N° 5 De Roswell à Haravilliers
La Gazette
des Mousquetaires de l’Ufo
De Roswell à Haravilliers
Numéro 5 du 15 décembre 2015
Guy Coatanroch
I – C’est quoi, les Mousquetaires de l’Ufo ?
2015/11/17 à 22h52, Gilles Lorant a écrit :
Ils étaient trois quand je les ai vu la première fois
Dans une assemblée commencée par « il était une fois ».
Ils sont maintenant sept partageant leur foi
Dans les ovnis, et les hommes quelques fois.
Les Mousquetèèèèèreeuux !
On devrait plutôt parler de rêveurs, intrus dans une saga intergalactique à la manière de Star Wars ; histoire d’étudier avec attente, parfois impatiente et passionnée, de la résolution du mystère de l’Ufo. Ils ont grandi à une époque où cette saga n’avait pas autant d’importance que maintenant, et devenus fans inconditionnels.
Dire que je me suis retrouvé dans cette affaire avec ma "boule" reçue sur un de mes pieds et venue de nulle part, et ce, après avoir écouté tant d’acteurs divers venus d’univers différents et souvent opposés ayant vécu des aventures inavouables pour le simple "Pékin". Au fur et à mesure, comme eux, j’ai su que ça devenait sérieux, quoique personnellement découragé par la non connaissance évoluant tout autour de ce machin épuisant les curieux les plus solides, et en les fréquentant, j’ai eu le sentiment d’avoir réussi quelque chose malgré mon ignorance à savoir si j’étais un candidat parfait, ignare en différentes sciences, curieux en plus de n’avoir aucune idée de la place que pouvait occuper mon personnage dans cette histoire où personne n’a le rôle principal, tous les acteurs se partageant les scènes majeures ou pas. C’était vraiment quelque chose de vivre presque en vrai mes rêves de gosse où je savais qu’à coup sûr Isaac Asimov avait raison en ses publications que j’avais dévoré tel un rat de bibliothèque en mon adolescence.
Dans ce jeu, il existait des informations qui se jouent en musique mais surtout pas en parole, telle est la seule contrainte à peine dite par ces genres de "mecs" qui vous transmettent leur passion. Un autre que moi, petit à petit, croissait en moi, comme le réveil d’une force qui attendait son heure dans un coin de mon esprit, là, planquée au fond d’un tiroir à secret. Elle devait être en cet endroit depuis belle Lurette. Je m’en doutait un peu avec tout ce qui m’était arrivé et puis ce projet de doux dingues me fut une révélation sans aller toutefois dans le sens de tout ce qu’on peut imaginer à l’envers des choses.
Rester les pieds sur Terre. Aventure extraordinaire étant heureux d’en faire partie de ces roturiers du savoirs qui ont créé un genre qui n’appartient qu’à eux pour aller vers l’ailleurs ; la "bande annonce" est bonne quand il est plus facile d’écrire des choses fausses que des choses vraies, reflet de notre temps : C’est cela les Mousquetaires de l’Ufo.
Quand au reste, ne cherchant pas à être politiquement correct mais historiquement correct, je ne sais pas d’où vient cette compulsion maladive d’accumulation de témoignages et d’enquêtes d’inconnu et de nouveautés, chacun a sa manière d’accumuler des choses qui ne servent peut-être à rien tout comme les fonds de caisses des artisans contenant clous, vis et leur boulons et qu’un jour, on s’en débarrasse. Oui mais, comme un nœud à son mouchoir, on sait que ça existe, on ne sait plus à quoi sert le nœud et ne trouvant plus, on achète ce dont on a besoin. La Gazette, c’est le nœud au mouchoir. Pour le moment, ça ne sert peut-être à rien mais qui sait ? "Dixi" GC
2015/11/19 à 11h18, Gilles Lorant a écrit :
Bonjour Philippe,
Ce courriel pour te demander ce que tu penses des convictions de Marina Popovitch : http://etredelumiere.ordi-netfr.com/MarinaPopovitch-lacosmonautevisionnaire.php
Ce n’est pas de ma part de la curiosité (je l’avais rencontré lors d’un de mes déplacements en Russie) ; nous nous sentions très proches et partagions les mêmes points de vue. J’aime beaucoup cette femme et lui avais offert mon hospitalité en France si elle avait des démêlés avec le régime de Poutine, mais c’est une icône en retraite et quasiment intouchable. Ah, au fait, voici « Mamie Popovitch » aujourd’hui : https://en.wikipedia.org/wiki/File:PopovichML.jpg
Les affirmations contenues dans le premier lien font l’objet de beaucoup d’attentions de quelques chercheurs de l’Académie des Sciences de Russie et débouchent sur des conclusions provisoires qui vont dans le sens de tes mails ; on commence même à parler de lien divin entre l’homme, la Terre et le reste de l’univers au sein de la recherche dans l’ancienne Union Soviétique ! Il faut quand même dire que la culture Russe pré dispose à l’ouverture d’esprit envers le paranormal et le mysticisme : la recherche y est moins « bourbakiste » qu’en occident et qu’en France particulièrement. Amitiés, Gilles.
2015/11/19 à 15:00, Pierre Letzkus a écrit :
Bonjour à tous,
Je rebondis sur le mail de Gilles pour signaler un article paru dans le dernier Inexpliqué de novembre (magazine de l'INREES) où un chercheur américain explique avoir photographié un ange avec un appareil astronomique destiné à photographier le fond du ciel en captant des particules. Je pourrai envoyer aux intéressés un scan de l'article car il n'est pas en ligne.
Ce qu'il faut retenir (résumé) : le chercheur utilise son appareil pour prendre une série de photos avant d'appeler un ange, lorsqu'il sent la présence de l'ange, et après. Puis à un autre moment une série de photos. Les photos montrent un bruit de fond (énergie cosmique) et lors de la présence de l'ange, les photos saturent dans le blanc (photos en noir et blanc) et redeviennent comparables aux photos témoins lorsque l'ange repart.
C'est à mon sens une expérience très significative car on trouve avec d'autres auteurs (je pense à Yann Lipnick) des méthodes pour entrer en relation avec son ange et l'objectiver. Ensuite, que cet ange soit extérieur à nous ou sois nous même dans une autre dimension est un autre débat. L'objectivation est à mon sens déterminante. La vision spiritualiste tend à dire qu'aussi bien les lutins, les elfes, les anges etc. sont en définitive au niveau divin nous même, c'est à dire Dieu. C'est comme si on mettait au bout de nos doigts des petites poupées et qu'on les faisait discuter entre elles : elles sont différenciées les unes des autres, mais au bout du fil, c'est nous. J'ai vécu une expérience de conscience qui m'a fait vivre un peu la même chose, un poil déstabilisant d'ailleurs, mais bon j'en dis pas plus car c'est purement subjectif. Bonne journée ! Pierre
2015/11/20 à 19h00, Jean Claude Venturini nous informe :
Il y a ce petit livre : En 1996, lors d'une cérémonie dans le cadre de sa formation spirituelle chamanique en Arizona, Sten Linnander a eu la surprise d'entendre la Terre s'adresser à lui d'une voix claire et sans équivoque, lui demandant de se rendre sur une montagne à proximité et de lui "parler normalement". Ainsi a commencé une série de communications étalées sur trois mois entre l'auteur et la Terre. Quinze années furent ensuite nécessaires à Sten pour surmonter ses doutes et son scepticisme à la fois sur ce que lui avait déclaré la Terre et sur la réception de ses propos par le public. Puis, après avoir rétabli la connexion claire qu'il avait déjà avec elle, Sten a rempli sa promesse par la publication de ce livre. Dans ces pages, nous entendons une Terre qui affirme être sensible, consciente et vivante, en contact intime avec l'homme, et qui ne souhaite rien de plus que d'être en communion avec nous. "Je suis avec vous" décrit l'objectif commun de la Terre et des êtres humains et son évolution dans le temps.
Il suggère que les humains sont des partenaires de la Terre qui s'éveillent lentement aux dimensions cachées de leur être, qui ne cessent d'interagir et de communiquer avec elle. Ce livre nous invite à coopérer avec notre planète et présente une vision de la véritable coopération qui touchera tous les aspects de notre existence. Cette nouvelle collaboration consciente lui permettra de nous montrer tout ce qui s'est passé en ce monde depuis que nous existons. Cela va unir l'humanité et lui permettre de peu à peu sentir de l'intérieur qui nous sommes et qui est la Terre.
Où la Terre parle de sa conscience et de la communication qu'elle voudrait développer avec nous !
--ooOoo--
II – Echanges de calculs savants : 100 HO7 + LhO + L100 = L Pue (traduction : sens ta chaussette, plus elle a chaud, etc.)
Le choc des civilisations est celui des ignorances. Comment rater sa vie en s’autoproclamant ufologiste et chercheur, aux pensées désabusées en fantasmes identitaires, par la faute d’une aimable phobie doublée de curiosité.
L’Ufo détenant le secret, ils en ont assez de porter sa valise. Prendre des risques, ça n’est pas les connaître ! Quel radar indique qu’ils sont dans la bonne direction ? Et bien constatez que ces hommes d’exception, dont la verve scientifique n’est pas du verbiage de salon, sont des acteurs qui ne démolissent pas les actes mais les jouent en un truc quasi professionnel de l’évènementiel, à démêler le vrai du faux, cochonnerie de mystère qui a son lot quotidien, peut-être parfois démesuré en la "mesure", incisifs, ironiques, sucrés mais sans abus avec toutefois quelques poils à gratter distribués, hé, hé ! GC :
- Bonsoir à tous. Quelqu'un parmi vous possède-t-il une grille de repérage de mesures des distances et tailles pour les observations d'ovni ? Une réponse positive me ferait bien plaisir !
- Toujours, possibilité d’une appréciation de la mesure angulaire, que Jean Claude connaît bien. A lui la parole…
- …………..…
- Je vois que Jean Claude n’est pour l’instant pas disponible et tu avais l’air assez pressé, Gérard. Alors, j’envoie un lien qui me semble assez explicite, dans lequel le double décimètre peut être remplacé par notre pouce (dont on connaît la dimension en hauteur et largeur). De même la constante 0.68 dans l’article peut être modifiée : longueur de notre bras en mètres.
http://ovni66.canalblog.com/archives/2010/01/19/16582727.html
Que faire quand on ne connaît ni la distance entre nous et l’ovni ni la vraie taille de celui-ci ?
Puisque pour les petites valeurs angulaires α (angle au sommet du cône formé par le diamètre apparent de l’objet et notre œil) on a tg (α) ≈ α, alors la taille réelle R est à peu près :
R = D x A / B avec
D distance entre nous et l’objet en mètres,
A taille apparente de l’objet vu à cette distance (qui peut être une évaluation par rapport à la taille de notre pouce),
B longueur en mètre de notre bras, une constante.
On voit que dans ces conditions la taille réelle est directement proportionnelle avec D et avec A. Sans repère de distances réelles (arbres, infrastructures,…) on peut toujours faire des hypothèses du genre :
- pour une distance supposée de 100 m, alors l’objet sphérique fait telle taille, (par exemple le calcul de DA/B donne 20 m)
- si la distance est de 500 m, alors l’objet fait dans les 100 m
- si la distance est de 2 000 m alors le diamètre de l’objet est de l’ordre de 400 m… et ainsi de suite.
Ce sont des observations telles que les bruits, l’effet de champs magnétiques sur l’environnement, ou n’importe quel autre effet (déviation de feuilles ou poussière à proximité de l’objet, modification de la forme d’un nuage aussi, par exemple) qui peuvent donner une indication de la distance entre nous et l’objet (la météo locale peut donner le plafond nuageux : cf les notam).
RQ : ces considérations valent uniquement pour des distances ou/et des tailles réelles donnant une taille apparente petite (tg(α) ≈ α), sinon il faut revenir aux fondamentaux en calculant la taille angulaire α :
α = 2 arctg (A/2D) dans le cas d’une forme de soucoupe et α = 2 arcsin (A/2D) dans le cas d’une sphère.
Si on ne connaît pas du tout D, on peut refaire les mêmes hypothèses que précédemment mais en recalculant R à partir de α à chaque fois puisqu’il n’y a plus proportionnalité directe :
R = α D avec α exprimé en radians et R étant un arc de cercle supposé approximativement égal à la corde (faible angle de courbure de la sphère ou de la soucoupe).
Compléments d’info : https://fr.wikipedia.org/wiki/Taille_apparente
http://deuns.chez.com/jdr/jdrad/ad2.html
- Pour ma part j'utilise le plus souvent le théorème de Thalès pour les triangles semblables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Thal%C3%A8s
Si l'on estime la taille t de l'objet vue à bout de bras
d étant la distance de l’œil de l'observateur à son "bout de bras"
et si l'on a une estimation de la distance D de l’œil à l'objet
La taille T estimée de l'objet sera donné par la relation : D/d=T/t (c'est Thalès)
d'où T = t x D/d
En général d= 0.6 mètre est une bonne approximation.
- Merci Jean-Claude, je connais le système, mais j'ai retrouvé un tableau de correspondance intéressant....
(Document joint : Calcul dimensions métriques par estimation angulaire BDB)
- Pour ma part j'utilise le plus souvent le théorème de Thalès pour les triangles semblables.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_de_Thal%C3%A8s
Si l'on estime la taille t de l'objet vue à bout de bras
d étant la distance de l’œil de l'observateur à son "bout de bras"
et si l'on a une estimation de la distance D de l’œil à l'objet
La taille T estimée de l'objet sera donné par la relation : D/d=T/t (c'est Thalès)
d'où T = t x D/d
En général d= 0.6 mètre est une bonne approximation.
- Merci à tous les amis qui ont répondu.
- Le défaut d'un tableau dans une enquête est qu'il n'est pas utilisable directement alors que la formule de Thalès peut-être facilement explicitée comme "preuve" du raisonnement.
- Bof… C’est vrai que c’est plus communicable et apporte une info ; celui qui parle ainsi laisse penser qu’il sait de quoi il parle (quand même pas négligeable sur un sujet comme les Ovnis ). Mais en fait nous disons tous la même chose de manière différente :
- Le tableau de Gérard donne des résultats de calculs déjà faits à partir d’hypothèses de grandeurs (distance connue de l’objet et/ou sa taille est connue) : bien pratique sur le terrain,
- Tandis que tu proposes de calculer les valeurs mais en partant de la formule qui montre que si on connaît D alors T= t x D/d ou bien si on connaît T alors D = d x T/t,
- Et moi… je fais pareil (R=DA/B), en apportant encore plus de détails de circonstances (par exemple mesure au mètre près, pas forcément toujours utiles sur le terrain).
Tous les deux partons du principe que l’enquêteur adapte le calcul à l’observation parce qu’il en a les outils, la connaissance et la tranquillité… fichtre ! Quand on considère dans quelles conditions (entre autres émotionnelles) peuvent se faire les observations : « zut, ma calculette n’a plus de piles, où j’ai pu foutre ma table des cosinus, bordel ! » … L’important, c’est que l’enquêteur comprenne ce qu’il fait pour mettre à contribution son bon sens et ses talents d’observateur pour obtenir finalement de bons ordres de grandeurs, n’est-ce pas ?
- Dans les années 1970, LDLN avait diffusé un goniomètre de poche. Une simple carte en plastique avec règle en cm et des cercles de différents diamètres. Je l'ai trimbalé longtemps dans mon portefeuille... pour rien ! Les marques se sont effacées. Il a fini à la poubelle, fautes d'ovnis ! Il en existe en deux règles articulées (dans le commerce pour moins de 10 €).
Le plus simple, ce sont les mains et les bras que l'on a toujours avec soi.
Considérant que 1 degré d'angle = 1 cm pour un bras de rayon 57,3 cm (180 /3,14). On s’étalonne facilement. Un simple V de l'index et du majeur permet d'évaluer une dimension, comme un empan, doigts écartés.
Ce qui manque le plus c'est l'Ovni lui-même qui est rarement au rendez-vous !
Alors pas la peine de s'équiper inutilement d'autre qu'un portable téléphone photo pour saisir l'événement s'il y a ! Merci Gilles. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
- Ben tu vois, Georges, le compliqué il sert justement à corriger çà : 1 degré d’angle ne donne généralement pas 1 cm à bout de bras, sauf dans le cas de ton bras à toi… Quant à l’écartement des doigts, tu étalonnes par rapport à quoi ? Mine de rien, sur de grandes distances, les approximations faciles (surtout non maîtrisées) font varier le résultat (taille réelle de l’ovni par exemple) dans une fourchette qui peut aller du simple au double. Mais des mesures (c'est-à-dire une norme), chacun s’accommodant de son propre mode opératoire en pensant qu’il est le plus pratique, voir le meilleur. C’est une chance que formes et dimensions d’un ovni puissent être très changeantes, finalement : les mesures précises ne servent à rien, donc, finalement tu as bien raison de ne pas te casser la tête . Par contre, le diamètre moyen apparent de la Lune, lui donne 1 seconde d’arc en angle et varie peu, ce qui peut quand même servir de référence dans un compte rendu. Le "compliqué" permet même de fabriquer les cartes et règles en plastique dont tu parles.
- Le "tableau" ne peut s'utiliser qu'après coup, bien entendu. Une fois qu'on a réuni suffisamment de clichés pour les étudier. Et c'est là que l'on s'aperçoit que l'ovni, c'était un insecte !
- A partir d'une photo on peut aussi estimer la taille angulaire d'un objet, par simple règle de trois, si l'on connaît l'ouverture angulaire totale de l'appareil photo (en hauteur et largeur).
Avec un angle il faut alors faire l'estimation à partir des formules trigonométriques pour avoir une idée de la taille. Mais cela reste toujours imprécis si l'on ne sait pas estimer la distance. Parfois le paysage permet avec aussi l'aide de Google Earth de mesurer la distance (également la hauteur des nuages liée par une formule à la température de rosée).
- Je te reconnais là, Jean-Claude ! Merci.
- Quant à l’écartement des doigts, tu étalonnes par rapport à quoi ?
- Chacun peut prendre ses repères avec ce qu'il a avec soi pendant une observation. Libre après, de reporter ces mesures pour un calcul. Ce ne sont rien d'autres que des angles pour une distance à estimer par rapport à autre chose de connu près du sol. (arbre, maison, voiture). Dans le ciel, ça devient plus difficile, surtout s'il n'y a pas de nuages pour se repérer.
Un bras adulte, (disons de 52 à 63 cm), ne s'écarte pas plus de 10 % d'un rayon de 57,3 pour des degrés de 1 cm.
- Par contre, le diamètre moyen apparent de la Lune, lui donne 1 seconde d’arc en angle et varie peu, ce qui peut quand même servir de référence dans un compte rendu.
- Alors là, tu te trompes. La lune, comme le soleil, sont vus sous un angle d'environ 1/2 degré, soit 30 minutes d'arc (en gros, 5 mm à bout de bras) Georges.
- Oui, tu as raison, la taille angulaire de la Lune vue de la terre est d’environ 0.5 degré, je confonds.
En ce qui concerne ton postulat sur la longueur du bras, dans le premier article que je proposais il est "écrit" ceci :
« Pourquoi 0,68 ? 0,68 c'est la distance en mètres qui sépare l'oeil d'une règle tenue à bout de bras tendu chez un adulte moyen. »
Comme quoi il vaut mieux compliquer un peu le raisonnement pas des explications quand on livre une manière de faire à tout le monde.
Et je te remercie de l’avoir fait ci-dessus. Gilles.
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05/12/2015 à 17h11, Michel Turco a écrit :
Observation près de la Centrale Nucléaire de Gravelines - Le manège des "drones - Ovni" va-t-il reprendre près des centrales nucléaires dans les prochains temps ?
Voici un document tiré d’une vidéo amateur, très intéressant, réalisé par un observateur nommé « Freddy ». Ce document atteste une fois de plus, des présences aériennes bizarres, aux abords des installations de la centrale nucléaire.
Témoignage de Freddy : « Depuis que cette centrale nucléaire existe, il se matérialise de drôle de gros points lumineux ayant une magnitude visuelle de celle de la planète Vénus et parfois même supérieure ?
Extrait d’une image de l’objet à partir de la vidéo :
La première fois que nous avons pu observer ces ovnis c’était dans les années 80, il s’agissait de la matérialisation de 2 points lumineux jaunes qui était immobile et séparés d’une distance assez importante, puis il se sont rapprochés l’un vers l’autre et ont disparu instantanément, à la jumelle il n’y avait plus rien à voir ?
J’ai repris depuis peu mes observations en direction de cette centrale et il me fallut que peu de temps pour en filmer 1, cette vidéo date du 1 octobre 2015 à 20 h45, la centrale se trouve plus à gauche et ce que nous voyons au loin ce sont des portiques du port Ouest dont la hauteur avoisine 25 m environ. Il n’y a pas de date indiquées c’est que en fait il s’agit d’une lunette de visée nocturne que j’ai acheté récemment et je ne sais pas encore bien m’en servir. »
Bien entendu l’ovni ne fait aucun bruit mais comme j’ignore sa distance ceci explique cela. »
--ooOoo--
2015/12/07 à 12h29, Gilles Lorant a écrit :
- Bonjour toutes et tous. Comme à l’accoutumée, voici, ci-dessous, le compte rendu de la dernière soirée Ovni. Non pas un résumé cette fois, mais un quasi procès verbal détaillé… Guy devient bavard, ce qui est une bonne chose. La vidéo de la soirée est disponible sur le site ovniparis.fr Amitiés, Gilles.
Guy Loterre, pour info :
« Compte rendu pour la dernière soirée Ovni Paris du 1er décembre 2015 clôturant ainsi l'année 2015, en cadeau de Noël ce soir Gildas Bourdais, mais une remarque importante en préambule concernant la sécurité des citoyens tant prôné par le gouvernement et par notre président François Hollande. Compte tenu des faits horribles des derniers attentats du 13 novembre 2015 et de la sécurité mise en place, compte tenu qu'à la suite était prévue d'autres attentats (le Commissariat et le centre commercial de la défense les quatre temps) eh bien je dois dire que du parking du deuxième sous-sol jusqu'au deuxième étage où se situe le comptoir Casino où nous organisons nos soirées et bien à mon grand étonnement je n'ai croisé aucun membres de services de sécurité, ni police, ni armée, ni sécurité du centre. Je vais a ces soirées avec une sacoche, un pied de caméra, plus une canne pour lentement me déplacer j'aurais donc pu ce soir venir avec tout l'armement nécessaire pour faire au moins une soixantaine de morts ce que nous étions à peu près ce soir et parmi ces personnes nos habitués Patrice Galactéros, Nikolaos Koulis, José, Stéphane Royer, Thierry Rocher, Gilles Durand, vedette de la journée après sa prestation matinale sur BFM TV, Yvon Cayrel et son amie Marilyne, Frédéric Seine, Gilles Lorant, Chantal Eggenspieler, Didier Boulanger, présent également Nicolas Lincy, Mathieu Roger, Pierre Colongo, tout trois présents pour la réalisation d'un court-métrage concernant le phénomène Ovni. Donc ce soir, Noël avant l'heure, Gildas Bourdais nous présente Roswell Nouveau-Mexique juillet 1947. Le mot est lâché et Gildas de nous raconter jour par jour ce qui s'est réellement passé. Roswell une ville de 20 000 habitants et une base militaire notamment pour des bombardiers atomiques. Donc le crash de Roswell un sujet qui encore de nos jours fait polémique ou tout a été tenté pour nier et ridiculiser ce fait jusqu'au film de l'autopsie apparue en 1995 et dont Jacques Pradel l'a diffusé sur la première chaîne de télévision française. Et même un livre récemment paru de Annie Jacobsen, plus particulièrement sur la zone 51 racontait que c'était un canular de Staline avec la complicité du Docteur Mengele. Encore une autre révélation selon le livre de Nick Redfern paru en 2005 qui laissent entendre que c'était une expérience d'irradiation en vol sur des prisonniers japonais à bord d'une aile volante HORTEN. Et mieux encore le livre de Peter Knight "Le secret des envahisseurs" ; c'était des hommes singe génétiquement modifiés issus des nazis pendant la guerre, par contre il existe des enquêtes sérieuses dont deux livres majeurs depuis 1990 de Kevin Ranale et Donald Schmitt 1991 et de Thomas Carey et Donald Schmitt (2007 et 2009). »
(Le texte de la conférence sur l'affaire de Roswell par Gildas Bourdais à Ovni-Paris du mardi 1er décembre 2015, a été retranscrit, revu et corrigé en PDF pour archivage par Georges Metz. Ce texte qui suit, a été diffusé par courriel le 15/12/2015 à 17h33.
OVNI – Paris du 2 décembre 2015 (Par Georges Metz)
Ce soir Noël avant l'heure, Gildas Bourdais nous présente l’affaire du crash de Roswell, au Nouveau-Mexique début juillet 1947. Il raconte, jour par jour, ce qui s'est réellement passé selon de nombreux témoins. Voici un résumé de son exposé, d’après sa présentation sur Powerpoint :
Roswell une ville de 20 000 habitants à l’époque, et est le siège de la base militaire des bombardiers atomiques. Le 8 juillet 1947, en pleine vague d’observation de « disques volants » aux Etats-Unis, un communiqué de cette base annonce la découverte et la récupération de l’un de ces mystérieux disques, accidenté dans la région. Mais cette annonce est démentie le soir même au quartier général de Fort Worth au Texas. L’incident est alors oublié pendant trente ans, mais il va resurgir peu à peu, avec de nombreux témoins.
Le crash de Roswell un sujet qui, encore de nos jours, fait polémique. Tout a été tenté pour nier et ridiculiser cet incident, notamment avec le film de l'autopsie apparu en 1995, présenté en France par Jacques Pradel à TF1, qui était probablement une opération de désinformation.
Autre exemple de « révélations » sur Roswell : Nick Redfern, dans son livre dans Body Snatchers in the Desert paru en 2005, raconte, selon des informations « confidentielles », que c'était une expérience d'irradiation en vol sur des prisonniers japonais à bord d'une aile volante Horten. Dans un livre récent d’Annie Jacobsen sur la zone 51, un ingénieur à la retraite lui a raconté que c'était un canular de Staline avec la complicité du Docteur Mengele.
Mieux encore, Peter Knight, dans son livre Le secret des envahisseurs, raconte que les êtres trouvés à Roswell étaient en fait des hommes singes génétiquement modifiés selon des recherches des nazis pendant la guerre (c’est une variante sur l’histoire du Dr Mengele).
Par contre, il existe des enquêtes sérieuses, dont deux livres majeurs : UFO Crash at Roswell de Kevin Randle et Donald Schmitt (1991), et Witness to Roswell de Thomas Carey et Donald Schmitt (2007, réédité en 2009).
Gildas Bourdais :
Dans mon livre "le crash de Roswell" paru en 2009 j'ai un peu modifié certains termes de leur scénario et ce avec l'accord écrit de Donald Schmitt en 2008 Depuis, le sujet n'a pas changé et tout reste valable jusqu'à aujourd'hui.
Le point de départ des enquêtes :
Stanton Friedman découvre Jesse Marcel en 1978, presque par hasard, celui-ci étant à la retraite en Louisiane, et les enquêtes sont parties de là. De nombreux témoins vont être retrouvés peu à peu par plusieurs équipes d’enquêteurs, et certains vont faire des déclarations sous serment.
La semaine décisive, et les témoins du crash, du 3 au 9 juillet 1947.
Découverte d'un champ de débris par William "Mac" Brazel Sur le ranch Foster, à environ 100 km au nord de Roswell. La nuit précédente, Brazel a entendu une violente explosion pendant un très important orage, et le jeudi 3 juillet il a trouvé un champ de débris de plus d'un kilomètre de long sur une centaine de mètres de large. Les moutons refusaient même de traverser. (en revanche, aucune radioactivité n'a été enregistrée par les militaires de Roswell). Brazel était accompagné de Dee Proctor, fils d'un voisin.
Le soir même, Brazel rend visite à ses voisins les plus proches, Floyd et Loretta Proctor, situés à une dizaine de kilomètres, pour leur montrer des débris. Dès le lendemain, Floyd Proctor et d'autres voisins viennent voir le site, notamment Budd Eppers, Truman Pierce, Glaze Sacra, et les parents de Danny Boswell habitant à 40 km au sud-est. La nouvelle se répand très vite et d'autres témoins visitent le champ de débris. Certains y ramassent des morceaux, notamment Dee Proctor et son ami Sydney, deux fils du rancher Thomas Edington, ainsi qu'une fille de Truman Pierce. Certains vont même en montrer lors de la fête nationale du 4 juillet à Capitan, une petite ville proche.
Le samedi 5 juillet, Brazel se rend à la petite ville de Corona située à 50 km à l'ouest pour montrer des débris à son ami policier Robert Scroggins. Celui-ci lui conseille d'aller à Roswell, ce qu'il fera le 6 juillet. Chez l'épicière de Corona, Géraldine Perkins, Brazel téléphone aux frères Foster, propriétaire du ranch, leur fille Jo Ann Purdie témoignera par la suite qu'ils ont été réduits au silence par les militaires.
Le dimanche 6 juillet, Brazel prend sa voiture pour aller à Roswell et voir le shérif Wilcox. Il lui montre quelques débris, et le shérif appelle la base des bombardiers atomiques. Le commandant Jesse Marcel, chef de la sécurité, vient rapidement et, à la vue des débris, retourne rendre compte au colonel William Blanchard. Celui-ci prend deux décisions. Il envoie Jesse Marcel inspecter le terrain le soir même accompagné par le capitaine Sheridan Cavitt, responsable du contre-espionnage. Ensuite il fait porter par avion les débris de Brazel d'urgence au général Ramey, chef de la huitième armée aérienne à Fort Worth au Texas. Le général Ramey et son adjoint le colonel DuBose reçoivent l'ordre du général Clément Mc Mullen, chef adjoint du Stratégic Air Command, de faire venir aux plus vite ces débris au Pentagone, sous sac scellé. C'est donc dès le lundi 7 juillet que le Pentagone réceptionne des débris, transportés par un avion B-25.
Les débris, qui ont été décrits par une série de témoins, sont remarquables, notamment des feuilles minces infroissables et des petites poutrelles très solides. Jesse Marcel, en revenant le soir de sa récolte de débris, les montre à sa femme et à son fils Jesse Marcel Jr, qui par la suite, dans les années 90, sera l'un des témoins les plus importants de Roswell, ayant eu lui-même des débris en main, dont la fameuse petite poutrelle portant des "hiéroglyphes".
Brazel a découvert, quatre kilomètres plus loin, accompagné du jeune Dee Proctor et de son ami Sydney, deux ou trois cadavres, très abîmés. Lorsque Brazel vient le dimanche 6 juillet à Roswell, il raconte au téléphone, depuis le bureau du shérif, au journaliste Frank Joyce de la radio KGFL qu’il a vu des cadavres, et s'exclame : " Ils ne sont pas humains !". Brazel a sans doute montré aussi ces cadavres au commandant Marcel et au capitaine Cavitt. Plusieurs témoins ont révélé que Marcel les leur avait décrits : Le sergent Herschel Grice, membre de son équipe («white, rubbery, figures » : aspect blanchâtre et caoutchouteux) ; Sue Marcel Méthane, peu avant sa mort ("white, powdery, figures" : aspect blanchâtre et poudreux). En 1982 il a avoué à Linda Corley qu'il n'avait pas tout dit. Le lundi 7 juillet, Le capitaine Cavitt est revenu à la base avant Jesse Marcel, dès l’après midi pour informer le colonel Blanchard, et il a pu ainsi retourner dès le lundi soir sur le terrain avec des militaires pour récupérer d'urgence les cadavres, en très mauvais état, avec un véhicule frigorifique. Ceux-ci ont pu être examinés à l'hôpital de la base le soir même et le lendemain matin. Il y a plusieurs témoignages sur le transport et l'examen des cadavres très abîmés dès le lundi soir.
Le sergent Leroy Wallace a aidé à charger les corps très dégradés près de Corona avec ce véhicule frigorifique. Sa femme a dû brûler ses vêtements imprégnés d'une odeur pestilentielle.
Un médecin de la base a été appelé, selon sa femme, par le colonel Blanchard le soir même. Il a sans doute fait un premier examen des cadavres, mais n’en a rien dit à sa femme. Pendant de temps, le lundi matin, le patron de la radio KGFL, alerté par son journaliste Frank Joyce, fait chercher Brazel et enregistre une interview chez lui le soir. Le lendemain matin, la diffusion sera bloquée par les autorités de Washington, selon son adjoint George Judd Roberts.
La découverte du second site, avec ovni et cadavres
Le lundi 7 juillet, un deuxième site est découvert avec ovni et cadavres, à 60 km au nord de Roswell et à 8 km de la route 285. Le Professeur Curry Holden, archéologue, avec son groupe d'étudiants, tombe par hasard sur l'ovni et les cadavres. Ils vont au hameau le plus proche de Mesa pour prévenir Roswell par téléphone. Des pompiers, un civil, puis des militaires arrivent très rapidement. Le pompier civil Dan Dwyer arrive le premier. Il a raconté à sa fille Frankie Rowe ce qu'il avait vu et lui a montré un morceau de feuille à mémoire de forme qu’il avait ramassé : la feuille, chiffonnée, reprend immédiatement sa forme originelle. Frankie Rowe a raconté que, par la suite, elle a été menacée par les militaires.
Il y a des témoins militaires parmi les équipes venues sur ce deuxième site. Notamment, le sergent Homer Rowlette, selon son fils Larry et sa fille Carlene Green, et le soldat Roland Menagh, selon ses fils Michael et Roland, ont tous deux vu l'ovni, de forme circulaire et trois petit êtres dont un survivant selon Rowlette.
Le lundi soir, il était trop tard sur le deuxième site pour ramener à la base l'ovni et les cadavres. Ils ont donc été gardés pour la nuit sous une tente ; quant au survivant il a sans doute été ramené le soir même à la base. Deux soldats ont gardé l'ovni pendant la nuit, le soldat Ed Sain, selon son fils Steven, et le caporal Raymond Van Why, selon sa veuve Leola, sous les ordres du major Richard Darden et du major Edwin Easley. Ils étaient tous deux armés avec ordre de tirer. Journée décisive : le mardi 8 juillet, avec communiqué de presse et démenti le soir. Le colonel Blanchard organise une réunion à 7 h 30 et décide avec sa hiérarchie :
1 – Prendre le contrôle du champ de débris au plus vite, avec plus de 50 hommes déployés sur le terrain.
2 – Faire une annonce pour le cas où l'on ne pourrait imposer le secret.
3 – Préparer le démenti du soir du général Ramey a Fort Worth. Vers 10 heures, le colonel Blanchard dicte le communiqué au lieutenant Walter Haut qui va le porter dès midi à la presse, la radio et les journaux. Walter Haut révélera dans un affidavit post-mortem, publié en 2005, que le général Ramey et le colonel DuBose étaient venus à Roswell pour cette réunion.
« Dans un entretien que j'ai eu en juillet 1995 avec Walter Haut, alors directeur du musée de Roswell, il a insisté fortement sur la discipline très sévère régnant sur la base. Je pense qu’il a essayé de me faire comprendre qu’il ne pouvait pas tout me dire. En effet, dans son affidavit de 2002 publié après sa mort en 2005, il a révélé que Blanchard l'avait emmené dans le hangar P3 (aujourd'hui 84) voir l'ovni et les cadavres. »
Bouclage dès le mardi midi, puis nettoyage du champ débris.
Plusieurs témoins civils du bouclage. Le rancher Budd Payne a été empêché de passer alors qu'il recherchait une bête qui s'était égarée. Trinidad "Trini" Chavez avec des camarades, Charlie Schmid venu de la ville en moto, ont vu de loin les militaires boucler le site.
Un deuxième transport de débris à Fort Worth a lieu ce mardi 8 juillet, avec à bord du B-29 le Major Jesse Marcel. Il y a plusieurs témoins du vol, dont le sergent Robert Porter qui était à bord, et le lieutenant Robert Shirkey qui a assisté au départ de l'avion.
Le démenti du soir par le général Ramey à Fort Worth. Le démenti consistait en une mise en scène au soir du 8 juillet ; le général Roger Ramey a présenté à des journalistes des débris de ballons et de cible radar. Le colonel Thomas DuBose, présent, a dit qu’il n’avait pas vu les vrais débris, qui sont partis à la base de Wright. Jesse Marcel a été obligé d'identifier des débris de ballons, puis a été renvoyé à Roswell le lendemain. Un autre scénario raconté par Brazel le mardi soir : Brazel a passé la nuit chez Walt Whitmore, patron de la radio KGFL (confirmé par son fils). Dès le mardi matin, les militaires l'ont amené à la base et ont commencé à le "cuisiner." Plusieurs témoins, dont Lyman Strickland, l'ont vu aller aux journaux et radio l’après-midi sous une escorte militaire. Au Roswell Dailey Record puis à la radio KGFL. Brazel est forcé de raconter qu'il n'a trouvé en fait que quelques débris de ballons, mais, en repartant de la radio, il glisse à Frank Joyce : "ils ne sont pas verts !". Son témoignage sera publié le lendemain dans toute la presse. Article "Harrased Rancher" (le Rancher harcelé).
Brazel est gardé à la base pendant six jours, et ses deux fils Paul et Bill découvrent son rôle dans la presse. Ils vont au ranch pour l'aider à s'occuper du bétail, mais il n'est pas là, retenu à la base. Paul, arrivé le premier, est empêché par les militaires d'approcher pendant deux jours.
À son retour au ranch Foster, Brazel s'est plaint auprès de voisins comme la famille Proctor et la famille Strickland, d'avoir été humilié par les militaires. Bill Brazel est un témoin important car il a retrouvé quelques débris qui avaient échappé au nettoyage du terrain. Il a raconté ses découvertes à Corona deux ans plus tard, et des militaires sont venus rapidement les récupérer. Il y a d’autres témoins importants du crash de l’ovni. Notamment, deux photographes militaires sont amenés d'urgence de Washington pour faire des photos des sites; le sergent Frédérick Benthal et le caporal Al KirkPatrick. Benthal fait des photos de cadavres le mardi-matin sur le deuxième site, et il sera ensuite envoyé en mission dans l'Antarctique. Un autre témoin civil de l'ovni est Richard Loveridge, ancien ingénieur de Boeing. Il a révélé à son fils, à la fin de sa vie, qu'il avait été amené sur le site comme inspecteur des accidents et avait tout vu, ovni et cadavres.
Transport de l’ovni et des cadavres à la base de Roswell
Il y a des témoins sur le transport de l'ovni et des cadavres au hangar P3 de la base de Roswell, le mardi après-midi. L'un des premiers connus était le sergent Melvin Brown, selon sa fille Beverly Bean. Un témoin important est le sergent Earl Fulford, qui a vu notamment son ami le sergent George Houck quitter très tôt la base au volant d'un camion à remorque à 18 roues et revenir le soir sous escorte militaire avec un chargement caché sous une bâche. Houck a ensuite refusé d'en dire un mot, même à son ami. Plusieurs témoins ont vu le camion traverser la ville et arriver à la base. D'autres témoins des transports ont été retrouvés par Carey et Schmitt (édition 2009) :
James Strom a escorté le convoi. Bill Blair a confirmé l'entreposage au hangar P3. L'ingénieur William Ennis a vu l'ovni. Selon lui, "il n'y avait pas de moteur" ! Frank Martinez a conduit des camions au ranch Foster deux jours de suite. Le sergent Lewis Rickett a témoigné que son chef, le capitaine Cavitt, l'avait emmené visiter le deuxième site, sans doute le mercredi. Il y avait encore des débris au sol. Rickett a essayé en vain d'en plier un, et Cavitt s'est moqué de lui.
L'examen des cadavres des deux sites.
Le témoignage le plus connu est celui d'une infirmière, recueilli le mardi par Glenn Dennis, employé des pompes funèbres. Il lui avait promis de ne pas divulguer son nom, mais finalement on l'a identifiée : Mary Crowley Lowe, à la retraite à Roswell. Egalement à l'hôpital : Myriam "Andrea Bush" secrétaire de l'administrateur Harold Warme a vu les cadavres selon son frère George, sa soeur Jean, et sa belle-soeur Pat. L'un d'eux était vivant. Elle a été ensuite menacée et a fini par se "suicider", avec la tête dans un sac en plastique, mais Pat n’en croit rien. Eli Benjami a, lui, transporté des corps du hangar P3 à l'hôpital, et a aperçu des cadavres entourés de personnel médical. Il avait peur de perdre sa pension militaire mais il a fini par témoigner en 2006 sur la chaîne SciFi . Le gouverneur adjoint du nouveau Mexique Joseph Montoya a peut-être vu par hasard les cadavres dans le hangar P3, selon son ami Ruben Anaya. Encore une information bloquée : John Mc Boyle, journaliste de radio à Roswell, prévient Lydia Sleppy à Albuquerque de la découverte de l'ovni, mais le FBI lui interdit de transmettre l'information sur sa machine à télétype. Lydia Sleppy sera l'un des premiers témoins à parler.
Transports vers d’autres bases Un transport de cadavres par un DC-4 vers la base Wright dans l'Ohio, a été effectué par le capitaine Olivier Henderson, selon sa veuve Sapho et sa fille Mary Kathryne Groode. Témoins sur le Transport par B-29 des cadavres très abîmés du troisième site. Le soldat Francis Cassidy, selon sa femme Sarah Mounce. Le caporal Robert Lida, selon sa veuve Wanda Lida. Le sergent Robert Smith et d'autres soldats de l"ATU . D’autres soldats ont gardé la nuit entière le B-29, dont le caporal Édouard Harrison. Ils étaient sous les ordres du capitaine Meyers Wahne, selon sa fille Blanche. C'était un chargement hautement sécurisé.
L'équipage du B-29 (Straight Flush) était commandé par le capitaine Frédérick Ewing. Autres membres : le sergent Robert Slusher, qui a témoigné sur la chaîne SciFi. Le lieutenant Félix Martucci. Autres témoins récents : le sergent Arthur Osepchook et le soldat Lloyd Thomson. D'autres vols les jours suivants : au moins trois ou 4 C-54 selon Robert Smith, vers les bases de Wright, White Sand , Kirtland (puis Los Alamos par la route) et même de Washington, le mardi 8, selon le lieutenant-colonel Joe Briley et le sergent Lewis Rickett. Il y a par ailleurs beaucoup de témoignages sur la base de Wright-Patterson dans l'Ohio, cités notamment dans le livre de Carey et Schmitt Inside the real Area 51 (new page book 2013).
Les jours suivants
Nettoyage des sites, inspection des fermes des environs, témoins menacés et réduits au silence avec l'aide du shérif Wilcox, qui sera ensuite lui-même menacé avec sa femme Inez, qui l'a révélé à sa petite-fille Barbara Dugger . Wilcox, écoeuré, ne se représentera pas comme shérif. Julie Shuster, fille de Walter Haut, décédé en 2005, a autorisé la publication de sa déclaration enregistrée sous serment en 2002 selon laquelle il avait vu l'ovni et les cadavres.
C'est ainsi qu'après 51 minutes intenses de narration de Gildas Bourdais, soutenu par un PowerPoint des plus précis, s'achève cette magnifique prestation.
Pour maintenant en venir à la séquence questions/réponses, beaucoup de questions et des réponses précises au regard de ce sujet qu'il maîtrise de main de maître, faisant un rappel sur ses nombreux écrits pour porter un éclairage actuel sur le crash de Roswell, son sentiment et sa conviction sont très ancrés. Énormément d'applaudissements pour clore cette année non pas 1995 comme j'ai pu le dire mais bien 2015 avec un Gildas Bourdais Magistral.
Retranscrit du rapport de Guy Loterre.
G.Metz déc. 2015
Guy Loterre pour info :
« Je rappelle brièvement que suite aux intempéries du sud de la France un ami ufologue est toujours depuis déjà le début du mois octobre en grande souffrance, et si de généreux donateurs en cette occasion de Noël voulaient faire un geste ils ont la faculté de se rapprocher de moi pour avoir les coordonnées de notre ami , ou adresser vos chèques à l'ordre de Gérard Deforge, 1 route de la mer 27150 Bouchevilliers pour le début de l'année 2016 je n'ai pas encore la confirmation de l'intervenant du 5 janvier mais il sera annoncé sur les pages Facebook, le blog de Niko, et sur le site Ovni Paris. pour terminer la soirée toute l'équipe se joint à moi pour vous souhaiter de passer de bonnes fêtes de fin d'année et nous vous souhaitons une bonne fin de soirée et un bon retour. »
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2015/12/15 à 00h20, Gilles Lorant a écrit : (Le croisé non hybride)
Bonjour Gérard et Jean Claude,
- Il y a quelques années, nous avons été sur un site de RR4 qui concernait une sorte de chevalier avec un heaume sur la tête, proche d’une commune qui, je crois, s’appelait aussi heaume où quelques chose comme cela. Pourriez vous me confirmer le nom de la commune ? (Je crois qu’il s’y prépare une rencontre). Amitiés, Gilles.
- Oui, c'est le site d'Haravilliers avec la vision de Bruno Delambre ("Ovnis en France", page 34) Georges Metz.
- Préviens moi au cas où. Ca m"intéresse ! Guy Coatanroch
- Merci, Georges, Une vérification est en cours dans un labo pharmaceutique de neuro sciences et j’attends les résultats de ma suggestion d’un petit programme d’expériences. Délicat de m’avancer avec certitude pour l’instant, mais voici en gros de quoi il s’agit : Philippe.Solal a soulevé un coin de vérité subtile concernant en fait notre rapport au temps ! Il pourrait s’agir d’un effet lié à l’écoulement du temps tenant compte des mouvements sidéraux (*1) et notre propre… psyché
La manifestation perceptible d’Haravilliers (je me rappelle avoir fait un mail d’explication à la suite de la visite et il allait déjà dans le sens de ce qui suit) pourrait n’être qu’un habillage culturel plus ou moins conscient venant se greffer mécaniquement à une distorsion temporelle en faisant intervenir des mécanismes cérébraux proches de ceux créant notre grille de lecture mentale (mise en adéquation de notre représentation sensorielle du monde avec les relations de causes à effets linéaires pour leur donner un sens).
Le programme d’expériences consiste à reproduire artificiellement une distorsion temporelle entre différentes zones du cerveau (une expérience au moins par zone) sous contrôle RMN et ensuite d’interroger. Si l’hypothèse est confirmée, elle permettrait d’éclairer au moins une partie du phénomène Ovni : Pour que plusieurs personnes voient la même chose il faudrait que la distorsion évolue chez tout le monde exactement de la même manière en même temps dans la même zone de chaque cerveau !
Une explication à priori : la distorsion est artificiellement créée (probablement à distance) avec une très grande maîtrise technique (chaque personne ayant un fonctionnement cérébral particulier au niveau des détails : d’où la nécessité de cibler des personnes déjà « scannées »). Mon idée d’expériences vient se greffer sur un programme, officiel celui-là, qui cherche une thérapie contrant l’effet des drogues dures. Je ne sais donc pas de quelle manière seront rendus publics les résultats des expériences que j’ai suggéré… s’ils le sont un jour… mais en tout cas, je les connaîtrais.
En attendant, voici une belle enquête envoyée par Gérard Lebat :
http://ovni91.canalblog.com/archives/2015/12/14/33069191.html?fb_ref=Default
(*1) Se référer à quelques un de mes mails concernant la nature du temps. On ne la connaît pas vraiment, mais on sait qu’il est lié à l’espace et la vitesse, donc logiquement de dimension indiscernable de « Espace x Temps » (et non un espace à 3 dimensions d’un côté et une dimension de temps de l’autre). Donc si l’univers est en expansion (qui plus avec une vitesse croissante) le temps est dynamique : c’est l’écoulement du « présent » du passé vers le futur qui nous le fait percevoir différent de l’espace. Vivant nous-mêmes dans cet univers en mouvement, nous ne pouvons en percevoir le mouvement, mais seulement l’accélération constante au travers d’un écoulement constant du temps. La cohérence avec les équations connues de physique est une des raisons qui me fait penser que l’univers est vraiment en expansion accélérée. Si pour une raison ou une autre (inconnue) il y avait localement (en termes d’espace et/ou de temps) une accélération différente, il y aurait propagation d’une distorsion spatiotemporelle qui ne pourrait théoriquement pas appartenir au référentiel spatiotemporel parce qu’elle irait plus vite que la lumière (donc pas de risque de collisions de matières entre elles) ! Je ne sais évidement pas ce qui pourrait provoquer cela de manière naturelle, mais théoriquement elle se propagerait comme l’intersection de deux lames de ciseaux qui se referment à la vitesse de la lumière : le point où les lames se croisent avance de plus en plus vite au fur et à mesure que le ciseau se ferme, mais ce point n’est pas matériel.
Oui, un ciseau avec des lames infiniment grandes pourrait faire avancer ce point immatériel plus vite que la lumière et l’expérience fut réussie avec deux faisceaux laser braqués vers le ciel. La différence avec le ciseau c’est que la distorsion se propagerait dans toutes les directions en même temps sans être pour autant une onde (en fait les ondes scalaires font mathématiquement l’affaire). Si quelque chose d’immatériel lié à une conscience avait un mouvement corrélé avec cette distorsion, il pourrait se déplacer partout dans l’univers en très peu de temps et modifierait localement, le long de son parcours, le rapport au temps de tout être vivant utilisant des mécanismes cérébraux équivalents aux nôtres.
Ainsi, la distorsion spatiotemporelle trouverait une correspondance dans une distorsion mentale auto générée par le fonctionnement naturel qui cherche à faire des correspondances avec l’acquis. Ce quelque chose n’aurait pas à se donner la peine de créer des illusions pour cacher sa vraie nature, les observateurs eux-mêmes feraient ce travail, provoqué par la confusion générée par la distorsion temporelle. Voilà en quoi je pense que la confirmation de mon hypothèse pourrait éclairer une partie du phénomène Ovni :
- il y a quelque chose qui se sert ou provoque les conditions de propagation fulgurante d’informations à travers l’univers pour rendre ces dernières naturellement et automatiquement perceptibles par les espèces ayant atteint un degré d’évolution donné (capacité à réfléchir) avec un développement physiologique donné (correspondant à notre fonctionnement psycho mental),
- Ce moyen est alors auto filtrant pour ne permettre qu’aux plus détachés des contingences culturelles (*2) d’approcher la vraie nature du quelque chose, les autres l’habillant involontairement,
- Ce quelque chose pourrait être une conscience qui se sert des conditions de propagations comme d’une porteuse en radio afin de transmettre de l’info (entre autres, des messages).
Attention, je défends l’idée de Solal parce que je la sais vraie… en partie. Elle n’explique pas tout, loin de là. En plus, dans ce mail, je ne fais qu’expliquer le sens de ma démarche, sans la prétention d’avoir raison, en tout cas pas tant que je n’aurai pas avancé sur les nombreux points encore au conditionnel. Mais si mes hypothèses s’avèrent peu ou prou justes, elles n’excluent pas qu’il y ait sur Terre et/ou dans les environs des êtres recevant aussi les messages par ces distorsions mais capables de les décoder avec moins d’habillage que nous : en quelques sorte des relais avec nous qui viennent nous rencontrer de manière plus physique pour nous les « traduire ». Et puis, d’autres encore, avec d’autres intentions…
(*2) : Cela n’est peut pas anodin, le choix du filtre n’étant sûrement pas le fait du hasard, on peut supposer que la culture est une cause des dérives sociétales sur laquelle il y a possibilité d’agir plus facilement qu’en changeant l’homme lui-même. En espérant ne pas t’avoir trop saoulé, Georges, Tu sais bien que j’aime ce qui est compliqué !
… En fait de rencontre, il s’agit de nous avec nous !
Je voulais faire un peu de buzz pour attirer l’attention…. sur la suite. Cette suite, je viens de l’envoyer à Georges, avec tout le monde en copie, dont toi (Guy Coat), évidement. Mais je ne suis pas certain qu’elle t’enchantera si tu rejettes les idées de Solal… (Ben non…) Pour les RR4, à part des cas particuliers, je ne comprends toujours pas comment les contactés peuvent tout raconter à tout le monde : ce n’est normalement ni possible ni permis. Alors, je crois ne pas trop me tromper en te disant que si quelqu’un t’annonce à l’avance qu’il y aura un atterrissage tel jour telle heure à tel endroit, c’est qu’il n’y aura rien, en tout cas pour toi. J’ai essayé après message… et me suis retrouvé comme un con : plus il y a de pub plus on se retrouve bête ! Par contre, en obéissant et agissant de manière discrète, c’est tout autre chose. Quand c’est du vrai, c’est intime et personnel, sans buzz… Gilles Lorant.
- C'est "le Heaulme-95640" : taper ce nom sur la recherche Google. Gérard Deforge. A propos de l'affaire de Haravilliers, puisqu'il y a glose sur de curieux "compléments", j'ajouterai les miens dès que j'aurai un petit moment.
… Gilles, nous sommes allés sur place, au "parking des chasseurs". J'y ai aussi emmené Charles. Si ma mémoire est bonne, pour ce qui te concerne, comme Charles, tu as ressenti une présence d'eau, d'importance. Nous avons vérifié qu'à quelques mètres du site, il y a un puits. Tu as été particulièrement attiré par l'espace forestier, plus à l'intérieur du site tout comme Charles, et indépendamment l'un de l'autre.
Avec Charles sauf erreur, nous en avons déduit que le site était le siège de l'emplacement d'un très important habitat, probablement remontant à la préhistoire, probablement même un lieu consacré, ce qui pourrait avoir des prolongements intéressants, par rapport au témoignage initial de Bruno Delangle.
J'avais émis l'idée de faire à ce sujet une communication aux responsables du musée archéologique du Vexin, à Guiry, communication qui reste à faire, j'en suis désolé. Mais ce sera fait donc en 2016, je vous en rendrai compte. Gérard Deforge.
- Gilles Lorant : Merci, Gérard, le nom, bien écrit, peut être un détail utile pour des recherches…
… Ah oui, ton opinion d’investigateur avisé est pour moi, et probablement tout le monde, le bienvenu. Et comme j’ai un une heure d’attente devant moi, j’en profite pour apporter un complément à l’alinéa (*1) pour la compréhension. "Une distorsion temporelle"… qué zaco… un truc pour faire bien ?
Çà part d’un constat intuitif : Le temps n’est pas en mouvement mais une dimension (donc représentable par un axe dans un graphique et l’axe ne bouge pas). Ce qui existe est ce qui est perceptible à nos sens : c’est au présent. Donc c’est le présent qui bouge, partant du passé pour aller vers le futur, c’est un curseur qui se déplace par rapport à nous. Alors, je peux dire que ce qui existe est ce qui est au présent : Ce qui a existé a été au présent à une époque et ce qui existera rencontrera le présent même si nous n’y sommes pas. Le déplacement du curseur étant relatif à nous, ce curseur peut donc quand même avancer sans nous ? Puisque son mouvement est relatif à nous, c’est peut-être qu’il est fixe comme le temps et que c’est nous qui nous déplaçons par rapport à lui. Mais alors ce mouvement serait le même pour tout le monde puisque l’écoulement du temps parait le même pour tout le monde.
Eh bien, il y a un mouvement identique à tout le monde sur Terre : c’est celui de la Terre elle-même ! Et elle ne tourne pas seulement sur elle-même, mais aussi autour du Soleil qui lui-même parcourt une ellipse autour d’un foyer géométrique qui lui-même tourne avec notre voie lactée qui elle-même se promène dans l’univers lui-même en expansion accélérée… Bref, c’est ce que j’appelle les mouvements sidéraux dans mon mail ci-dessous. Alors, on peut ramener l’effet de tous ces mouvements aux effets relativistes par des calculs en postulant que l’énergie totale de l’univers (ce qui inclut sa masse) est invariante dans le temps et ne modifie pas la constante de Hubble.
Mon système d’équations (à la portée de tout étudiant en master de physique cosmologique, peut être déduit de [*N] moyennant quelques postulats supplémentaires et trois pages de calculs que je tiens à disposition) fait alors apparaître l’écoulement du temps comme une constante nulle ! Çà parait à première vue un artifice anodin (postulats supplémentaires pour concilier avec la densité d’énergie connue de l’univers) mais on peut en dire à priori ceci : Dans le rayon de Hubble (c'est-à-dire tout l’univers observable depuis le système solaire), le temps apparaît comme un différentiel mécanique des vitesses accélérées des masses mais n’a pas d’existence propre. En gros, si l’univers s’arrêtait de tourner dans tous les sens comme on l’observe, il y aurait toujours un temps, mais il ne s’écoulerait plus : tout même sur terre nous paraitrait éternellement au présent !
De là à dire que nous ne vieillirions plus il n’y a qu’un pas J
[*N] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_de_l%27Univers (l’article n’est pas long et ne contient pas de calculs).
… Oui, Gérard, cela me revient maintenant. (Le Haulme – Haravilliers LDLN n°352)
Je crois t’avoir aussi parlé d’un château ou d’une commanderie dans le coin parce que je voyais des soldats avec une croix dessinée et il y eu des clameurs, qui me paraissait moins une bataille qu’une révolte puis une fête. S’il y a fouilles dans ce qui est aujourd’hui le bois, sur les hauteurs il y a beaucoup de squelettes enterrés et en effet une grotte qui donnait à une époque dans un souterrain du château. Ce serait intéressant d’un point de vue archéologique, je crois.
- Au passage, un petit rappel de ce que Urantia indique à propos du Temps et de l'Espace (si vous ne l'aviez déjà) et Matière, Pensée, Esprit. Georges
URANTIA –-Fascicule 130 - Sur le chemin de Rome
7 - Discours sur le Temps et l’Espace
(1439.2) 130:7.4 Le temps est le courant du flot des évènements temporels perçu consciemment par les créatures. Le temps est un nom donné à l’arrangement en succession des évènements, qui permet de les reconnaître et de les séparer. L’univers de l’espace est un phénomène relié au temps quand on l’observe d’une position intérieure quelconque en dehors de la demeure fixe du Paradis. Le mouvement du temps ne se révèle que par rapport à une chose qui ne se déplace pas dans l’espace comme un phénomène dépendant du temps. Dans l’univers des univers, le Paradis et ses Déités transcendent à la fois le temps et l’espace. Sur les mondes habités, la personnalité humaine (habitée et orientée par l’esprit du Père du Paradis) est la seule réalité reliée au domaine physique qui puisse transcender la séquence matérielle des évènements temporels.
(1439.3) 130:7.5 Les animaux n’ont pas le sens du temps comme les hommes et, même pour l’homme, à cause de son point de vue fragmentaire et circonscrit, le temps apparaît comme une succession d’évènements. Mais, à mesure que l’homme s’élève, qu’il progresse intérieurement, le panorama de cette procession d’évènements s’agrandit de sorte qu’il en discerne de mieux en mieux l’ensemble. Ce qui apparaissait précédemment comme une succession d’évènements sera considéré alors comme un cycle complet et parfaitement cohérent. De cette manière, l’ancienne conscience de la séquence linéaire des évènements sera de plus en plus remplacée par la simultanéité circulaire.
(1439.4) 130:7.6 Il y a sept conceptions différentes de l’espace tel qu’il est conditionné par le temps. L’espace se mesure par le temps et non le temps par l’espace. Les savants s’embrouillent faute de reconnaître la réalité de l’espace. L’espace n’est pas seulement un concept intellectuel de la variation dans la connexité des objets de l’univers. Il n’est pas vide, mais le mental est la seule chose connue des hommes qui puisse, même partiellement, transcender l’espace. Le mental peut fonctionner indépendamment du concept de la connexité spatiale des objets matériels. L’espace est relativement et comparativement fini pour tous les êtres ayant statut de créatures. Plus la conscience s’approche de la notion des sept dimensions cosmiques, plus le concept d’espace potentiel s’approche de l’ultimité ; mais le potentiel d’espace n’est vraiment ultime que sur le niveau absolu.
(1439.5) 130:7.7 Il doit apparaître clairement que la réalité universelle a une signification en expansion et toujours relative sur les niveaux cosmiques en ascension et en perfectionnement. En fin de compte, les mortels survivants parviennent à l’identité dans un univers à sept dimensions.
(1439.6) 130:7.8 Le concept espace-temps d’un mental d’origine matérielle est destiné à subir des expansions successives à mesure que la personnalité consciente qui le conçoit s’élève sur les niveaux successifs des univers. Quand l’homme atteint le mental intermédiaire entre le plan matériel et le plan spirituel d’existence, ses idées sur l’espace-temps sont considérablement agrandies quant à leur qualité de perception et à leur somme d’expérience. L’accroissement des conceptions cosmiques d’une personnalité spirituelle qui progresse est dû à la fois à l’approfondissement de la clairvoyance et à l’élargissement du champ de conscience. À mesure que la personnalité poursuit son chemin vers une conscience plus élevée et plus intérieure jusqu’aux niveaux transcendantaux de ressemblance avec la Déité, le concept d’espace-temps se rapprochera toujours davantage des concepts dépourvus de temps et d’espace des Absolus. Relativement, et selon leurs accomplissements transcendantaux, les enfants de la destinée ultime devront percevoir ces concepts du niveau absolu.
8 -Matière, Pensée et Esprit
(139.4) 12:8.1 « Dieu est Esprit » , mais le Paradis ne l’est pas. L’univers matériel est toujours le cadre où ont lieu toutes les activités spirituelles. Les êtres spirituels et les ascendeurs spirituels vivent et travaillent sur des sphères physiques de réalité matérielle.
(139.5) 12:8.2 Le don de la force cosmique, le domaine de la gravité cosmique, est la fonction de l’Ile du Paradis. Toute énergie force originelle provient du Paradis, et la matière destinée à former d’innombrables univers circule présentement dans le maître univers sous forme d’une présence de supergravité qui constitue la charge force de l’espace pénétré.
(139.6) 12:8.3 Quelles que soient ses transformations dans les espaces extérieurs, une fois que la force est sortie du Paradis, elle continue son voyage en restant soumise à l’attraction sans fin, toujours présente et infaillible de l’Ile éternelle, et tourne indéfiniment avec obéissance et par inhérence le long des perpétuels sentiers d’espace des univers. L’énergie physique est l’unique réalité qui soit fidèle et constante dans sa soumission à la loi universelle. C’est seulement dans les domaines de la volition de la créature qu’il y a eu déviation des sentiers divins et des plans originels. Le pouvoir et l’énergie sont les preuves universelles que l’Ile centrale du Paradis est stable, constante et éternelle.
(139.7) 12:8.4 Le don de l’esprit et la spiritualisation des personnalités, domaine de la gravité spirituelle, sont le royaume du Fils Éternel. Et cette gravité d’esprit du Fils, attirant toujours vers lui toutes les réalités spirituelles, est tout aussi réelle et absolue que la toute-puissante emprise matérielle de l’Ile du Paradis. Mais l’homme au mental matériel est naturellement plus habitué aux manifestations matérielles de nature physique qu’aux opérations tout aussi réelles et puissantes de nature spirituelle, que la clairvoyance spirituelle de l’âme est seule à discerner.
(140.1) 12:8.5 À mesure que le mental d’une personnalité de l’univers devient plus spirituel — plus semblable à Dieu — il répond moins à la gravité matérielle. La réalité mesurée par sa réponse à la gravité physique est l’antithèse de la réalité déterminée par la qualité de son contenu spirituel. L’action de la gravité physique détermine quantitativement l’énergie non spirituelle ; l’action de la gravité spirituelle mesure qualitativement l’énergie vivante de la divinité.
(140.2) 12:8.6 Ce qu’est le Paradis pour la création physique, et ce qu’est le Fils Éternel pour l’univers spirituel, l’Acteur Conjoint l’est pour les domaines du mental — l’univers intelligent des êtres et des personnalités matériels, morontiels et spirituels.
(140.3) 12:8.7 L’Acteur Conjoint réagit à la fois aux réalités matérielles et spirituelles, et devient donc par inhérence le ministre universel pour tous les êtres intelligents, ceux-ci pouvant représenter une union des phases matérielle et spirituelle de la création. Le don de l’intelligence, le ministère apporté au matériel et au spirituel dans le phénomène du mental, est le domaine exclusif de l’Acteur Conjoint, qui devient ainsi le partenaire du mental spirituel, l’essence du mental morontiel et la substance du mental matériel des créature évolutionnaires du temps.
(140.4) 12:8.8 Le mental est la technique par laquelle les réalités d’esprit deviennent des réalités d’expérience pour les personnalités créées. Et, en dernière analyse, les possibilités unificatrices du mental humain même, l’aptitude à coordonner les choses, les idées et les valeurs, sont supra matérielles.
(140.5) 12:8.9 Bien qu’il soit à peine possible au mental mortel de comprendre les sept niveaux de réalité cosmique relative, l’intellect humain devrait pouvoir saisir en grande partie ce que signifient les trois niveaux fonctionnels de la réalité finie :
(140.6) 12:8.10 1. La Matière. Énergie organisée sujette à la gravité linéaire, sauf quand elle est modifiée par le mouvement et conditionnée par le mental.
(140.7) 12:8.11 2. Le Mental. Conscience organisée qui n’est pas entièrement soumise à la gravité matérielle et qui devient vraiment libre lorsqu’elle est modifiée par l’esprit.
(140.8) 12:8.12 3. L’Esprit. La plus haute réalité personnelle. Le véritable esprit n’est pas sujet à la gravité matérielle, mais devient finalement l’influence motivante de tous les systèmes évoluants d’énergie qui possèdent la dignité de la personnalité.
(140.9) 12:8.13 Le but d’existence de toutes les personnalités est l’esprit ; les manifestations matérielles sont relatives, et le mental cosmique intervient entre ces opposés universels. Le don du mental et le ministère de l’esprit sont l’oeuvre des personnes associées de la Déité, l’Esprit Infini et le Fils Éternel. La réalité de Déité totale n’est pas le mental, mais le mental esprit - esprit mental, unifiés par la personnalité. Néanmoins, les absolus de l’esprit et de la chose convergent tous deux en la personne du Père Universel.
(140.10) 12:8.14 Au Paradis, les trois énergies physique, mentale et spirituelle sont coordonnées. Dans le cosmos évolutionnaire, l’énergie matière domine, sauf dans le cas de la personnalité où l’esprit lutte pour la maîtrise grâce à la médiation du mental. L’esprit est la réalité fondamentale de l’expérience de personnalité de toutes les créatures, parce que Dieu est esprit. L’esprit est invariant et, en conséquence, dans toutes les relations personnelles, il transcende à la fois le mental et la matière, qui sont des variables expérientielles d’aboutissement progressif.
(140.11) 12:8.15 Dans l’évolution cosmique, la matière devient une ombre philosophique projetée par le mental en présence de la luminosité spirituelle de l’illumination divine, mais cela n’invalide pas la réalité de l’énergie matière. Le mental, la matière et l’esprit sont également réels, mais n’ont pas une valeur égale pour la personnalité cherchant à atteindre la divinité. La conscience de la divinité est une expérience spirituelle progressive.
(141.1) 12:8.16 Plus la personnalité spiritualisée brille (le Père dans l’univers, le fragment de personnalité spirituelle potentielle dans la créature individuelle), plus grande est l’ombre projetée par le mental intermédiaire sur son revêtement matériel. Dans le temps, le corps des hommes est tout aussi réel que leur mental ou leur esprit, mais, lors de la mort, le mental (l’identité) et l’esprit survivent, tandis que le corps ne survit pas. Une réalité cosmique peut ne pas exister dans l’expérience d’une personnalité. C’est pourquoi votre figure de rhétorique grecque — la matière est l’ombre de la substance spirituelle plus réelle — possède bien une signification philosophique.
- Ce qui me gêne dans les explications d’Urantia, c’est quelles sont tellement « tarabistouillées » qu’on peut les interpréter un peu comme on veut L Par exemple, un truc qui pourrait être dit simplement devient « Le mouvement du temps ne se révèle que par rapport à une chose qui ne se déplace pas dans l’espace comme un phénomène dépendant du temps »
Tu y comprends quoi, là dedans, toi Ce que je comprends, c’est que pour avoir la perception du temps,
- soit l’observateur ne doit pas être dans l’univers en mouvement (donc il est sans masse : cf [*1] ),
- soit il doit être capable de modéliser « Espace x Temps » à la fois par rapport à la matière faite de masses (substrat spatial) et par rapport à la matière sans masse (les bozons, et autres particules n’entrant pas dans la catégorie des « nucléons ») pour évaluer l’écoulement relatif du temps entre les deux modèles.
Or cette dernière condition est déjà réalisée et les particules messagères (sans masse) ont une vitesse limite (celle de la lumière) donc pour elles il y a un temps, mais l’effet relativiste à la vitesse limite lui donne un écoulement nul au sein de la particule (l’observateur dans une particule luminique ne voit pas le temps passer). Ce que dit Urantia dans ce cas là n’est ni plus ni moins ce que dit la relativité restreinte (1905). Reste donc la première condition : l’observateur n’est pas dans l’univers en mouvement. Ce qui ressort de la physique, c’est que l’écoulement du temps (et non le temps lui-même) découle seulement des mouvements relatifs de la matière (substrat de l’espace) qui compose l’univers. C'est-à-dire qu’il peut y avoir un temps hors de toute matière massive mais dans ce cas il ne s’écoule pas et devient non perceptible (non mesurable). Si on considère « une chose qui ne se déplace pas dans l’espace comme un phénomène dépendant du temps », alors cette chose ne peut donc pas avoir de masse au niveau de la première condition. Mais si elle n’a pas de masse le temps ne lui est plus perceptible, ce qui revient à la condition No 2
[*1] Il en découle qu’un « Espace x Temps » tel que l’univers que nous connaissons ne peut exister qu’au travers des mouvements de ses masses et que ces dernières créent elles mêmes leurs mouvements en déformant leur substrat « Espace » (Relativité Générale, 1915) lesquels mouvements accélérés (mouvements circulaires à des vitesses différentes) engendrent un écoulement de temps perceptible par un observateur sur une des masses non nulles (ce qui est le cas de nous autres). Donc, Urantia, ne dit à priori rien de plus que ce que disent les deux théories relativistes mais en mélangeant le temps et le déplacement du « présent » dans le temps. Je dis à priori parce que rien n’interdit fondamentalement que la « chose » d’Urantia (qui est en fait l’observateur virtuel) ait conscience des masses de l’univers même si elle n’en fait pas partie (cas 1). Indiquer la nature de cette chose est donc un pré requis satisfaisant un minimum de rigueur pour savoir où se trouve l’observateur (condition 1 ou 2), mais ce n’est dit nulle part !
Et j’ai peur que tout soit comme çà dans Urantia, comme si le lecteur avait des dizaines d’heures de libres à décoder (comme je viens de le faire pour une seule ligne)… et finalement découvrir qu’il n’apprend rien. Pour ma part, je me suis arrêté aux premières lignes de la première attache L Alors, malgré un mauvais à priori, je ne peux pas juger au-delà de la forme pour le moment. Gilles.
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15/12/2015 La Gazette des Mousquetaires de l’Ufo