Les visiteurs d’un soir à Roumagnac Aveyron (Gravure LDLN)
La Gazette de l’Ufo
Suite de ‘Mystère sur l’Aveyron’
Numéro 37 du jeudi 29 décembre 2016
Gwion Coat ar Roc’h
Seconde partie de
L’Enquête de ‘’LDLN’’ en Aveyron menée par Monsieur Fernand Lagarde
(Certains commentaires en bleu sont aussi de Monsieur Lagarde. J’ai également pu en recueillir quelques uns de la part du témoin fils et d’autres témoins ‘’indirects’’ pour précisions complémentaires.)
1 - Suite et rappel
Dans la séquence d’évènements extraordinaires relatés dans le n°36 de la précédente Gazette, la famille d’un fermier aveyronnais est confrontée avec un phénomène hors normes. Le fils est appelé à devenir un témoin important ; à l’origine, il n’avait pas attaché un très grand crédit aux récits des témoins de la soirée du mois de juin 1966, les témoins étant sa grand-mère, son père, sa mère, puis lui même étant devenu à son tour spectateur. Il va donc s’intéresser au fil du temps au phénomène, ce qui donnera lieu à des péripéties multiples et imprévues dont des témoignages oraux enregistrées sur bande magnétique par les enquêteurs de LDLN… témoignages retrouvés et précieux aujourd’hui, tout au moins pour moi sinon pour d’autres !
De prime abord, important je le répète, il n’avait pas attaché grand crédit aux récits de la soirée du mois de juin 1966 ; sa première réaction avait été telle qu’il considérait que son père avait eu des visions après l’inquiétude de sa grand-mère qui avait vu des feux aux alentours dans la campagne. Sa mère extrêmement émotives avait eu du mal à réaliser les faits, mais quelque temps plus tard, il comprit que derrière ces phénomènes, il y avait autre chose, c’est pourquoi il avait avoué qu’il avait eu la nette impression qu’il se serait passé d’autres évènements si ‘’les boules n’avaient pas compris qu’ils avaient eu tous une peur traumatisante les mettant en danger physique, ce qui avait motivé un long silence de la part des témoins sur cette affaire devant le comportement de l’une de ces boules’’, puis surtout se taire, conduite poussée par un sentiment d’insécurité, avant d’expédier une lettre à LDLN.
Par la suite, les phénomènes se sont re-manifestés entraînant après son accord, le témoin fils dans une célèbre saga extraordinaire connue du Monde de l’Ufologie. Mais en ce qui concerne les récits de cette nouvelle aventure, ça ne correspond pas à l’achèvement de mon enquête sur l’aventure semblable qui est arrivé à notre cousin André U. et je crois fermement que je ne saurais jamais l’issue de son histoire puisqu’il est décédé avant, pour moi d’en connaître l’issue. Celle de Robert dit ‘Roro’ a été raconté par le témoin lui-même et écrit dans des ouvrages ou comptes-rendus divers que tout le monde peut lire ou consulter.
2 – L’effet des boules sur les animaux
Ce qui motivait cette attitude, une chose était certaine, il y avait là quelque chose d’intelligent bien décidé d’agir, à tester, comme barrer la route au père, cette source lumineuse, de lumière froide, se déplaçant au ras du sol, qui barre un passage avec intention délibérée pour obtenir… ce qu’on ne comprend pas, avec de plus la réaction d’animaux lancé à la poursuite de ces boules sans qu’on y trouvent autre chose que ce que ce ces chiennes conçoivent de leur vie de ‘chien’ :
« (Au Père) – Racontez moi l’histoire des chiennes que vous aviez lancées après les boules ? Vous étiez au dessus, là ?
- J’étais là, au dessus… alors les chiennes étaient à côté de la porte, là, à 2 mètres, de l’autre côté de la cour quoi, à 2 ou 3 mètres. Alors moi j’ai vu ce ‘’tapage’’ là-haut et j’ai dit qu’est-ce que ça va se passer ? Ça va venir peut-être dans la cour ou peut-être dans la maison ? Alors j’ai dit ‘’Aqui pique lou’’ en patois, ‘’Aqui pique lou’’. Alors elles se sont mis à la poursuite et l’ont suivie jusqu’à la barre…
- Jusqu’au coin de la vigne ?
- Oui, jusqu’au coin de la vigne.
- Mais elles ne se sont jamais approchées trop près quand même ?
- Oh non… 1 mètre 50… 1 mètre à 1 mètre 50.
- Elles n’étaient pas éclairées par la lumière ?
- Non… non, non, non… J’ai vu les chiennes jusqu’aux abords quoi, puis ça a disparu d’un seul coup et les chiennes ont ‘quitté d’aboyer’. »
Curieusement, les chiennes ne paraissaient pas avoir été effrayées semblant percevoir qu’il y avait là rien d’anormal, ce qui semble important de mettre en évidence.
3 – Les manœuvres d’un ‘obus’
La soirée du vendredi 6 janvier 1967 avait été le prélude à cette série d’observations extrêmement proches dont le point le plus important avait été le mercredi 11 janvier 1967. Le samedi 7, le lundi 9, le mardi 10 janvier, ‘’l’obus’’ et les boules avaient été revus d’assez loin sans incident notable. A la reprise de la conversation avec le fils, les enquêteurs apprennent que l’objet ‘’obus’’ s’était déplacé et qu’il y en avait peut-être eu deux :
« - Le mercredi j’ai vu l’obus alors depuis la maison… Je ne sais pas si c’était le même, car avant de prendre la voiture, il était là bas (à l’ouest) et quand j’ai pris la voiture, il était ici (au nord)… je ne sais pas si c’était le même.
- Alors expliquez nous cela en détail. Le mercredi vous avez vu l’objet à l’emplacement approximatif où vous aviez vu les autres ?
- Oui, de toute façon je sortais chaque soir et je les voyais à l’époque tout le temps.
- C’est ça, oui, vous le voyiez sensiblement toujours au même endroit ?
- Oui.
- Sauf le mercredi.
- Si, le mercredi aussi je l’ai vu… là je suis sorti, et il y avait une boule qui montait le long du petit chemin là-bas… et elle s’est arrêtée sur la route, au milieu de la route. Là je suis revenu à la maison, je suis monté à la chambre là-haut, et j’ai vu la boule… elle était toujours au milieu de la route. Là j’ai eu l’idée de prendre la voiture… »
Au cours des discussions, le fils fait part que dans cette campagne, la nuit venue, les gens se couchent tôt, par habitude, par la fatigue des travaux de ferme et que les loisirs du soir devant un poste de télévision n’est pas le fait de tout le monde à cette époque. Les phénomènes commencent donc à apparaître que lorsque les lumières des habitations proches sont éteintes provoquant la nuit complète.
Extraits de la bande dessinée de Robert Gigi et Jacques Lob ‘OVNI – Dimension Autre’
4 – Une boule poursuivie par le témoin, en voiture
Avec le fils, les enquêteurs refont un trajet en voiture sur 3 kilomètres de route environ :
« - Racontez nous ce qui s’est passé exactement ce soir là.
- Alors j’ai pris la voiture, et j’ai vu la boule… qui sortait du petit chemin. Elle était au milieu de la route… et la boule elle s’est mise en marche. Elle suivait la voiture à la même vitesse que moi.
- Elle suivait ou elle précédait ?
- Elle était devant.
- Elle vous précédait…
-… elle me précédait… oui. (La voiture roule). Et alors c’est en face de ce piquet, là-haut, que vous voyez que j’ai aperçu ‘’l’obus’’… là… je m’étais arrêté exactement à cet endroit. J’ai arrêté le moteur… et je regardais ‘’l’obus’’ … je le voyais là… tout à fait à ma gauche… là… il était… il était… il était… il m’apparut très grand !
- Avant l’étang ?
- Non juste là ! Non, à 10 mètres disons de… là.
- De quoi ?
- A 10 mètres du… de ce piquet-là… à 10 mètres à peu près un peu plus là bas.
- Mais alors il était plus grand que l’arbre ?
- Oh ! Il était… il était très grand… et la boule que je suivais elle s’était arrêtée là-haut… presque au bout de la route.
- Cet arbre là-bas à côté de l’étang vous le voyez… et les trois autres là en face de l’étang vous les voyez ?
- Les trois arbres oui… et j’ai aperçu la boule là-bas… il y avait une boule… une boule blanche… la même (semblable) que je suivais… elle était au-dessus de l’étang là-bas. Et au bout de quelques instants là, elle est arrivée, et ça m’a fait l’impression qu’elle rentrait dans l’obus.
- Où situez-vous ‘’l’obus’’ par rapport aux trois arbres et à l’autre isolé là ?
- Il était… heu… de là où je suis en face de l’arbre seul, voyez.
- A côté de l’arbre seul ?
- En face.
- Celui qui est en face entre la marre et ici ? (Les hésitations dans les réponses proviennent du fait que les questions posées avaient trait à des repères lointains).
- Oui, oui.
- Il était aussi haut que l’arbre ?
- Ah ! Il était beaucoup plus haut… beaucoup plus haut, oui !
- Il ne touchait pas terre ?
- Eh… j’ai l’impression qu’il ne touchait pas terre… et c’est au moment où…où j’ai déclenché la portière qu’il est devenu très lumineux… il s’est mis à siffler e il a ‘’foutu’’ le camp.
(Après avoir pénétré dans le pré)
- Entre le sol et l’obus il y avait 2 ou 3 mètres ?
- Oh non ! Attendez… il y avait 2 mètres… disons.
- La hauteur d’un homme ?
- Oui.
- Mais alors il était à 30 mètres de la voiture ? Si près que ça !
- Ah oui.
- Cela fait 25… 35 mètres à tout casser !
- C’est ça, oui… il est parti dans cette direction là-bas vous voyez.
- Ah bon ! Mais alors il dépassait toutes les crêtes qui sont au fond là-bas ?
- Oh oui ! Oh oui… oh là la ! »
.
Une évaluation des distances donne approximativement :
- Distance de la voiture 35 mètres environ.
- Largeur de l’engin 2 à 2 mètres 50 environ,
- Hauteur au dessus du sol 2 mètres environ.