influence sur ma perception ? Je n’en sais rien et si j’en doute parfois, quoique, je n’ai pour me consoler et rêver de la possibilité d’avoir vécu un moment extraordinaire, avec comme preuve, que le petit morceau que je suppose, de roche en forme de grosse bille blanche, qui m’interpelle à chaque fois que je le regarde ou que je le touche. C’est tout !

 

2/ Etant fatigué d’enquêter seul, je me décide à parler d’une aventure avec des boules lumineuses et de m’associer afin de tenter de m’en sortir de cette affaire de fou !

 

Suite à une sacrée histoire qui a été vécue par un membre de ma famille, je ne suis pas arrivé à trouver de solution au problème qui me préoccupe depuis… depuis… de nombreuses années. Je me laisse donc infecter par le virus de re/savoir après l’abandon de mes enquêtes car je décide d’aller jusqu’au bout si c’est possible. Lire la suite si ceci vous intéresse, bien entendu :

 

« À G. le 21 octobre 2004

 

Bonjour Joël Mesnard,

 

Je m’intéresse de près aux phénomènes bizarres depuis de nombreuses années, abonné et correspondant comme vous le savez à LDLN… ce qui m’amène à vous écrire ceci et ce qui me préoccupe toujours :

 

Dans les années 1960, un cousin de mon épouse, André U. habitant Sauveterre de Rouergue se rend avec son véhicule chez un de ses copains un samedi soir afin d’aller ensemble à un bal donné dans un village de l’Aveyron. Il arrête sa voiture au bord de la route et se rend dans un chemin proche pour satisfaire un besoin urgent quand il aperçoit venant vers lui des boules lumineuses flottant au ras du sol, comme de grosses perles luminescentes, d’environ un mètre de hauteur. Il prend peur, remonte précipitamment son pantalon au point de se salir et se précipite à la ferme des parents de son copain, toute proche. Bouleversé, arrivant avec peine à s’exprimer il leur raconte ce qui lui est arrivé. Ne mettant pas en doute ses paroles, son copain et son père le persuadent de retourner avec eux vers le lieu de l’incident. Rendus sur place, ils aperçoivent à nouveau des boules. Le père fait des appels lumineux avec une lampe électrique ce qui a comme conséquence de faire disparaître subitement ces boules dans un grand éclair blanc. André U. a par la suite comme de légères brûlures formant des squames sur le visage et un traumatisme moral et psychologique important qui le marque quelque temps. Je ne crois pas à une affabulation de sa part. Il ne voulait pas trop en parler car le peu qu’il le fit lui porta préjudice et moqueries. Pour ma part, abonné à LDLN depuis des observations précédentes, j’avais essayé de remplir plusieurs fois avec lui le questionnaire préconisé sur un des numéros de cette revue. Mais d’une façon bizarre, de nombreuses fois, un événement fortuit nous a empêché de le faire jusqu’au bout. La dernière fois que je l’ai vu, nous évoquions encore ce phénomène lorsqu’il m’a dit et ceci m’a troublé :

 

« … si tu veux, un soir, on retournera tous les deux là bas et tu verras… il me suffit de les appeler… ».

 

Ce qui m’interpelle dans cette histoire, c’est que j’ai bien eu du mal à rassembler mes idées au fil des années passées afin de coucher sur le papier ce qui est relaté ci-dessus, après enquêtes, très discrètes, bien entendu. En conclusion personne dans la famille qui était au courant ne se souvient plus de rien, de l’identité de son copain et des ses parents, ni sa sœur, ni sa future épouse qu’il fréquentait alors. Mais j’ai découvert récemment un récit ressemblant de près à ce que je viens de vous raconter, (Photocopié par Didier Gomez à mon intention, OVNI Dimension Autre, de Jacques Lob et Robert Cici. « … il s’agit de toute une série d’apparitions inexplicables survenues dans l’Aveyron, aux abords d’une ferme occupée par une famille de quatre personnes : un cultivateur, sa belle-mère, sa femme et son fils… des boules de lumières hautes d’un mètre vingt environ…»), ce qui m’a poussé à vous écrire. Etant donné sa nature, je ne pense pas que le cousin André ait pu lire cet ouvrage d’autant plus qu’il a été édité bien après ses confidences…

 

je vous ai déjà fait part d’autres observations résultant de mes enquêtes que j’ai expédié à Madame Gueudelot, qui me semblaient plus importantes, mais maintenant je pense aussi que même celles que l’on considère comme de peu d’importance peuvent contribuer par recoupement à apporter une pierre à l’édifice.

 

Ces choses relatées se sont passées telles quelles. Je n’y apporte aucun jugement ni conclusion.

 

Je vous prie… etc. Guy Coat…

 

Ci-joint chèque pour renouveler mon abonnement.

 

(Cette lettre est restée sans réponse… pendant un ‘’certain temps’’ mais très long !)

 

G. le 27 avril 2006

 

Bonjour Joël Mesnard,

 

J’ai reçu hier le n°381 de LDLN.

 

Cette nuit, j’ai très mal dormi et voici pourquoi :

 

A la réception de notre revue, en dépouillant le courrier, est tombé sur le sol LDLN, ouvert à la page 32 ? Je replace le courrier sur la table et LDLN retombe par terre à la même page et mon regard se porte sur l’affaire des boules de l’Aveyron !

 

Grâce à ma maladresse, intrigué, je lis de suite l’article de Monsieur Georges Metz et stupéfait, je retrouve en partie le récit que m’avait fait un cousin de mon épouse dans les années 1960. Je vous en avait fait part en octobre 2004 et également à Didier Gomez de Lombers ‘’qui traque’’ les OVNI dans le Tarn. Il a fait éditer un ouvrage qui sort actuellement en librairie avec forte publicité dans ‘’La Dépêche du Midi’’. A ce sujet, Didier Gomez tout d’abord intéressé ne m’avait jamais fait part d’une suite quelconque de notre affaire après sa visite à mon domicile. M’avait-t-il oublié, je ne le pense pas puisqu’il m’avait expédié par courrier une photocopie d’une bande dessinée de Robert Gigi et Jacques Lob ‘OVNI – Dimension Autre’ concernant une semblable affaire.

 

(Suit le rappel de l’aventure de notre cousin avec des boules lumineuses)…

 

Décédé subitement le 25 décembre 1993 d’une crise cardiaque dans un lieu public, à mon étonnement et à ma tristesse, ceci mettait fin à mes investigations et ma grande peine me faisait détruire mes archives et enquête que je n’ai pas pu mener à terme.

 

Je souhaiterais donc avoir un contact avec Monsieur Georges Metz pour savoir si Monsieur ‘‘Roro’’ aurait pu connaître notre cousin André U. dit ‘’Dédé’’.

 

A bientôt de vos nouvelles ou de celles de Monsieur Metz.

 

Je vous prie… etc. Guy Coat…

 

3/ C’est par cette simple phrase qu’un jour…

 

tout a basculé, que tout a démarré, que tout s’est compliqué :

 

« - Si tu veux, un soir, on retournera tous les deux là-bas et tu les verras… il me suffit de les appeler… »

 

La simple vie n’a plus été la même. Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite mais au fur et à mesure du temps, pendant de longues années, la vie intellectuelle est devenue compliquée contrairement à la vie matérielle qui s’est améliorée au fil des jours : cette vie intellectuelle s’est recouverte de mystères et d’incertitudes qui se sont accumulées à tel point que parfois j’accédais à une démence incontrôlable… Je n’en parlais à personne afin de ne pas passer pour un fou. Je parle de cette vie intellectuelle, pas celle de tous les jours qui, au contraire, ne m’a apporté que de la satisfaction dans ma famille et mon travail, ce qui est contradictoire. Et puis, tout s’est décanté, le mystère s’est expliqué petit à petit comme une délivrance, pour s’éclaircir enfin, comme une vieille porte qui se déverrouille, comme un horizon qui se révèle après une obscurité recouverte de nuages épais.

 

Etait-ce voulu ? Je me le demande encore mais il y a de grandes chances : j’en suis maintenant intimement persuadé ! Si certains auront la patience de lire ces lignes jusqu’au bout, beaucoup peut-être diront que ceci est une histoire de fou. D’autres penseront autrement car curieusement et maintenant, je sais que je ne suis pas le seul à avoir vécu ce genre de situations et d’aventure. Mais pendant une quarantaine d’années, je me suis retrouvé seul à vivre des évènements bizarres, difficiles à expliquer à tout un chacun et comme empêché.

 

Je tiens à dire que par mon métier d’informaticien, j’étais rompu à l’analyse logique et ce qui m’interpelle bougrement dans cette histoire, c’est que j’ai bien eu du mal à rassembler mes idées au fil des années afin de coucher plusieurs fois sur le papier ce qui est relaté ci-dessus, après enquêtes, très discrètes, bien entendu, auprès des gens de la famille et des gens de la région. Ce qui est le plus étonnant, c’est que les personnes de notre famille qui étaient au courant ne se souvenaient plus de rien, de son histoire, de l’identité de son copain et des ses parents, ni sa soeur, ni sa future épouse qu’il fréquentait alors et qui étaient au courant. Étant donné sa nature, je ne pense pas que le cousin André ait pu lire un ouvrage de science fiction. A la rigueur, il devait avoir lu dans les quotidiens régionaux des affaires concernant des phénomènes de soucoupes volantes et ce, comme tout le monde. Comme certains de mes correspondants m’avaient avancé l’argument qu’il aurait pu lire la bande dessinée créée par Robert Gigi et Jacques Lob ‘OVNI – Dimension Autre’ parue chez l’éditeur Dargaud au mois d’octobre 1975 relatant l’aventure de Robert L. dit ‘’Roro’’ à Roumagnac en Aveyron (devenu depuis un de mes Amis de l’Ufo), mais j’ai recueillis les confidences d’André en 1968. A observer qu’il ne m’avait jamais parlé d’objet volant type soucoupe volante, ni de contact, ni d’enlèvement, mais seulement de boules translucides, couleur perles éclairées et de rayon blanc éclatant qui lui avait provoqué des brûlures et une grande peur.

 

Des années sont passées depuis ce temps. Je pense qu’il ne m’avait pas tout dit et que son aventure avait été plus importante qu’il n’avait pu me la raconter. Par la suite, j’ai su qu’il n’avait pas été seul à avoir affaire à ces grosses boules lumineuses.

 

Certains diront, je le répète, que c’est une histoire de fous. Qu’on en pense ce que l’on veut, cela m’est bien égal.

 

4/ Des années après, soit 48 ans, une enquête qui m’ouvre des horizons

 

Une nuit, il se passe des faits extraordinaires dans ferme de l’Aveyron. J’ai retrouvé la transcription des enregistrements d’une série d’enquêtes effectuées par Messieurs G.Canourgues, J.Chasseigne, F.Dupin de la Guérinière et Fernand Lagarde qui a rédigé le texte.

 

Afin de réduire le nombre de pages, j’en ai réduis le préambule afin d’en tirer l’essentiel.

 

En novembre 1969, l’équipe de LDLN reçoit une longue lettre où était fait le récit d’une aventure de faits extraordinaires. Aimé Michel avait été saisi en tant que conseillé de ces faits inhabituels qu’il avait jugé très important s’ils étaient authentiques et avait demandé de participer aux enquêtes et éventuellement à des compléments, c’est pourquoi de la main d’œuvre bénévole et nombreuse avait été mise en ligne car le mieux était de se rendre sur place en personne pour mieux réalisé le travail qui ne serait donc pas unilatéral mais une enquête commune où chacun aurait posé ses propres questions, fait ses propres déductions et approuvé les thermes du récit de l’enquête où résultait l’ensemble des observations, croquis relevés sur place, documents recherchés notamment à la Mairie, photographies et surtout en ce qui constitue l’ossature un interrogatoire relevé sur bandes magnétiques d’une durée totale de une heure quarante cinq minutes.

 

Les noms de lieux et l’identité des témoins, que nous connaissons à l’heure actuelle, n’avaient pas été divulgués car bien entendu on désirait vivre en paix, l’époque n’était moins favorable qu’à notre époque, quoique… à ce genre de divulgation…

 

Les faits se passent donc quelque part en Aveyron aux abords d’une de ces fermes comme il y en a tant et celle-ci est ancienne bâtie en 1766. La maison principale possède un étage où se trouvent les chambres et d’où la vue est très étendue. Les pièces sont vastes, il y en a dix. Les fenêtres donnent surtout au sud, d’autres étroites, à l’ouest et plus au nord. Au sud de l’habitation principale, une cour encadrée sur trois côtés de dépendances, grange et étable avec à l’est une entrée principale qui donne sur la route, avec à l’ouest un accès secondaire donnant sur la route lui aussi par un chemin charretier. En bref, une ferme comme il y en a tant en région Midi Pyrénées.

 

Cette famille de Terriens savent regarder, observer, et qui ignorent la peur vont s’affronter à des faits si nombreux qui au départ vont déconcerter sur la chronologie des évènements les témoins eux-mêmes mais aussi les enquêteurs car ces évènements du 15 juin 1966 vers 21h30 ont eu une suite extraordinaire qui a pu être révélée par le petit fils, témoin devenu principal par la suite, d’aventure extraordinaire et révélée des années après dont il devait conserver le secret pendant plus de 45 années.

 

C’est l’aïeule de la famille qui avait 76 ans à l’époque qui avait donné l’alerte depuis la fenêtre de sa chambre à l’étage. Elle racontait alors ses impressions avec vivacité, une grande facilité d’élocution, dans le français de cette campagne ‘’avé l’accent’ où se perçait le patois du pays dans l’émotion du récit qu’elle revivait avec sincérité :

 

« - Grand-mère, racontez nous ce que vous avez vu ce soir là…

- J’étais à la fenêtre… un petit moment… parce que des fois, quand on est âgée on va respirer l’air, ou n’importe, mais jamais je n’avais vu des lumières comme ça ! Des choses comme ça ! Ca n’éclairait pas… c’était des feux ! Des feux ! Des feux !

- Vous en voyez plusieurs à ce moment là ?

- A ce moment là… hé bé… c’était un peu grand comme trois têtes d’homme.

- Vous en avez vu trois ? (Un autre enquêteur demande : Mais c’était loin à ce moment là ?)

- Eh oui. Ils étaient du côté de chez X (1km. Au début c’était plus loin à 1200m puis ça s’est rapproché à 800m) à ce moment là, puis vers chez Y… je me disais maintenant… voilà qui aurait le feu chez Y qui sait ? Ça se détachait… on ne perdait pas de vue… on ne voyait rien qui se déplace, mais on voyait la lueur, et enfin cela s’est rapproché un peu plus… dans le petit ruisseau… (Les boules descendaient, distance vérifiée sur carte 600m). Mais alors là… j’ai dit… on ne ‘’voira rien plus’’. Tout d’un moment ça a monté un peu plus haut… là… côté de chez A que tu as dis (En s’adressant à son gendre). Après nous disions où cela va aller ? Vers chez B ? Je les connaissais ces gens, moi ! Après tout d’un coup, ça a rapproché ici dans le (…) C’est alors que j’ai dit mais qu’est-ce que ces feux ? Il ne tonne pas, il ne fait pas d’orage, qu’est-ce qu’il y a ? Alors j’ai appelé. Tous ces feux… je suis trop vieille, je ne veux pas voir des choses comme ça ! Si ça doit continuer à se déplacer comme ça, qu’est-ce que nous allons devenir enfin ? Après ça se déplace… ça va au coin de la vigne, là… vous savez bien, quand je vous ai appelé (En se tournant vers son gendre)… c’est alors que ‘’je suis été saisie de peur’’ (Les boules étaient à 90m) mais si cela monte davantage, ça ira dans la grange, tout va brûler, la maison et nous avec… et je l’ai appelé… je l’ai appelé. »

 

Que l’on se mette à la place du témoin dans une campagne alors paisible en pleine nature. Il fait nuit et dans l’obscurité d’un paysage qu’elle connaît depuis fort longtemps, elle aperçoit ce qu’elle appelle des feux qui apparaissent, disparaissent, réapparaissent, se déplacent, se rapprochent inexorablement des bâtiments et semblent la menacer par la hantise du feux la rendant désorientée et apeurée. Suit le récit du gendre :

 

« - Alors on vous appelle, vous êtes dans la chambre voisine, au premier étage ; dites nous ce que vous avez vu, ce qui s’est passé.

- Oui… j’ai été à la fenêtre, je n’ai rien vu sur le moment… je n’ai rien vu… je n’ai rien vu… J’ai attendu deux ou trois minutes… puis j’ai vu une boule là… à 15 mètres de la maison ! J’ai dit, ‘’Té, elle a raison ma mère… ‘’ Je veux dire ma belle mère… elle avait raison… elle avait raison…

- Elle était près de la maison, près du mur ?

- Oui, à 15 mètres.

- Que faisait-elle là ?

- Hé bien… je ne sais pas… à ce moment là elle était immobile… elle est restée là 2 ou 3 minutes… à peu près… puis plus rien… tac… comme on tourne un bouton… je ne vois plus rien.

 

 

Extraits de la bande dessinée de Robert Gigi et Jacques Lob ‘OVNI – Dimension Autre’

 

- Elles réapparaissent plus loin ?

- Et bien oui… 1 km… à 500 m… ça dépendait… ça on voyait, puis… tac…tac…

- Entre l’extinction et le nouveau point il se passait longtemps ?

- Oh non ! Quelques secondes… 2 ou 3 secondes, pas plus.

- Elle avait une forme ronde avez-vous dit ?

- Oui, ronde… oui… plus bombée en haut qu’en bas… le bas était plus aplati. Le dessus était plus rond que sur votre dessin. (Le dessin a été rectifié sur ses indications).

- Vous êtes sorti à ce moment là ?

- Alors je suis sorti… je suis allé voir… Là... (Le témoin conduira plus tard les enquêteurs à l’emplacement qu’il occupait dans sa vigne au moment de l’observation, emplacement situé à 50m à l’ouest de la ferme).

- Que s’est-il passé ?

- J’ai regardé là pendant un moment… un moment… elles tournaient… il y en avait six à ce moment là.

- Vous dites qu’il y avait six boules ?

- Oui… à 1 km… 1 km 200 environ… elles tournaient dans un champ… enfin dans un carré de terre quoi… je ne sais comment vous dire… dans un champ… dans un champ… elles tournaient à distance… comment vous dire d’ici… je pouvais pas remarquer… à 50 m l’une de l’autre peut-être… peut-être pas… je sais pas et je les voyais se déplacer.

 

(Son fils, le futur ‘’Roro’’ précise plus tard dans une lettre qu’elles se situaient à une dizaine de mètres l’une de l’autre mais son père les trouvaient plus séparées entre 10 et 50 m).

 

- Tout à coup… ah ! Elles se déplaçaient au pas de l’homme… autant qu’un tracteur quoi… quand je dis un tracteur je veux dire… en première.

- L’une derrière l’autre ?

- Oui, l’une derrière l’autre…

- Six boules l’une derrière l’autre ?

- Oui… l’une derrière l’autre… elles ont contourné là.

- En ligne ?

- Oui… en ligne… l’une derrière l’autre… l’une derrière l’autre…

- Elles restaient allumées en se déplaçant là ?

- Oui… oui.

- Ou bien en s’éteignant et se rallumant ?

- Non… elles ont contourné là, toutes lumineuses, quoi.

- Elles restaient lumineuses en se déplaçant ?

- En se déplaçant, oui… elles restaient lumineuses en se déplaçant. Je dis, c’est un tracteur… un tracteur… mais il n’y en avait pas de bruit... je l’aurais entendu, parce que la nuit on entend un moteur de loin mais je n’ai rien entendu. C’est pas un tracteur… c’est drôle… il n’y en aurait pas tant quand même… tant de lumières. Alors elles ont tourné là pendant… je sais pas… une demi heure… tant de lumières ! Je n’ai pas pu comprendre ce que c’était… puis à un moment donné… ça s’est accroché… ça disparaissait… (Son fils lui souffle le mot) à l’obus !

- Vous n’aviez pas vu l’obus encore ?

- Ah si ! Ah si ! Si, si, je l’avais déjà vu !

- Mais à quel moment ? (Les enquêteurs le savaient du fils mais ils n’avaient pas voulu interrompre le fil du récit et en détourner l’intérêt).

- Mais juste en sortant.

- Toujours dans cette même direction ?

- Oui… là bas.

- Et qu’elle allure cela avait-il ?

- Mais c’était lumineux… c’était lumineux… j’ai cru que c’était un arbre qui brûlait moi… mais je voyais ni flamme, ni fumée… ni flamme quoi.

- C’était blanc ?

- C’était lumineux quoi.

- De la même couleur que les boules ?

- Oui, de la même couleur que les boules… pareil… de la même couleur.

- Et les boules sont allé rejoindre le…

- Oui… ‘’Ce machin là’’. »

 

Tout paraissant rentré dans l’ordre des choses, à peu près, les boules ayant été absorbées par le machin, le témoin intrigué mais las d’observer, rassuré pour l’incendie supposé, étonné du spectacle auquel il venait d’assister est rentré dans sa maison pour aller se coucher. Tout est déconcertant, irrationnel, comme dans un rêve, que pouvait il penser ?

 

« Je n’ai pas pu comprendre ce que c‘était », dira t-il.

 

5/ Après le récit de la soirée du 15 juin 1966…

 

On croit savoir qu’il y a eu d’autres manifestations qui ont eu lieu à des dates imprécises résumées par le fils : « Il y en a eu tant d’autres après ! ».

 

Il est établi qu’il ne s’est rien passé jusqu’au 6 janvier 1967. A partir de cette date, jusqu’au mercredi 11 janvier 1967, toute une série de faits remarquables et précis ont eu lieu. Jusqu’en 1969, des faits plus vagues, non datés, se sont encore produits. Messieurs Chasseigne et Canourgues habitant la région se sont employés à trouver des témoignages extérieurs qui ont aidé à cerner les manifestations. Monsieur Chasseigne qui suit les évènement expédie une lettre à Fernand Lagarde le 22 mai 1970 mentionnant : « Je suis sûr qu’il y a une foule de faits dont nous n’avons pas eu connaissance et qui apparaissent comme des flashes dans les conversations. Ainsi, le père avait déjà vu une boule bien avant le 15 juin et l’aïeule en a vu après ».

 

L’idée est d’intervenir auprès de la mère de famille qui, jusqu’ici n’avait rien dit, si elle avait vu quelque chose :

 

« Oh si ! J’ai vu ces lumières mais je ne me rappelle plus, et puis je suis myope.

(Le père) – Elle ne s-y intéresse pas.

(L’aïeule) – Il n’y a qu’un soir où tu as dit qu’il y avait le feu à la fourragère.

(Le père) – Plus de quinze fois elles sont venues… et une seule s’est approchée deux fois.

- Elle se détachait des autres ?

- Alors une boule se détachait des autres… 2 secondes… pus elle repartait. Elles sont venues quinze fois peut-être, mais pas à côté de la maison. Elles sont venues deux fois à côté de la maison… elle se déplaçait puis elle revenait… elle se déplaçait d’environ 15 mètres… je vous montrerait.

- Elle éclairait tout ou en s’éteignant ?

- C'est-à-dire qu’elle était éteinte, on ne la voyait plus.

- Elle reculait ?

- Elle se déplaçait… on la voyait approcher… puis je ne sais pas si elle tournait (Il s’agit du tour des bâtiments)… on ne la voyait plus… elle reculait… enfin elle partait à reculons… je ne voyais pas ça moi… on ne le voyait pas… elle se déplaçait au pas d’un homme à peu près. Elle se déplaçait à côté de la maison.

- Et une quinzaine de fois cela s’est passé ?

- Oui, oui… deux fois elle est venue à côté de la maison… deux fois.

- Elle vous a barré le chemin un moment donné ?

- Eh oui ! Elle m’a barré tout le chemin là tout à côté.

(L’aïeule) – Moi je me suis allé coucher. Je me suis dit que je vais crier que les voisins seraient sortis, et je suis allé au lit.

(Le père) – Les voisins étaient à la fête le dimanche.

(L’aïeule) – Lui a continué de regarder là, mais moi je suis allé au lit. Je me suis pas déshabillée. Je suis resté au lit…

(Adressé au père) – Vous les avez revues après, avant le mois de janvier 1967 ? Comment ça s’est passé cette fois ?

- Ah ! J’ai vu une boule dans le ciel.

- Une boule dans le ciel ?

- Oui, tout là bas.

(L’aïeule) – Cette lueur que vous aviez dit que vous aviez vue que ça éclairait tout le champ ?

(Le fils) – Mais ça n’était pas ce jour là.

(Le père) – Oui, ça, n’était pas ce jour là.

(Le fils) – Il n’y a pas si longtemps que ça. Ça fait cinq ou six mois.

(Le père) – Oui.

- En 1969, l’année dernière ?

- Oui, l’année dernière.

- Mais nous ne sommes pas là encore nous sommes le vendredi 6 janvier 1967 quand vous avez appelé votre fils qui était couché. Que s’est-il passé ce jour là ?

(Le père) – Ah ! Moi je suis sorti, je suis sorti dehors de l’écurie… pour voir le bétail, quoi ! Alors j’ai vu cette lumière là… à 50 mètres même pas… à 3 mètres de la maison. Je me suis dit qu’est-ce que c’est… qu’est-ce que c’est que ça ? Vite je suis venu chercher une lampe de poche, et je dis… tu vas passer par derrière pour voir ce que c’est… oui ! Ah ! Quand je suis passé par derrière ça m’a suivi… ça m’a suivi tout le long de la route…

- Le plan reconstitue la chronologie des évènements que nous avons vérifié sur les lieux.

- ‘’Ça’’ m’a suivi, sur 50 mètres environ… à peu près… et alors il y avait un passage où je voulais aller passer, moi… pour passer par derrière. Alors ça me suivait tout le long, tout le long, tout le long… moi je me suis arrêté là où je voulais passer par derrière et le ‘’machin’’ s’est arrêté là… sur le passage… je dis maintenant… ce n’est pas la peine d’insister… je peux pas passer.

- C’était gros à ce moment là ?

- Oh oui… environ 1m50 de diamètre.

- De la même couleur blanche ?

- Oui, de la même couleur… oui.

- Ça n’éclairait pas le sol ?

- Non, non, non… non, non… c’était lumineux… lumineux mais ça n’éclairait rien du tout.

- Est-ce que vous avez senti que ça dégageait de la chaleur ?

- Oh non ! Non, non, non. Je n’ai rien senti.

(Le fils) – Celle que j’ai vu moi ne faisait pas 1m50… 1m20 au maximum !

(Le père) – Alors je suis revenu, et la boule est repartie en arrière jusqu’à la maison, comme la première fois.

(Adressé au fils) – Alors il vous a appelé à ce moment là et vous vous êtes levé ?

- Oui, quand il est revenu, il m’a appelé mais moi je n’ai rien vu à ce moment là.

(Le père) – ‘’Ça’’ avait disparu ! Moi je suis resté encore… ça est revenu… ça est revenu après !

(Alors un peu moqueur, au fils) – C’est vous qui l’avez fait partir ? (Rires).

(Le fils) – Quand j’ai regardé, moi je n’ai rien vu sur le coup.

(Le père) – Oui… mais il est reparti…il n’est pas resté… moi je suis resté… je lui ai dit ‘’ça’’ est revenu !

(Le fils) – Mais je l’ai vue quelques minutes après… j’en ai vu une qui… enfin… de l’autre côté là-bas de la fenêtre. Elle était partie sur un petit chemin qui monte… et j’ai dit tiens cette fois il y a quelque chose.

- Alors vous êtes redescendu ?

- Alors là, je suis redescendu.

- Vous êtes redescendu parce que vous étiez déjà descendu une fois et comme vous n’aviez rien vu vous étiez remonté ?

- Oui, oui.

 

 

Extraits de la bande dessinée de Robert Gigi et Jacques Lob ‘OVNI – Dimension Autre’

 

- Alors c’est cette fois que vous avez aperçu tous les deux ce fameux ‘’Obus’’ ?

- Oh ! Oui, oui !

- Tous les deux ?

- Oui, oui !

(L’aïeule) – Ils sont venus m’appeler pardi… mais…

-Alors ?

- Oh non, non, je n’y suis pas allé, non… ma fille pleurait (La mère de famille). Je lui ai dit : innocente… et alors je… j’ai… je… suis descendue quand même, et puis j’ai vu ce feu (Patois intraduisible dans l’émotion qu’elle revit, on la voit bouleversée au souvenir de sa vision). C’est vrai quand même, on n’a pas l’habitude de voir des feux comme ça, quand même !

- Qu’est-ce que vous avez vu tous les deux ? Qu’est-ce qu’il y avait à ce moment là ? (Adressé au père et au fils).

(Le fils) – Moi j’ai vu les six boules.

- Que s’est-il passé ?

(Le père) – Ah oui ! Mais ça… moi je suis pas resté… je suis rentré me coucher.

- Vous avez vu ‘’l’obus’’ mais vous n’avez pas continué à regarder ? Vous êtes rentré vous coucher ?

(Le père) – Non, non… je n’ai pas continué la séance… (il rit) Ah, ah, ah !

- Qu’est-ce que cela vous faisait ? Vous avez eu peur ?

- Oh ! J’ai eu l’impression que… heu...heu…

- Quelle impression que cela vous faisait ?

(Le fils) – Il voulait lancer une pierre là, quand il était près (de la boule). Il n’a pas osé.

(Le père) – Non… oh ! J’avais bien envie de faire quelque chose, mais…

- Vous avez eu peur quoi, dans le fond ?

- Eh oui ! Sans doute… quand j’ai vu que cela me suivait…

- Vous n’aviez pas votre lampe électrique à ce moment là ?

- Eh ! Je l’avais à la poche… mais…

- L’avez-vous allumée ?

- Oh non, non, non, non, je l’avais à la poche… je ne m’en suis pas servi… je voulais passer derrière pour aller voir ce que c’était, et j’ai pas pu passer… j’ai abandonné.

(Au fils) – Alors qu’est-ce que vous avez vu à ce moment ?

- Alors moi j’ai vu ‘’l’obus’’ avec trois branches de chaque côté.

- Il y avait des branches ?

- Oui… elles étaient droites… exactement comme celles du dessin (Il s’agit d’un montage photo de Mr J.L.Boncoeur, exécuté d’après les premiers témoignages).

- Et les ‘’boules’’ ?

- Trois branches de chaque côté et à un moment donné une boule sur chaque branche… trois boules de chaque côté, cela faisait six boules… il y avait un phare en haut, tout à fait au bout et il éclairait la fenêtre là-haut, il éclairait toute la chambre… j’avais la fenêtre ouverte là en face.

- C’était un rayon diffus ou bien très étroit ?

- Oh, étroit ! Très étroit.

- Et ça éclairait votre chambre ?

- Oh oui ! Je pense bien, j’y voyais comme en plein jour là.

- Mais alors vous étiez remonté dans votre chambre quand vous l’avez vu ?

- Oui, j’étais remonté dans ma chambre… après.

- Et ‘’l’obus’’ était toujours là ?

- Je ne l’ai pas vu repartir ce jour là ?

- Et il éclairait votre chambre ?

- Oui, il éclairait la chambre… ah ! Par intermittence quand même… il tournait… il tournait.

- Il tournait comme un phare ?

- Oui… des fois il éclairait la chambre voisine là-bas… il tournait… mais là c’était déjà 11 heures du soir, 11 heures et quart par là, quelque chose comme ça.

- Ce n’est pas drôle ?

(Le père) – Eh non ! On se demande ce que c’est.

(Le fils) – Puis tout à coup, tout a crevé. Tout a crevé, je n’ai plus rien vu. Je ne sais pas si c’était toujours en place. Le lendemain soir je suis sorti le premier et j’ai vu une lumière vert bleu, mais elle était assez loin au ras du sol dans un champ. Mon père est venu et nous avons revu ‘’l’obus’’ ensemble tous les deux. Il était 21 heures, 21 heure 30 environ. »

 

Dans cette séquence d’évènement extraordinaire, le fils est confronté avec un phénomène hors normes. Appelé à devenir un témoin important, il n’avait pas attaché un très grand crédit au récit de la soirée du mois de juin 1966 mais étant devenu à son tour spectateur, il va s’intéresser au phénomène ce qui donnera lieu à des péripéties multiples et imprévues qui seront décrites sur le prochain numéro de La Gazette.

 

 

L’ancienne ferme à Roumagnac (Fond photo GC)

 

II - Du nouveau sur l'affaire Roswell

(Merci à Monsieur Gildas Bourdais qui a donné son autorisation de publier ses échanges courriels)

 

@Gilles Lorant : Rapporté par Gérard Lebat et transmis par Serje Perronnet (Facebook) :

 

Il y avait deux Ovnis qui se sont écrasé à Roswell, affirme l’ancien fonctionnaire de l’Armée de l’Air et signale qu’il était pressenti !

 

Traduction /Résumé de Gérard LEBAT- Reporter DAILY MAIL Août 2012.

 

« Soixante-cinq ans après qu'un OVNI se serait écrasé à Roswell, Nouveau-Mexique, un officier de l'armée de l'air a déclaré que non seulement l'incident est bien arrivé - mais qu'il est arrivé deux fois. Le lieutenant-colonel Richard French, qui a servi dans l'armée de l'air pendant plus de 27 ans, était à Alamagordo, Nouveau-Mexique, en 1947, quand un objet inhabituel est tombé du ciel et s'est écrasé au sol à Roswell. Les autorités militaires ont publié un communiqué après l'incident incroyable, notifiant: «Les nombreuses rumeurs concernant le disque volant sont devenu une réalité, quand hier, l'officier du renseignement du 509ème groupe de bombardement de la huitième Armée de l'Air, Roswell Army Air Field, a eu la chance de pouvoir récupérer ce disque. " Mais, seulement 24 heures plus tard, l'armée à démentie sa déclaration antérieure et selon ce nouveau communique l'objet qu'il avait tout d'abord pensé être une " soucoupe volante" n'était qu'un ballon météo qui s'était écrasé à proximité d'un ranch. Les médias et le public ont accepté l'explication sans se poser de question. Depuis lors, les théoriciens du complot et des fonctionnaires tels que French ont remis en question la ligne de l'armée à propos de cet incident.

 

"Il y a eu effectivement deux accidents de Roswell, ce que le grand public ne sait pas," dit French (The Huffington Post). «Le premier a été abattu par un avion expérimental américain qui volait sur White Sands, au Nouveau-Mexique et il a envoyé vers l'ovni des sortes d'impulsion électroniques issues d'un nouveau type d'arme, ce tiré ce qui a désemparé et a emporté tous les contrôles de l'OVNI, et c'est pourquoi il s'est écrasé." «Quand l'avion militaire l'a frappé avec cette impulsion électromagnétique - bingo! Cela a déréglé tous leurs appareils électroniques et, par conséquent, l'OVNI est devenu incontrôlable. "

 

Le lieutenant-colonel Richard French, qui a servi dans l'armée pendant plus de 27 ans, affirme qu'il y avait deux UFO accidents liés à Roswell. French, qui prétend qu'il s'est obligé à dire la vérité à propos des observations d'OVNIS, a déclaré que c'est une source confidentielle dans l'armée qui lui a parlé de cette attaque contre le vaisseau spatial extraterrestre soi-disant et il a ajouté qu'il y a eu un second crash près de Roswell, quelques jours plus tard. French dit à HuffPo. "J'étais à quelques miles de l'endroit où l'accident initial a eu lieu ", «Nous pensons que la raison pour laquelle cet objet était ici à ce moment-là, était d'essayer de récupérer les pièces et tous les survivants du premier " crash». Je suis certain, en se référant à des êtres venant de l'espace, que ces gens qui étaient à l'intérieur des engins étaient des extraterrestres. Mais d'autres experts ont rejeté les arguments de French. "Aucune chance ! Zéro hasard," a déclaré au site le colonel d'Armée John Alexander, chargé d'enquêter sur les observations d'ovni. «Dans les années 1980, j'étais la personne chargée du développement de tous les systèmes d'armes par impulsions électroniques. Nous n'aurions pas été en mesure de faire cela. Dans les années 60, nous avions un système de Laser, mais les résultats étaient très limités et ce n'est que bien plus tard que nous avons eu des armes à laser opérationnelles.

 

Mais les partisans de la réalité du crash de Roswell n'ont pas cessé d'apporter des arguments en faveur de cette réalité et donc de contester la ligne officielle de l'armée. Chase Brandon, un agent qui a servi 25 ans dans la CIA, a récemment affirmé que des informations relatives à l'accident avait été dissimulées dans un coffre-fort secret situé au quartier général de Langley.

 

« Ce n'était pas un ballon météo » - c'était ce que les militaires ont d'abord rapporté, dit-il - "C'était un appareil qui ne venait pas de notre planète"

 

Source : http://www.dailymail.co.uk/…/Roswell-incident-There-TWO-UFO… -

 

Photo : La vérité est là-bas? L'US Air Force a publié cette photo de 1972, une sonde spatiale Viking, dans le cadre de son rapport sur le soi-disant Incident de Roswell de 1947. »

 

@Georges Metz : Et qu'en pense notre ami Gildas Bourdais ?

 

@Gildas Bourdais : Bonjour, George, et tous,

 

Cette histoire a été diffusée en 2012, notamment par le Huffington Post. Je me souviens de l'avoir lue à l'époque et de l'avoir rangée dans mon "dossier des témoignages douteux". Ce colonel French est bien réel, cependant, et l'article cite un entretien qu'il avait accordé à l'ufologue Antonio Huneeus, que je connais.

 

Voici mon opinion : Il y a atout de suite un aspect de cette histoire qui me paraît complètement faux. C'est  la "révélation" que l'un des deux ovnis aurait été abattu par un avion au moyen d'une arme à "faisceau électromagnétique". Or une telle arme n'existait absolument pas à l'époque, et l'on peut même douter qu'elle existe aujourd'hui. ! Le programme de "guerre des étoiles" de Ronald Reagan  avait conduit à des essais d'un canon à faisceau laser embarqué à bord d'un Boeing 747, avec lequel on espérait abattre ensuite dans l'espace des missiles soviétiques. Ce programme est vite apparu irréaliste et a été abandonné.

 

La question que je me pose est : Qui relance une telle  histoire aujourd'hui ? Cela fait-il partie d'une nouvelle vague de debunking de Roswell, dont ça va être le 70ème anniversaire en 2017 ?

 

Comme par hasard, il y a une autre histoire qui circule en ce moment sur le web : selon un témoin anonyme, on aurait tenté de percer la coupole de la soucoupe de Roswell sur le site du crash au chalumeau pour en extraire les cadavres.

 

Première remarque : Ce n'est raconté par aucun des témoins connus de Roswell (voir les livres de Carey et Schmitt, et les miens...).

 

Deuxième remarque : Le témoin raconte que la soucoupe et les cadavres ont été acheminés  à la Zone 51. Il se trouve que je connais bien, également, l'histoire de la Zone 51. En 1947, il n'y avait rien ! Les premiers baraquements, rudimentaires ont été installés en 1955 à Groom Lake pour les essais de l'U2. Il y avait encore des essais atomiques atmosphériques, plus à l'ouest, et on prévenait les gens de Groom Lake de s'abriter d'éventuelles retombées atmosphériques !

 

Par contre, il y a de nombreux témoignages crédibles sur le stockage des ovnis et cadavres à la grande base de Wright-Patterson dans l'Ohio. Et c'est peut-être cela qu'on veut cacher en brouillant les pistes.

 

@Gérard Deforge : Ces "révélations" confirment en tout cas complètement les documents et les explications fournies par Marc St. Germain dans son livre de révélations, "Gardiens du Silence", qu'il nous avait d'ailleurs présenté à Ovni-Paris. A une petite nuance près, mais les faits se recoupent. Rappel : À cette époque, le radar était une invention en cours de développement. Une escouade de scientifiques anglais avait été dépêchée aux USA pour mettre au service des militaires américains leurs travaux très avancés dans ce domaine. Des essais nombreux furent alors testés, et ce serait "accidentellement", là se trouve la nuance, que l'un de ces essais foudroya un Ovni. Parce que, et c'est là aussi  la convergence des informations, les Ovnis n'étaient pas "préparés" à ce genre de manifestation d'origine terrestre : les ondes émises par les radars ! Certains Ovnis se seraient donc fait piégés volontairement par les militaires ou non, ceci sera difficile de prouver quoi que ce soit sur ce point. Mais quant aux faits eux-mêmes, aucun doute semble-t-il. Ensuite, évidemment, l'intelligence qui gouverne ces "engins" aurait mis au point rapidement les contre mesures permettant aux ovnis d'être protégés contre ces émissions radar.

 

@Gildas Bourdais : Cette hypothèse de radar qui aurait abattu un ovni à Roswell a été envisagée il y a longtemps, mais écartée par les enquêteurs les plus "pointus" sur Roswell.   S'il y avait eu un tel radar, on en aurait eu la preuve depuis longtemps. Stan Friedmann m'a dit qu'il n'y avait pas encore de radar à la base de Roswell, et il m'en a fourni une preuve écrite. Il y avait juste un radar mobile à White Sands. Et on a retrouvé de nombreux témoins qui racontent une tout autre histoire ! Sauf erreur, cette histoire de radar a été reprise dans des documents du "MJ 12"  de la fin des années 1990 qui sont très controversés. Dangereux documents ! Certains auteurs s'y sont un peu trop fiés... Pour ma part, je les ai critiqués dans mes livres. Voir le chapitre 7 de mon livre de 2010  "Ovnis. Vers la fin du secret ?"

 

Et puis voici un argument très simple :

 

Si les militaires avaient abattu un ovni près de Roswell avec un radar très secret, ils se seraient bien gardés de l'annoncer. Une telle gaffe aurait brisé la carrière du colonel Blanchard, lequel a grimpé rapidement ensuite jusqu'au grade de général quatre étoiles, numéro deux de l'Air Force au Pentagone.

 

@Patrice Galacteros : Mais cette arme électromagnétique était peut être, non pas une sorte de rayon de la mort, mais  juste un émetteur d'ondes radar, C.A.D radio très puissant.  Elle a pu non pas détruire directement l'Ovni mais perturber l'engin et/ou son pilote et provoquer le crash. Car il y a des témoignages selon lequel, que le pilotage des petites soucoupes est télépathique avec un lien entre le pilote et l'engin. Dans ces conditions balancer des ondes radars sur l'appareil  suffisait peut être à aveugler le pilote et provoquer le crash.

 

J'ai d'ailleurs lu une autre version (Bouquin de St Germain je crois) ou l'on ne parlait pas d'arme embarquée sur un avion, mais ou on mettait en cause l'utilisation d'ondes radars pour faire crasher les Ovnis. En 1947, depuis cela ne marche plus.

 

@Gérard Deforge : Les radars auraient été inventés par un scientifique anglais....avant la fin de la guerre de 1940. C'est grâce à cette technologie que les fameux sous-marins allemands qui torpillaient à tour de bras les marines alliées ont pu être mitraillés par les avions  de la coalition, en dehors du fait que le travail de décryptage des mouvements de ces navires allemands avait été rendu possible par l'extraordinaire saisie d'un matériel d'émission, à bord d'un sous-marin allemand en train de couler!

Les militaires américains ont souhaité la venue de ces inventeurs pour perfectionner avec eux ce redoutable outil de localisation. Et ce serait  lors d'essais avec des modèles "plus performants" que l'incident UFO se serait produit. Il faut ajouter à cela que d’après un certain nombre de spécialistes qui s'expriment sur ce sujet, il semblerait bien que les "blackprogram" américains existent bien, et que leur technologie aurait aujourd'hui une avance de quelques dizaines d'années sur ce que l'on veut bien nous montrer. C'est facilement explicable par le fait que les autorités américaines de l'époque ont accepté qu'une synergie complète puisse exister entre les différentes industries de pointe, sans contrôle de la Puissance Publique, afin d'accélérer le rythme des découvertes et réalisations dans le domaine militaire...et le bébé a fini par complètement échapper aux autorités politiques qui n'ont même plus la capacité d'intervenir ou de contrôler quoi que ce soit, face à cette redoutable machine de production et de réalisation....Ceci est pleinement confirmé par ce qui est en train d'être révélé...grâce déjà aux deux premiers livres publiés par Christel Seval, livres que je connais bien puisque j'ai participé à la correction des "manuscrits" en attendant les suites ! Marc St. Germain a publié des documents dont il raconte comment il a pu se les procurer, c'est d'ailleurs simple et astucieux. Alors soyons prudents dans nos certitudes réciproques. .L'avenir nous réserve bien des surprises, c'est certain !

 

@Gerard Deforge : Le 12 avril 1935, Watson-Watt obtint un brevet pour le système radar (brevet britannique GB59301717.24.25). Dès juin, son équipe pouvait détecter un avion à 27 kilomètres, ce qui était assez loin pour cesser tout développement sur des systèmes compétiteurs à écholocalisation sonore. À la fin de la même année, la portée était déjà de 100 km et en décembre, les plans pour cinq stations couvrant l'approche de Londres étaient déjà prêts… (… ce qui a permis à la chasse anglaise de gagner la bataille aérienne d’Angleterre en 1940 avec un effectif moins nombreux d’appareils dans les groupes de chasse mais mieux organisé grâce aux radars .GC)

 

@Guy Coat : Etudié à l'école de guerre :

 

L'opération Biting ‘’morsure’’, aussi connu sous le nom de raid de Bruneval, est un raid britannique de la Seconde Guerre mondiale mené par la Royal Air Force, un régiment de parachutistes, la Royal Navy, et des hommes de troupes spécialement entraînés pour une action de commando. L'opération a lieu sur la falaise de La Poterie Cap d’Antifer, sur la côte normande, dans la nuit du 27 au 28 février 1942. Son but était de se saisir des principaux éléments d'un radar allemand, dont les spécifications et la technologie étaient alors inconnues des Alliés, tout en faisant croire à sa destruction.

 

 

Matériel récupéré et Radars allemands Wursburg et Wassermann

 

« C'est au radar que le Royaume-Uni doit fondamentalement de n'avoir pas été envahie durant l'été 1940 après avoir succombé sous le poids des bombardements de la Luftwaffe », note le colonel Rémy (Mémoires d'un agent secret de la France libre), dont le réseau de renseignement Confrérie Notre-Dame a effectué un travail essentiel dans la préparation de l'opération Biting. Le radar, nouveau dispositif de détection, permet aux Britanniques d'intercepter les escadres aériennes allemandes qui ont pour tâche de préparer un débarquement en Grande-Bretagne.

  

Les services secrets britanniques savent que l'ennemi, lors du rapatriement à Dunkerque de la British Expeditionary Force en 1940, s'est emparé d'un matériel qui lui a permis de réaliser de rapides progrès dans le domaine de l'électronique - cf. l'invention du radar de type Würzburg qui mesure la distance, l’altitude et l’orientation. L'utilisation de ce nouveau modèle de radar par les Allemands se retourne contre la Royal Air Force, passée à l'offensive en février 1942.

 

Mais détruire le poste radar installé sur la falaise de La Poterie Cap d’Antifer ne paraît pas suffisant aux yeux du vice-amiral Louis Mountbatten, à la tête des Combined Opérations. Selon lui, l'important est de s'emparer des pièces essentielles du poste afin de permettre aux scientifiques britanniques de juger du degré de perfectionnement atteint par le radar allemand et de trouver le moyen de le rendre inefficace.

 

Une autre opération eut lieu sur la Plage Bonaparte à Plouha afin de s’emparer du matériel et détruire un radar allemand.

 

@Gilles Lorant : Les boulons (s’il y en avait) de la deuxième soucoupe étaient-ils ronds ou carrés ? Quelles pouvaient être les fréquences de l’éventuel radar (impulsions et modulation) responsable de sa chute ? J’ai l’impression d’être au moyen âge devant une docte assemblée débattant du sexe des anges : Ce genre de questions a pour moi autant d’importance que savoir si le dénommé Jésus avait un bouton sur les fesses de jour de son arrestation ! Il s’agit de débats relevant de l’intention, c'est-à-dire essayer d’orienter ou prouver. C’est utile par exemple dans le cas d’une enquête après un accident d’avion, où le moindre détail compte. Parce qu’alors, les conclusions ont une portée sociétale : attribution de responsabilités (justice, enjeux  sur l’image, le commerce), l’apaisement des familles endeuillées.

 

Mais dans le cas supposé d’une visite d’êtres intelligents exogènes (extraterrestres ou non) ce débat est-il de circonstance ? La multiplication des témoignages affirmant qu’il s’agit bien de visiteurs non humains introduit une relation vivante de type sacrée similaire à la recherche mystique des hommes depuis des lustres. C’est à notre époque un réflexe d’assimiler l’insurpassable à la haute technicité alors que jadis les développements et le savoir ne pouvaient que relever du mystère divin.

 

A mon avis, c’est un tort dans les deux cas pour une simple raison : les deux sont récupérables par une élite minoritaire qui veut asseoir son pouvoir sur la société, l’influencer, la diriger. Carl Sagan avait annoncé « Il y a un écart dangereusement grandissant entre des élites aux savoirs spécialisés qui mettent à disposition des populations ignorantes des outils de plus en plus performants parce qu’un jour cela pourrait bien nous sauter à la figure ».

 

Un bon exemple est le fanatisme religieux aveugle et obscurantiste, mais qui se sert des technologies de ses adversaires pour les combattre. La première idée de solution est évidement de diffuser le savoir par la formation avec la possibilité à chacun d’expérimenter selon ses particularités culturelles. Indépendamment des difficultés disons politiques il n’en reste pas moins vrai que la coloration culturelle peut être un verrou. Par exemple, dans le cas des sociétés qui postulent que l’enseignement religieux est la référence parce que source de toutes formes de savoirs, il faudrait les aider d’abord à refonder leur culture.

Pourtant… il y a d’autres voies possibles :

 

-          La mixité grandissante des populations de sociétés différentes tend à uniformiser les cultures vers un consensus d’intérêts,

 

-          La connaissance de soi même et des interactions avec l’environnement au sens quasi mystique de la spiritualité.

 

Le premier point est en cours, ne serait-ce que par la mondialisation des échanges. Mais le deuxième est encore considéré comme une voie pour des marginaux, non pas du moyen âge, mais du « new age », pétards à l’appui. A première vue seulement… il s’agit en fait d’un phénomène de société. Parce que de plus en plus de gens ont peur de l’avenir, inconnu qui se dessine anxieusement de plus en plus vite et les places boursières deviennent de plus en plus sensibles aux moindres événements. La « haute » technologie est disponible, la pluralité des cultures est de plus en plus mixée, pourtant de plus en plus de gens craignent un effondrement chaotique de leur société ! Alors, peut-être leur manque t-il ce petit chouya de confiance en leurs propres capacités individuelles d’abord, collectives ensuite ? L’étrangeté affichée par le phénomène Ovnien incite pourtant à se poser des questions de ce côté-là aussi : et si l’homme lui-même avait une place importante dans le phénomène ? Et si notre avenir dépendait plus qu’on ne le pense de nous-mêmes ? Faire une révolution ?

 

Non, ce n’est que de la tôle et boulons sociétal ! Introspection individuelle, méditation ?

 

A mon avis, c’est oui, et demain.

 

D’abord rêver le monde dont nous voulons puis mener les actions dans ce sens au quotidien. C’est ce que font de plus en plus de jeunes et souvent beaucoup plus diplômés que la moyenne de la population, pour s’évader de la morosité ambiante. « Ok, on a tous été jeunes, on sait, mais çà ne dure heureusement pas : les réalités de la vie finissent par imposer un comportement plus responsable ». Justement : responsable de quoi, quand on fait le bilan ? Aujourd’hui, ils peuvent se rassembler par milliers pour « communier » sous 200 drapeaux différents en chantant et dansant en transe comme des chamans ;  volonté de concrétiser un rêve ? Demain ils se rassembleront probablement par millions un peu partout si personne d’autres ne peut leur proposer une vision acceptable de l’avenir.  

 

Conscience collective à l’œuvre, manifestations de plus en plus fréquente d’Ovnis… et s’il y  avait corrélation avec les attentes des gens dans un monde qu’ils sentent crépusculaire ? Demain serait alors commencé à Tomorrow Land, village à loufoquerie commerciale, où le veau d’or et les paillettes servent de décor à l’émancipation d’un système, le nôtre… reste à inviter quelques visiteurs pour célébrer ensemble la construction du rêve… ils sont sûrement au courant, mais qui sait… Roswell c’était pour moi il y a longtemps et le phénomène s’amplifie et s’adapte en permanence.

 

@Guy Coat : ‘’… débats relevant de l’intention, c'est-à-dire essayer d’orienter ou prouver…’’ ?

 

LDLN et Roswell, 7 numéros d’enquêtes de LDLN, tout de même ! Et des dessins de page de garde ont été réalisés par Thierry Rocher.

 

 

@Gérard Deforge : Un rappel...bien d'actualité ! Merci Guy, y compris pour les infos complémentaires précédentes.

 

@Guy Coat : Douter de tout c'est aussi douter du doute. Voilà ce qui guette les incrédules alors autant ne plus en parler et rejoindre sa misanthropie avec ses sabots.

 

@Gilles Lorant : ‘’Vox clamat in deserto’’’, mais je crois quand même bien d’essayer, tout le monde n’étant pas au même niveau.

 

@Gildas Bourdais : J'ai répondu un peu vite en évoquant les "armes électromagnétiques" de la "guerre des étoiles". L'idée qui a été discutée pour Roswell était qu'un radar avait perturbé le fonctionnement de l'ovni. J'ai fouillé un peu dans ma documentation, et la plus ancienne mention que j'ai retrouvée sur cette histoire de radar est dans le livre de Linda Howe "An Alien Harvest" de 1989. A la page 149, elle cite de mémoire le "Briefing for the President" que lui avait montré Richard Doty à la base de Kirtland en 1983. Selon ce document (elle n'avait pas vu le nom du Président, mais elle m'a dit que c’était sans doute Carter), il y avait eu deux crashes différents près de Roswell en 1947, et "notre radar avait interféré avec le système de guidage des aliens" ("According to the paper, our radar interfered with the aliens' guidance system").

 

J'ai trouvé une mention de ce témoignage de Linda Howe dans le livre "Beyond Roswell" de Michael Hesemann et Philip Mantle paru en 1996. Ils rajoutent juste une précision, que ne donne pas Linda (l'ont-ils rajoutée comme ça ?), sur les lieux des deux crashes : l'un près de Roswell, et l'autre près de Magdalena. Il s'agirait là de la version soutenue par Stanton Friedman d'un crash dans la plaine de San Agustin. Mais Friedman raconte une autre histoire, dans son livre "Crash at Corona", paru en 1992. Selon lui, il y avait bien deux ovnis mais étaient entrés en collision ! L'un s'était écrasé près de Roswell et l'autre avait réussi à survoler la vallée du Rio Grande pour aller s'écraser dans la plaine de San Agustin !

 

Que peut-on croire de tout cela ? D'abord, l'histoire d'un crash dans la plaine de San Agustin repose surtout sur un probable faux témoignage, celui de l'ancien policier Gerald Anderson, dénoncé notamment par Randle et Schmitt, avec une violente polémique dans les colonnes du Mufon UFO Journal, début 1991 (je venais de m'abonner et j'ai toute l'histoire). Je suis sceptique sur ce crash de San Agustin, mais tout à fait convaincu sur celui de Roswell, qui repose sur de nombreux témoins. L'hypothèse d'un violent orage dans la région de Corona le soir du 2 juillet est confirmée par une archive météo retrouvée récemment (selon Carey et Schmittt, dans "The Children of Roswell", 2016, page 47).

 

Il faut quand même rappeler que les deux "Briefings" pour le Président, révélés par Bill Moore et Linda Howe en 198, sont controversés. Je crois pour ma part qu'ils contiennent au moins une part de vérité, mais sans doute aussi des éléments faux pour maintenir le doute. Cette histoire de radar pourrait en être un exemple.

 

Y a-t-il de nouveaux éléments, plus crédibles que le témoignage de ce colonel French ? J'aimerais bien que quelqu'un produise la preuve qu'il y avait un radar dans la région de Corona à l'époque. Une hypothèse vraiment fragile, car Corona n'était qu'une bourgade perdue dans la cambrousse, avec juste deux téléphones (c'est de là que Brazel avait appelé son patron Foster au Texas pour l'informer de l'événement). Curieux endroit pour installer et faire des essais d'un nouveau radar très puissant ! Qu'aucun témoin de Roswell n'a vu, d'ailleurs.

 

@Gérard Deforge : Merci Gildas pour ces précisions. Si je comprends bien, il y a encore un gros travail d'investigation à poursuivre pour démêler cet écheveau ! Il faudrait que l'on puisse "mettre la main" sur de nouveaux documents...cette affaire est si importante que d'autres pièces de ce dossier qui ne sont pas encore mises au jour doivent bien exister quelque part !

 

@Gildas Bourdais : Oui, c'est un dossier important et complexe ! J'ai repris encore une fois les témoignages sur les nombreux crashes supposés liés à Roswell, et j'en ai fait un article que je vous adresse, ci-joint : "Les trop nombreuses soucoupes de Roswell". Incidemment, il y a bien une historie d'ovni abattu par un avion avec une arme électromagnétique, dans le témoignage du lieutenant-colonel French apparu en 2012, soulignant qu'il avait fait du debunking des ovnis, pour "Blue Book", de son propre aveu !

 

Les trop nombreuses soucoupes de Roswell, Gildas Bourdais, décembre 2016.

 

« Depuis que l’affaire de Roswell a été rouverte peu à peu, à partir des années 1980, des témoignages et des documents contradictoires se sont accumulés, qui ont multiplié les accidents supposés d’ovnis dans la région de Roswell. Que penser de cette étonnante inflation ? Je pense pour ma part, après avoir étudié ce dossier depuis des années, qu’il y a un dossier crédible et un seul, étayé par de très nombreux témoignages, et c’est celui qui provoqua le célèbre communiqué de presse le 8 juillet 1947, démenti le soir même. Les enquêtes ont été longues et difficiles, et même ce dossier a été handicapé par certains faux témoignages, comme ceux de Frank Kaufmann et Jim Ragsdale en 1994, que les enquêteurs de l’époque ont réussi cependant à neutraliser.

 

J’ai raconté cela dans plusieurs livres mais, il y a encore des récits divergents qui circulent et qui sont relancés dans les médias. C’est un bon moment pour faire une brève récapitulation de ces histoires, dont la liste à elle seule devrait inciter à la prudence.

 

Le  ‘’vrai crash’’, sur trois sites : Foster ranch, Impact site, et Dee Proctor site.

 

C’est l’histoire principale du crash de Roswell, au début de juillet 1947, qui comporte trois sites : le ‘’Foster ranch’’  avec son vaste champ de débris, près de la bourgade de Corona à une centaine de km au nord-ouest de Roswell ; un site très proche ‘’Dee Proctor site’’ à quelques km à l’est, où on a trouvé des cadavres ; le site de l’impact ‘’Impact site’’ à environ 50 km au nord de Roswell, où l’on a trouvé un petit ovni (une nacelle de sauvetage ?) avec trois cadavres et peut-être un survivant selon plusieurs témoins. Les principaux enquêteurs sont Kevin Randle, Donald Schmitt et Tom Carey. Le premier livre important était celui de Randle et Schmitt paru en 1991,  UFO Crash at Roswell (non traduit).

 

Le crash de San Agustin selon Stanton Friedman.

 

C’est le récit concurrent du précédent, défendu principalement par Stanton Friedman avec Don Berliner dans leur livre Crash at Corona paru en 1992 (non traduit). Les difficultés commencent car le livre soutient l’hypothèse de deux crashes, de deux soucoupes entrées en collision. L’une est tombée près de Corona, d’où le titre du livre, et l’autre aurait réussi à survoler la vallée du Rio Grande et se serait écrasée plus à l’ouest dans la plaine de San Agustin. Il y a peu de témoins de ce second crash supposé. Le témoin principal est un ancien policier, Gerald Anderson, qui a été mis en doute après une violente polémique…

 

Cette piste a rebondi lorsque le caméraman anonyme du film de l’autopsie, apparu en 1995, a raconté que le vrai site du crash était près de la ville de Socorro dans la vallée du Rio Grande ! C’est dit notamment dans le livre Beyond Roswell de Michael Hesemann et Philip Mantle (1996, non traduit, pages 216 et suivantes).

 

Je suis pour ma part très sceptique sur ce second crash.

 

Les débuts de ‘’Majestic 12’’ : les deux Briefings pour le Président élu.

 

C’est d’abord le ‘’Briefing pour le Président élu Eisenhower’’ reçu par la poste en 1984, par Bill Moore et Jaime Shandera, et révélé en 1987. Il ne cite pas le crash de Roswell, mais d’autres, apparus au cours des années suivantes.

 

Puis il y a un second Briefing, montré à Linda Howe en 1983, par l’agent Richard Doty de l’AFOSI (Air Force Office of Special Investigations) à Kirtland, selon lequel il y aurait eu deux crashes dans la région de Roswell. L’un d’eux, au moins, aurait été provoqué par un radar au sol près de Corona qui aurait perturbé son système de navigation. Linda Howe a demandé à Doty pourquoi il lui montrait cela et non pas à la grande presse. « Parce que vous êtes plus facile à manipuler », lui aurait-t-il répondu ! (C’est dans son livre An Alien Harvest paru en 1989).

 

Il n’y a, à ma connaissance, aucun témoin de la région qui aurait vu ce radar près de Corona.

 

Les crashes se multiplient dans les documents ‘’Majestic 12’’.

 

L’histoire se corse avec l’apparition dans les années 1990 d’un premier gros paquet de documents, dits ‘’Majestic 12’’. Ils ont été révélés par l’ufologue Tim Cooper, qui a dit les avoir reçus d’un agent retraité surnommé ‘’Cantwheel’’, dont l’identité reste inconnue. Le Dr Robert Wood et son fils Ryan les ont publiés dans une brochure de 190 pages en 1998, The Majestic Documents. Ryan m’en a donné une copie, pour le Cometa, lors de la conférence de Laughlin de 2000 au Nevada, où j’étais invité pour présenter le rapport du Cometa. J’ai détaillé cela dans mes livres, notamment OVNIS. Vers la fin du secret paru en 2010. En voici le passage le plus significatif pour montrer la multiplication étonnante des histoires de crashes liées à l’affaire de Roswell.

 

Extrait de mon live OVNIS Vers la fin du secret ? (JMG 2010)

 

« Les documents suivants tournent autour de la découverte d’un ou plusieurs véhicules accidentés en juillet 1947. Il y est question, bien sûr, du crash de Roswell, mais les choses se compliquent un peu. Ce sont :

 

- Une instruction (Field Order) donnée début juillet à une unité spécialisée, la “Interplanetary Phenomenon Unit (IPU)” de se rendre immédiatement sur les lieux ;

 

- Le “résumé” de l’IPU, document de sept pages daté du 22 juillet. Celui-ci décrit sommairement la découverte de deux objets volants entre le 4 et le 6 juillet, l’un près de Corona, site “LZ-1” (LZ, pour Landing Zone) – on reconnaît là le ranch de Brazel - et l’autre à environ 30 km au sud-ouest de Socorro, près d’Oscura Peak, proche du site de l’explosion de la première bombe atomique (en fait, au sud-est de Socorro). Sur ce deuxième site, on a trouvé cinq cadavres, d’environ 1,50 m de haut, la peau gris rose, pas de cheveux, le corps mince, vêtus d’une combinaison ajustée, à l’épreuve du feu. Ils sont sexués mais de manière peu visible. D’autres corps ont été trouvés près du site LZ-1, ainsi que des parties de corps d’animaux à l’intérieur de l’appareil à LZ-2. Peu après la découverte à LZ-2, quatre techniciens sont tombés gravement malades et trois sont morts d’hémorragie !

 

- Une instruction donnée le 8 juillet au général Twining de se rendre à White Sands pour faire une évaluation des ovnis qui y sont conservés ;

 

- Un rapport de Twining du 16 juillet, de trois pages, intitulé “Air Accident Report”, qui décrit la soucoupe trouvée près de Victorio Peak (site absent de la carte routière du Nouveau-Mexique : faut-il comprendre Oscura Peak ?), en forme de “beignet” d’environ 10 m de diamètre (35 pieds). A l’intérieur, un compartiment suggère la présence possible d’un “moteur atomique”. Les scientifiques allemands de Fort Bliss et White Sands (c’est là qu’était notamment von Braun) n’ont pu identifier cet appareil comme un engin secret humain. Selon Oppenheimer et von Karman, c’est le corps même de l’appareil qui pourrait faire partie du système de propulsion (une idée qui figurait déjà dans le livre du colonel Corso : l’appareil pourrait se charger électriquement…) ;

 

- Un mémorandum du CIG (“ Central Intelligence Group”, précédant la CIA qui va être mise en place le 18 septembre, le même jour que l’US Air Force). Daté du 19 septembre, et signé Hillenkoetter (Directeur du CIG puis de la CIA dans la foulée), ce texte d’une seule page dévoile l’existence d’un troisième site, à 50 km (30 miles) à l’est du terrain d’aviation d’Alamogordo (plus tard Holloman), découvert le 5 juillet !

 

- Vient ensuite un “Mission Assessment”, de 19 pages, daté du 19 septembre, qui inaugure le sigle “ULAT” pour désigner les ovnis (“ Unidentified Lenticular Shaped Aerodyne” ). Là, il y a un petit problème : les deux zones de crash sont inversées. LZ-1 est placée près de Socorro.

 

- Enfin, une pièce importante, non datée mais écrite d’après le contexte en 1952, le “Premier rapport annuel” du Groupe Majestic-12. De nouvelles précisions sont apportées, sans toutefois clarifier complètement ce scénario d’accidents en série. On y évoque l’éjection à haute altitude d’un “cylindre de sauvetage” (escape cylinder) à la suite d’une collision entre deux soucoupes d’origine interplanétaire. Des cinq corps retrouvés, deux étaient dans le cylindre. Mais la suite n’est pas claire, envisageant l’hypothèse assez incroyable d’une collision avec un appareil expérimental (on a observé la fusion de trois spots radar).

 

Le risque de désinformation : Que penser de tout cela ? C’est vraiment beaucoup, et il y a de bonnes raisons, que j’expose dans mon livre, de penser que ces documents mélangent, dans la meilleur hypothèse, de vraies informations avec de la désinformation. Je regrette que certains auteurs ne semblent pas s’en rendre compte. Par exemple Marc Saint-Germain, dans son livre Les gardiens du Silence paru en 2014. Je l’ai rencontré à Paris lors d’un repas ufologique à La Défense. Je l’ai trouvé très sympathique et de bonne foi, mais je reste très réservé sur sa présentation des choses. Il cite même un autre chercheur, Chuck Wade, qui aurait recensé sept sites de crashes ! (Page 87). Et il cite aussi le témoignage du lieutenant-colonel Richard French, apparu en 2012 dans le Huffington Post, qui « révèle » encore une autre version de Roswell : deux soucoupes, dont l’une au moins aurait été abattue par un avion expérimental aux essais à White Sands, avec une arme à « pulsations électroniques ! (Page 104). Remarquons que ce lieutenant colonel French révèle également qu’il avait fait du « debunking » des ovnis à l’époque de « Blue Book » …

 

Là, je trouve que ça tourne un peu à la science-fiction, à la manière de Stargate, et je préfère arrêter mes commentaires. »

 

@Gilles Lorant : Merci Gildas pour cette confiance, cette transparence du propos et des sources.

Pour ma part, je me suis jamais intéressé à cette affaire parce que trop ancienne, trop polluée par les scories médiatiques en tout genres, quitte à croire que son aspect Ovnien fut monté en épingle.

 

Heureusement qu’il y a des ufologue, je n’en suis pas, tenaces et positionnés assez tôt pour avoir eu accès aux infos de premières mains… Evidement, je peux comprendre qu’une telle persévérance devienne passionnelle, mais c’est admiratif que je lis tout ceci, malgré un de mes mails précédent tourné vers les aspects plus contemporains de notre époque, celle de la jeunesse qui fabrique ses propres repères, faute de mieux, parce que là, je me sens plus utile.

 

Par contre, je reste un peu étonné qu’une région aussi paumée dans les étendues sauvages américaines que Roswell ne soit pas l’objet de légendes locales concernant les ovnis ou leurs occupants de la part des quelques familles vivant aux alentours. Parce que dans beaucoup de régions reculées d’Europe, d’Asie et du Canada, en ce qui concerne les US, je ne sais pas, il semble que le passage de vaisseaux, voir même leur atterrissage, accidentel ou non, avec contacts rapprochés des occupants, ne soit pas rare et cela depuis des lustres.

 

Peut-être qu’étendre les investigations sur 100 à 200 km de rayon autour de Roswell à la recherche de ce genre de témoignages des autochtones permettrait de situer l’affaire non comme une exception mais plutôt comme une anecdote accidentelle. Auquel cas, face à plusieurs témoignages de gens n’ayant rien à gagner à parler d’une région survolée bien avant 1947, les efforts des autorités militaires américaines pour camoufler l’affaire en prendrait un sérieux coup.

 

Resterait à élucider les raisons du crash : là encore, le recoupement de témoignages ancestraux de la part d’habitants isolés prétendant avoir des contacts rapprochés devrait à mon avis permettre de se faire une meilleure idée du niveau technologique employé par catégorie de visiteurs. Pour l’instant, l’axe technologique de la recherche est difficile, il faut bien l’admettre.

 

C’est pour une raison équivalente que I. Velikovsky s’était penché sur les mythes et légendes à travers le monde pour écrire une histoire du système solaire par exemple  Mondes en collision, dont bien des points retiennent aujourd’hui l’attention rationnelle des scientifiques : il a ouvert un nouvel axe prometteur. Ceci n’est pas un conseil, juste une remarque désintéressée en passant, mais si çà peut aider…

 

@Patrice Galacteros : Des légendes à propos des Ovnis ce ne serait pas ce qui manque si l'on en croit les livres de Ardy Sixkiller, où elle raconte  ses entretiens avec des témoins amérindiens. Elle est elle-même amérindienne ce qui lui facilite le contact. Je ne cacherais pas mon scepticisme à propos de ce que raconte cette dame, mais bon les récits sont là.

 

D'autre part Roswell n'est pas si paumé que ça. C'est le lieu de la première base de bombardiers atomiques américaine et la seule à l'époque du crash.

 

@Gilles Lorant : Ce bouquin doit être dans le petit paquet acheté à Christel lors de la dernière soirée Ovni-Paris : tu me donnes envie d’en prioriser la lecture.

 

Sacré Patrice, à moins d’avoir toi-même investigué auprès des amérindiens, tu me donnes l’impression d’être systématiquement sceptique envers ce que tu ne connais pas ! Ce n’est pas un reproche, j’ai d’ailleurs un peu le même réflexe ( Ardy Sixkiller, soit « hardi, six tueurs », y’a de quoi se méfier ! )

 

Pour ce qui est de Roswell, je n’y ai jamais mis les pieds et ne me rappelais plus qu’il y  avait une base stratégique dans le coin. Cependant, son installation devait être relativement récente eu égard aux siècles de présence autochtone pendant lesquels les récits amérindiens se construisent.

 

(D’après un Ami américain que je retrouve chaque année à Albi où il possède une résidence secondaire, habitant Walnut Creek en Californie, à 180 km de Roswell, amateur de Big Cubes et de Raider’s Motocycles, Roswell serait devenu le Las Vegas du Nouveau Mexique… on y trouverait de tout sauf des traces d’Ovni mais des copies d’engins divers et d’ET en matière plastique !)

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 19/06/2017

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